Adaptation

 

Un article de Livingstone.

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L'une des fonctions de l'intelligence est celle d'adapter une solution innovante à un faisceau d'évènements préalablement non corrélés. Dans une situation nouvelle, l'être intelligent (au sens large du terme) va essayer de ranger les informations nouvelles dans sa mémoire. Ce processus est généralement non conscient.
L'une des fonctions de l'intelligence est celle d'adapter une solution innovante à un faisceau d'évènements préalablement non corrélés. Dans une situation nouvelle, l'être intelligent (au sens large du terme) va essayer de ranger les informations nouvelles dans sa mémoire. Ce processus est généralement non conscient.

Version du 7 mars 2019 à 11:09

L'adaptation de l'intelligence.
Image:Pyramides inversées montage Gizah.jpg

Réflexions sur l'adaptabilité du cerveau

L'une des fonctions de l'intelligence est celle d'adapter une solution innovante à un faisceau d'évènements préalablement non corrélés. Dans une situation nouvelle, l'être intelligent (au sens large du terme) va essayer de ranger les informations nouvelles dans sa mémoire. Ce processus est généralement non conscient.

D'une manière imagée, on pourrait représenter l'accumulation de connaissances comme étant un ensemble de pyramides inversées. La pointe de chaque pyramide représenterait le germe cognitif sur lequel s'établiraient les premières acquisitions de la vie. Peu à peu, à l'instar d'un cristal en formation, l'apprentissage vient superposer des couches au-dessus des antérieures élargissant ainsi la base (vers le haut) de la pyramide. Ces couches seraient composées de grains réaménageables pour améliorer la compréhension de l'environnement et ainsi la faculté d'y interagir. Mais tout se passe comme si les couches inférieures étaient de plus en plus figées au fur et à mesure que les supérieures croissent et s'appuient sur les précédentes. En effet, il semble qu'il devient peu à peu impossible de changer les « pointes » (en bas) de l'acquisition même lorsqu'elles s'avèrent fausses. C'est pourquoi nous nous montrons parfois irrationnels quant à certaines habitudes. Car, si la couche supérieure peut plus ou moins s'adapter à une situation nouvelle, les fondements, eux, contribuent à notre être. De plus, le ciment qui lie cette pyramide est des plus solides, car il est chargé d'émotions.

C'est probablement pour ce type de phénomène que la psychanalyse des profondeurs est si difficile à réaliser alors que les psychothérapies du comportement semblent plus efficaces puisqu'elle s'attaque aux couches « hautes ».

Pour cette raison, dans l'esprit hôdon, il convient d'éviter d'une part de s'opposer aux croyances de chacun, et d'autre part d'éviter le prosélytisme, car, en dehors du fait que l'on ne peut jamais être sûr d'avoir plus raison qu'un autre, il est souvent vain de forcer. C'est l'une des raisons du respect de toute intelligence ainsi que de son support (première loi de la Charte de Hôdo).

N'utilisons pas l'« agression » pour convaincre. Si nous sommes bien dans notre peau, alors, d'autres seront intéressés par notre expérience et adapteront leurs pensées en fonction de leur être, car l'adaptation est intelligence.


  • Un neurone ne peut établir instantanément un contact avec d'autres afin d'enrichir la maille cognitive du cerveau. Des « cônes de croissance » vont permettre de développer des couplages mécaniques, et cela, prend du temps...
  • Le cerveau ne peut être malléable à volonté. Il a besoin d'acquérir une certaine rigidité pour être en mesure d'accomplir les tâches qui se sont imposées. Il ressemble en cela à un outil qui devient solide après avoir été modelé. S'il s'agissait d'un outil de percussion, il ne pourrait rester mou, il faudrait qu'à un moment donner il devienne un marteau utile. L'environnement (et donc entre autres l'éducation) en fera un marteau d'orfèvre, de charpentier, de forgeron, voire un marteau-piqueur... L'apprentissage « adulte » en fera un instrument plus efficace, mais rarement différent.
  • Ce processus réducteur [l'inhibition de la disponibilité] est un véritable système d'autodéfense. Constitué, pour partie, de mécanismes génétiquement déterminés, provoqués ou figés dès la première enfance, ce système restrictif agit toujours selon un schème répétitif ayant pour seul objet la préservation de l'intégrité neuropsychologique de l'organisme dont il procède. Son action entraîne un manque de plasticité de la réceptivité foncière et constitue l'une des grandes limites cognitives. Pg 38, RAM, L'envol de la grue, éd. Dés-iris, ISBN 2-907653-72-5.

  • Sans intelligence, nous serions un feu d'artifice poussé par nos instincts. Avec notre intelligence, nous devenons un missile capable de programmer une route pour atteindre une cible.
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