Aïkido au quotidien

 

Un article de Livingstone.

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Il nous faut inventer un « Aïkido au quotidien », parce qu'il faut, hélas, se défendre des « prédateurs ».
Il nous faut inventer un « Aïkido au quotidien », parce qu'il faut, hélas, se défendre des « prédateurs ».

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Il nous faut inventer un « Aïkido au quotidien », parce qu'il faut, hélas, se défendre des « prédateurs ». Même si nous sommes pour prôner un monde sans dominance, nous ne pouvons oublier que la dominance restera sans doute toujours même si elle est rendue plus tolérable en la détournant vers des objectifs plus fonctionnels et humanistes. Comme dans toutes défenses, il faut étudier l'agresseur sans surestimation et découvrir non seulement ses points faibles, mais aussi nos issues de secours. Il faut évidemment aussi être conscients de nos compétences et savoir reconnaître quand on n'est pas à la hauteur pour pouvoir fuir.

Sommaire

L'esprit de l'aïkido

Pourquoi utiliser un « aïkido » comme référence plutôt qu'un autre art martial ? Parce que cet art (et les autres qui lui ressemblent) est fondamentalement pacifiste en ce sens que ce n'est pas l'aïkidoka qui en théorie ouvre les hostilités. La victime n'essaie pas d'anéantir son adversaire et, à la limite, elle pourrait appliquer un principe chinois « laisser une chance à l'ennemi de devenir un ami ».

De plus, cet art offre des techniques plus adaptées pour celui qui est démuni d'équipements de combats (à prendre ici au sens métaphorique) comme c'est souvent le cas lors d'une soumission forcée.

L'aïkido est sensé s'adapter à l'attaque dont elle épouse jusqu'à l'assimilation. L'attitude ne sera pas la même pour celui qui « résiste » dans un territoire envahi, pour le salarié harcelé, pour le voisin asocial et provocateur... Dans tous les cas, l'esprit de l'aïkido sera souvent la seule stratégie contre les dominations qui s'abritent derrière une prétendue justice, le bien de la nation pour tous les citoyens, la sauvegarde de l'entreprise nourricière ou le droit à la « liberté »...

En quoi consiste la technique de l'aïkido ? En résumé, elle consiste à « aider » l'adversaire à développer son agression en lui offrant si peu de résistance que la violence de l'action est aspirée et rejetée dans le vide, se retournant ainsi contre son auteur. En général, la plus grande difficulté réside dans l'attente du bon moment où il faut s'effacer. La peur et l'impatience sont particulièrement mauvaises conseillères en l'occurrence. La précipitation est même dangereuse lorsqu'on a affaire avec un dominant qui connaissant lui aussi les règles de l'aïkido utilise la provocation pour induire à l'erreur. Or, cette technique, celle de la provocation, est bien plus fréquemment utilisée qu'on se l'imagine dans tous les types de rapport sociaux. Toute relation conflictuelle voulue par un dominant doit commencer par une provocation afin de faire naître la colère chez l'opposant, et cette dernière, échappant souvent au contrôle de la victime transforme de visu cette dernière en agresseur, autorisant le véritable agresseur de se défendre. Ce dominant peut être aussi bien le voyou qui cherche la bagarre, qu'une soeur ou un frère qui se venge d'un vécu familial mal digéré ou que le chef d'un État qui veut rejeter les malheurs de son pays sur un bouc émissaire.

C'est pourquoi la première chose à acquérir, comme dans la plupart des arts martiaux, est la connaissance de soi pour apprendre à maîtriser entre autres autant les inhibitions que les impulsions, sources d'actes inadéquats. La première, mais pas la dernière...

De nombreuses techniques peuvent y conduire et la combinaison de plusieurs d'entre elles peut s'avérer bénéfique. Lesquelles faut-il choisir ? La réponse est simple : celle qui vous convient... pour une fois que l'on peut choisir ! Il va de soi que les techniques distribuées automatiquement aux « élites » ne seront peut-être pas accessibles, mais, elles ne sont vraiment pas meilleures que celles que l'on choisit en accord avec ses convictions, ses habitudes, sa personnalité... et surtout l'affinité de l'apprenti et de l'enseignant, garantes du partage de connaissances.

Apprendre à se découvrir, à connaître ses limites, mais aussi ses propres démons, ceux qui se retrouvent chez l'autre permet de relativiser l'agression et de savoir parfois que si l'« ennemi » est parfois malfaisant sans être « malveillant ».

L’Art de la guerre Sun Tzu

Il est intéressant d'ajouter ici ces extraits (extrait de Wikipédia) de l'art de la guerre qui sont, hélas, encore et toujours d'actualité.

  • « Jamais guerre prolongée ne profita à aucun pays. »
  • « L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat. »
  • « Soumettre l’ennemi par la force n’est pas le summum de l’art de la guerre, le summum de cet art est de soumettre l’ennemi sans verser une seule goutte de sang. »
  • « Toute guerre est fondée sur la tromperie. »
  • « Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Qui ne connaît ni son ennemi ni lui-même est toujours en danger. »
  • « Ne laissez pas vos ennemis s’unir. »
  • « La guerre est semblable au feu, lorsqu’elle se prolonge elle met en péril ceux qui l’ont provoquée. »
  • « Il n’y a pas de forteresses imprenables, il n’y a que des mauvais attaquants. »
Évolution: Ce qui suit est en (re)écriture

Les trois catégories d'agresseurs

Les grands chefs

Les "grands chefs" sont hors de portée. Leur pouvoir et, souvent, leur éloignement les rends inaccessibles.

Face au pouvoir trop grand, la solution généralement choisie est l'union. Mais hélas, associé à cette union, se confond souvent la notion de conflit éloigné de l'esprit aïkidoka.

Par contre l'éloignement est souvent peu pris en compte. Pourtant, il est symétrique.

Les disciples

Cadres "moyens", militants, sympathisants, collaborateurs... sont les principaux acteur des "grands chefs" et sont parfois plus malfaisant dans leur "dominance" que ceux qu'ils servent.

La foule

Les « citoyens » formatés sont encore plus dangereux que les disciples, car eux, agissent aveuglément en toute bonne foi.