Le Projet Hodo
un nouveau concept de politique

Le Projet Hodo est un concept de politique qui s’appuie sur les lois de la physique, de la biologie et des neurosciences.
Ce concept politique n’est pas un parti et ne devrait pas l’être, car il peut inspirer toute politique qui favorise la synergie consensuelle en confortant ses choix avec la rigueur, l’objectivité et l’humilité de la méthodologie scientifique.
Ses concepts se basent grandement sur des idées de Henri Laborit et en général sur la compréhension du fonctionnement de l’intelligence.

Le Projet Hodo est un projet de politique basée sur le savoir de la science et le comportement de ses chercheurs et artisans à la recherche de vérités.

Quel est son but?

Éviter que l’histoire ne se répète éternellement engendrant des conflits toujours identiques entre des valeurs complémentaires présentées comme opposantes. Communisme, socialisme, libéralisme, capitalisme? Qui a raison? Tous! Chacune de ces politiques est l’une des faces de la vérité comme celle d’un dé. Mais qui voit le dé?

Et qu’en est-il du point de vue géopolitique? Pourquoi les fusions? Pourquoi les séparatismes? Combien de fois ces choix sont-ils soumis aux «deux poids, deux mesures» entraînant un nombre inutile de victimes? La synergie peut se vivre de manière différente: laissons les protagonistes décider par eux-mêmes et offrons-leur la possibilité de débattre en toute sérénité entre eux pour trouver le consensus qui les rassurera.

Le projet Hodo se base sur deux idées de H.Laborit: L’agressivité détournée et L’éloge à la fuite.

Il est aussi imprégné d’une sorte de taoïsme scientifique issu de la mécanique quantique. La physique nous révèle que la Nature entière n’existe que par ses antagonismes: force d’attraction et de répulsion, électron et proton, etc. Quant à l’écologie et la biologie, ne nous enseignent-elles pas que la biodiversité est une richesse incontournable à ne pas minimiser? Le Projet Hodo défend sans vergogne l’humanodiversité, même si les larmes de chacun sont salées et le sang rouge. Et il nous propose à savoir la vivre pour la grandeur de toute l’humanité.

La synergie, ou l’art de vivre et croître ensemble, imposent à la fois sérénité et respect mutuel. La sérénité n’est assurée que si l’on peut avoir son refuge. Quant au respect, comment l’obtenir si l’on ne fait pas le premier geste? C’est ainsi que dans le projet Hodo, respecter est un devoir et le refuge, un droit.

Une société politique «hodonne» obéirait à un jeu très réduit de lois qui formerait sa «charte». En effet, d’une part, dans l’esprit ensembliste, moins il y a de règles pour appartenir à un ensemble, plus il y a de possibilités d’y appartenir, donc d’élargir la sphère de synergie et de consensus.

D’autre part, si nul est censé ignorer la Loi, alors cette Loi est censée être aisément mémorisable. Dix articles de loi devraient être le maximum à l’instar des doigts de la main qui pourraient les symboliser comme moyen mnémotechnique.

Cette charte contiendrait à minima les deux lois fondamentales de Hodo.

1.— Le respect de toute forme d’intelligence et de son support.

2.— Le droit à la fuite, à l’évitement et à un abri.

L’esprit hôdon vise la synergie et les accords gagnant-gagnant qui respectent ces deux lois. Il s’agit donc dans ce cas de toujours essayer de trouver un consensus. Ce n’est pas toujours possible, aussi la charte de Hodo contient la troisième loi :

3.— Lorsqu’un choix ne peut être consensuel, il doit être pris au hasard.

Une charte Hodo s’appliquerait sur un groupe de tailles quelconques, du foyer jusqu’aux alliances entre États. Ces alliances peuvent conclure tous les contrats qu’elles souhaitent, elles peuvent aussi avoir besoin de définir une spécificité qui définit le comportement des membres du groupe. Aussi la charte de Hodo prévoit-elle d’être divisée en deux parties : une fondamentale et une spécifique. Chacune a cinq lois au maximum afin que tous puissent connaître par cœur la charte. Les cinq lois fondamentales sont les trois déjà citées, et les deux suivantes :

4.— Cinq articles propres à un contexte social et environnemental donné peuvent compléter une charte de Hodo pour s’adapter au besoin d’une société sans jamais aller à l’encontre des cinq lois fondamentales de Hodo.

5.— Les cinq lois fondamentales constituent par définition la charte proprement dite de Hodo. Les cinq lois propres à une société hôdonne ne sont par contre pas pérennes. Chacune peut évoluer, être remplacée, voire disparaître.


En plus de ces concepts sociaux, mais toujours dans un esprit scientifique, celui du physicien, le Projet Hodo propose la notion d’une monnaie unique mondiale. Cette monnaie serait indépendante de tout pouvoir politique ou financier, aurait l’avantage d’offrir plus de justice quant aux rétributions et à la répartition des richesses, et, surtout, contribuerait à un meilleur respect de l’écologie.
Serge Jadot
sj@hodo.fr
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