Israël

 

Un article de Livingstone.

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Du point de vue hôdon, il faut éviter de « cacher la [[vipère sous l'oreiller]] » : c'est l'un des exercices de cet article.
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Les faits d'armes d'Israël et de ses proches voisins émeuvent périodiquement le monde depuis des décennies sans que l'on puisse soupçonner la moindre paix durable dans ce coin de la planète. Y aurait-il une possibilité de voir cette dernière sous le regard de la Charte de Hôdo ?
Les faits d'armes d'Israël et de ses proches voisins émeuvent périodiquement le monde depuis des décennies sans que l'on puisse soupçonner la moindre paix durable dans ce coin de la planète. Y aurait-il une possibilité de voir cette dernière sous le regard de la Charte de Hôdo ?

Version du 11 août 2018 à 09:08

Cet article est une ébauche
Du point de vue hôdon, il faut éviter de « cacher la vipère sous l'oreiller » : c'est l'un des exercices de cet article.

Celui-ci analyse sous l'angle de l'esprit hôdon sur ce sujet particulier l'application pratique de la Charte de Hôdo, c'est-à-dire:

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Les faits d'armes d'Israël et de ses proches voisins émeuvent périodiquement le monde depuis des décennies sans que l'on puisse soupçonner la moindre paix durable dans ce coin de la planète. Y aurait-il une possibilité de voir cette dernière sous le regard de la Charte de Hôdo ?

Respecter toute intelligence ainsi que son support (première loi de la Charte de Hôdo)

  • Le respect de l'intelligence conduit à respecter toute forme de croyance et d'en accepter les points aveugles.
    • Il serait logique, dès que l'on constate que sa croyance n'est pas vraie, de l'abandonner, mais cela n'est pas toujours psychologiquement « supportable ».
    • Il est par contre logique que ceux qui ont la « foi » croient être dans la vérité, et donc, puisque souvent la vérité est décrétée unique, que les autres, les « mécréants », soient dans l'erreur.
  • Ceux qui sont « dans » la vérité sont une élite.
    • La (auto) induction d'« élitisme » renforce la confiance en soi et bien des qualités psychiques.
    • Le revers de la médaille : l'élitisme suscite la jalousie chez les non «-élus »...
  • Toute religion qui est « vraie » est par définition le modèle unique à suivre. Il s'en suit que, logiquement, la religion doit, dans cet esprit, être « la politique » de toutes organisations sociales éventuellement regroupée sous forme de nation.
  • Les dominants savent manipuler :
    • les émotions humaines portées par de grandes croyances (élus des dieux, bienfaiteurs de l'humanité...)
    • les peurs (celui d'être manipulé entre autres)
    • les souvenirs (culpabilité, esprit de revanche...)

Tant que les mécanismes du cerveau nous seront voilés, nous continuerons à nous entre-déchirer sans profiter de notre créativité pour diminuer la souffrance tant physique que morale.

Respecter le droit à l'intimité et à l'évitement (deuxième loi de la Charte de Hôdo)

Le droit à l'intimité impose implicitement le droit de l'antériorité de présence, mais pas à l'historique des occupations. Un territoire occupé par un groupe A ne devrait pas être délogé par un groupe B sous prétexte qu'ils sont les descendants d'anciens occupants du dit territoire. Sinon, il est plus que probable que la quasi-totalité de la planète soit occupée par des envahisseurs qui ne seraient pas à leur place. Autrement dit, on serait en droit à attendre une hécatombe d'épuration planétaire... Il faut donc selon nous réduire les prérogatives d'occupations aux gens actuellement vivant sur le territoire. Au-delà d'un siècle, le conflit tourne à la revanche non constructive.

Sous ce point de vue, la réoccupation du territoire d'Israël par de lointains descendants serait donc opposée au deuxième article de la charte de Hôdo puisque la terre était occupée au moment de la création de l'état. Mais ce n'est pas exactement le cas : Israël n'est pas la conquête des Amériques par les Européens. La Palestine était au départ un mélange de deux populations, les Juifs et les Arabes. Au moment de la création de l'État d'Israël, il semblerait que les Juifs étaient écartés des actions publiques, ce qui aurait précipité un désir de sécession. Par la suite, les mouvements de sympathie/remords dus à la « Shoah », la pression des États-Unis sur leurs alliés, les espoirs d'hégémonie soviétique contribuèrent à l'instauration d'Israël, tous ces points étant du ressort de la manipulation.

Qu'importe, selon notre critère, un siècle (ou un survivant de l'époque) est dans notre point de vue dans la marge de revendication légitime des habitants de la terre d'Israël au moment de sa création en 1948. Mais le processus est beaucoup trop avancé pour qu'il y ait un recul quelconque. Il devient donc indispensable de trouver un consensus pour remplacer une division hostile en synergie spécialisée si l'on veut arriver à une cohabitation pacifique.

Soumettre au hasard toute décision commune n'acquérant pas de consensus (quatrième loi de la Charte de Hôdo)

La création d'Israël a été acquise par la majorité à l'ONU en 1947. Les pays arabes opposés à ce traité étaient minoritaires. Quant aux alliances, elles étaient calculées ou forcées... comme dans la plupart des élections majoritaires. Hôdo considère que les choix démocratiques basés sur des majorités sont susceptibles de devenir des dictatures du plus grand nombre. Sachant comment l'esprit peut être manipulé on peut légitimement craindre que de nombreux choix ne soient pas nécessairement ceux qu'aurait souhaités la « majorité » si elle était au courant de toutes les données. De plus, que faut-il penser d'une majorité relative, elle-même représentée par quelque « ambassadeur » ?

Pour éviter de tels dérapages, nous pensons que le consensus devrait être de règle dans tous les cas où un groupe peut avoir l'impression d'être spolié par un autre. Le consensus devrait se limiter aux seuls groupes de personnes concernées. Les autres groupes ne devraient intervenir, sans pression, que comme conciliateurs, cherchant à trouver :

  • les points communs profitables à chaque parti.
  • de tierces solutions afin de réduire les dilemmes.

Hélas, combien d'amis d'un camp comme de l'autre se comportent comme des parieurs hurlant pour encourager leurs champions ou terroriser les « méchants » ?

Le consensus n'est pas une utopie. En effet, il y a toujours « consensus » ! Mais la plupart du temps — et cela ne se dit pas —, il y a consensus parce que l'un des protagonistes rend les armes et s'avoue vaincu et celui-ci n'a d'autre choix que celui d'accepter la loi du vainqueur. Mais c'est un mauvais consensus, puisqu'il y a un perdant. Il y a donc risque tôt ou tard de revanche.

Pour obtenir un contexte dans de bonnes conditions favorables au consensus gagnant/gagnant, il est indispensable que chaque parti pose les armes. Particulièrement, il est sage que le vainqueur laisse toujours « l'honneur » sauf au vaincu de fait ou dans les estimations. Mais il est sage aussi que le prétendu vaincu ait le courage, malheureusement souvent assimilé à de la lâcheté, à poser les armes. Il ne s'agit pas d'abandonner ses prérogatives, mais le prix en vies humaines est parfois trop lourd et le sang versé ne peut jamais remplir l'orgueil des combattants (même ceux qui pensent à l'arrière, loin du front, là où les éclaboussures ne saliront point leur idéal).

Alors, dans ces conditions, il est possible de commencer un travail de synergie avec une règle incontournable propre au concept hôdon : « s'il n'y a pas d'accord, ne voter pas à la majorité ! Jouer le choix au hasard, et conformez-vous loyalement au choix des dés tant que vous n'aurez pas trouvé une nouvelle voie qui rendra obsolètes les incompatibilités ».