Serge Jadot

 

Un article de Livingstone.

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Je clame un agnosticisme, car c’est une attitude d’humilité qui considère que les questions existentielles ne trouvent souvent (toujours ?) de réponses qu’au fond de soi en épousant certaines convictions que personne n’est en mesure de prétendre être meilleures ou pires que d’autres. Nul ne devrait être obligé ni obliger autrui à croire et à pratiquer des rituels liés aux croyances. Et nul ne devrait condamner ceux qui ne partagent pas les mêmes croyances tant qu’ils respectent les autres dans leur intimité.
Je clame un agnosticisme, car c’est une attitude d’humilité qui considère que les questions existentielles ne trouvent souvent (toujours ?) de réponses qu’au fond de soi en épousant certaines convictions que personne n’est en mesure de prétendre être meilleures ou pires que d’autres. Nul ne devrait être obligé ni obliger autrui à croire et à pratiquer des rituels liés aux croyances. Et nul ne devrait condamner ceux qui ne partagent pas les mêmes croyances tant qu’ils respectent les autres dans leur intimité.
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Tout cela me conduit à être politiquement hôdon. Il faut refuser l’esprit partisan qui classent d’un côté, le leur, les bons ou les intelligents, et de l’autre, ceux qui ne sont pas de leur bord, les méchants ou les stupides. Il faut briser ces prisons que l’on veut mettre dans la tête des humains, leur faisant croire que l’autre est le mal ou l’imbécillité en personne. Ce n’est pas ces divisions artificiellement imposées qui engendreraient l’union et le respect de tous les humains. La notion de gauche et de droite n’a plus ou pas de sens. Il n’y a pas le clan des anges ni des monstres. Nous sommes tous un peu de chacun, ou plus précisément, ni l’un ni l’autre : nous sommes humains. Et ça, c’est la politique hôdonne : chercher la voie de l’humain dans notre humanité, le reste n’est que gestion et on ne devrait choisir que des gestionnaires comme on choisit un syndic, et ces gestionnaires seraient comme des pilotes sachant quand user des freins ou de l’accélérateur. Combien de maires sont choisis malgré leur couleur politique, tout simplement parce que les citadins jugent son action bénéfique pour la cité ? Ça, c’est la république [[acratie|acratique]], une république qui ne serait plus aux mains d’idéologues, mais d’hommes qui constituent cette société et qui ont suffisamment de maturité pour choisir des chefs de projet mieux que des politiciens qui ne voient que leurs projets.
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Tout cela me conduit à être [http://hodo.free.fr/Hôdo_projet/ politiquement hôdon]. Il faut refuser l’esprit partisan qui classent d’un côté, le leur, les bons ou les intelligents, et de l’autre, ceux qui ne sont pas de leur bord, les méchants ou les stupides. Il faut briser ces prisons que l’on veut mettre dans la tête des humains, leur faisant croire que l’autre est le mal ou l’imbécillité en personne. Ce n’est pas ces divisions artificiellement imposées qui engendreraient l’union et le respect de tous les humains. La notion de gauche et de droite n’a plus ou pas de sens. Il n’y a pas le clan des anges ni des monstres. Nous sommes tous un peu de chacun, ou plus précisément, ni l’un ni l’autre : nous sommes humains. Et ça, c’est la politique hôdonne : chercher la voie de l’humain dans notre humanité, le reste n’est que gestion et on ne devrait choisir que des gestionnaires comme on choisit un syndic, et ces gestionnaires seraient comme des pilotes sachant quand user des freins ou de l’accélérateur. Combien de maires sont choisis malgré leur couleur politique, tout simplement parce que les citadins jugent son action bénéfique pour la cité ? Ça, c’est la république [[acratie|acratique]], une république qui ne serait plus aux mains d’idéologues, mais d’hommes qui constituent cette société et qui ont suffisamment de maturité pour choisir des chefs de projet mieux que des politiciens qui ne voient que leurs projets.
== [http://hodo.free.fr/Hôdo_saga/Auteur.html Le romancier] ==
== [http://hodo.free.fr/Hôdo_saga/Auteur.html Le romancier] ==

Version du 9 décembre 2018 à 09:57

Qui suis-je?

Quelque part sur la toile, on me demandait dans mon profil mes options philosophiques, religieuses et politiques. J’ai écrit que j’étais physicien, agnostique, hôdon.

Je crois que la sagesse (philosophie) vient en respectant la nature (physique) elle-même. Cela requiert une observation objective et humble soumise à l’approbation des collègues. Humble est le mot clé de cette philosophie, car tant que le physicien (ou tout autre chercheur) se trouve dans la pénombre du savoir, il échafaude ses solutions et parie sur le choix qui lui paraît le plus logique. Peu à peu, une majorité se dégage confortée par l’expérimentation confirmée par ses pairs qui validera ou non à terme ses théories. C’est très loin des attitudes idéologiques rigides. Un chercheur de vérité propose ce qu’il croit être « logiquement » correct, mais n’est pas la vérité. C’est un libre-penseur prêt à perdre ses idées si la réalité se révèle opposée à ses croyances.

Je clame un agnosticisme, car c’est une attitude d’humilité qui considère que les questions existentielles ne trouvent souvent (toujours ?) de réponses qu’au fond de soi en épousant certaines convictions que personne n’est en mesure de prétendre être meilleures ou pires que d’autres. Nul ne devrait être obligé ni obliger autrui à croire et à pratiquer des rituels liés aux croyances. Et nul ne devrait condamner ceux qui ne partagent pas les mêmes croyances tant qu’ils respectent les autres dans leur intimité.

Tout cela me conduit à être politiquement hôdon. Il faut refuser l’esprit partisan qui classent d’un côté, le leur, les bons ou les intelligents, et de l’autre, ceux qui ne sont pas de leur bord, les méchants ou les stupides. Il faut briser ces prisons que l’on veut mettre dans la tête des humains, leur faisant croire que l’autre est le mal ou l’imbécillité en personne. Ce n’est pas ces divisions artificiellement imposées qui engendreraient l’union et le respect de tous les humains. La notion de gauche et de droite n’a plus ou pas de sens. Il n’y a pas le clan des anges ni des monstres. Nous sommes tous un peu de chacun, ou plus précisément, ni l’un ni l’autre : nous sommes humains. Et ça, c’est la politique hôdonne : chercher la voie de l’humain dans notre humanité, le reste n’est que gestion et on ne devrait choisir que des gestionnaires comme on choisit un syndic, et ces gestionnaires seraient comme des pilotes sachant quand user des freins ou de l’accélérateur. Combien de maires sont choisis malgré leur couleur politique, tout simplement parce que les citadins jugent son action bénéfique pour la cité ? Ça, c’est la république acratique, une république qui ne serait plus aux mains d’idéologues, mais d’hommes qui constituent cette société et qui ont suffisamment de maturité pour choisir des chefs de projet mieux que des politiciens qui ne voient que leurs projets.

Le romancier

Il est incontournable, en tant qu’écrivain, que je berce le désir d’être lu et apprécié. Pire, se sentir comme Cassandre est frustrant. Voir que mes allégories de SF sont sans écho m’attriste plus encore, car il m’est pénible de constater combien mes espoirs en une société plus saine (je refuse les termes « meilleur », « juste »…) restent dans l’ombre.

Et quelle ombre ! L’arme utilisée par mes androïdes de SF est utilisée par les « communicants dominants » du monde réel pour « noyer » l’information, car trop d’information tue l’information !

Associez à cela l’abus d’anti-preuves : « prouvez qu’il n’y a rien ! » Tout scientifique sait que c’est impossible à démontrer, car une seule preuve suffirait à montrer que c’est faux. Mais quand vraiment il n’y a aucune preuve de quoi que ce soit, la démonstration peut attendre, longtemps, très longtemps. Le « pouvoir de l’ombre », le titre que j’ai choisi pour mon 6e roman.

Pourtant, je ne peux me résigner à rester dans l’ombre. Je ne peux accepter ces folies meurtrières qui frappent tous les coins de la planète, avec la bénédiction de je ne sais combien de « juges » sachant ce qui est « bien » pour l’homme, mais qui n’obéissent tout compte fait qu’à leur « vérité », leur « volonté ». Comment faire pour que les humains se libèrent des « dominants », sans le devenir eux-mêmes, c’est-à-dire sans relancer ce que certains appellent la roue du Karma, le cycle perpétuel de revanches, une roue poussée par de successives Némésis, « juges noires » ?

Je ne cherche pas à condamner quiconque. Je ne suis pas juge et je refuse de l’être. C’est pourquoi mes amis ne me verront rarement défendre une cause ou une autre, même si je souffre par sympathie et par empathies. Mais ce que je dénonce sans répits : c’est la désinformation de quelque bord qu’elle soit. C’est l’ombre. Et ce que je souhaite à tout un chacun, c’est de devenir suffisamment libre-penseur pour se débarrasser des manipulations des dominants qui nous rendent aveugles, qui jouent aux prestidigitateurs avec nous : « rien dans les mains, rien dans les manches… », et ainsi, faire en sorte que nous ne voyons pas le tour qu’ils préparent.