Émotion
Un article de Livingstone.
«Conscience, connaissance, imagination»
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Il n’y a pas vraiment de définition rigoureuse de ce qu’est l’émotion.
Certains auteurs tentent de séparer l’émotion « brute » de type instinctif du sentiment « élaboré » de type cognitif.
L’émotion dans ce sens peut être considérée comme le moteur qui pousse à agir. Tout se passe comme si l’émotion de ce type anticipe une série de dispositions possiblement utiles à l’organisme tout en soumettant à la « conscience » des alertes demandant des décisions.
Les plus élémentaires de ces émotions seraient alors la colère et la peur. Ces émotions sont capitales pour la survie de l’organisme en milieu hostile, car elles lui permettent d’affronter la source de désagrément pour l’éliminer ou de la fuir s’il s’avère que le danger d’échec (pouvant conduire à une invalidation, voire la mort) est trop grand.
Le contentement et la tristesse pourraient être des émotions secondaires dont le but serait de sanctionner les choix du cognitif. Le plaisir validant une situation à répéter alors que la tristesse est une action à ne pas reproduire. Il n’est donc pas étonnant que dans ce cas que le plaisir soit « addictif » et que la tristesse soit assimilée au remords de la conscience…
Ce type de rétroaction est permanent dans le cerveau et on peut penser qu’elle vient affiner les émotions brutes afin d’être de plus en plus pertinentes par exemple en cessant de fuir un obstacle tout compte fait surmontable. Cela rendrait donc les émotions moins brutes et plus proches des sentiments, d’où la grande difficulté à les définir.
Il est fréquent de trouver des tentatives de classification d’émotions élémentaires qui se combineraient entre elles comme les trois couleurs fondamentales ou les quatre saveurs de la langue. On constate que les classifications des émotions sont majoritairement négatives, ce qui n’est pas étonnant en soi dans l’optique du message d’alerte lié à la survie.
Pourtant, dans l’optique des émotions « brutes », on peut se poser la question de savoir si le coup de foudre ou l’amour maternel ne pourrait en faire partie.
En fait, il faudrait peut-être catégoriser les émotions en fonction de leur but et non de leurs sensations. Du coup, les émotions seraient plus variées comme les diodes de fonctionnement de certains appareils (donnant ce que l’on surnomme parfois un sapin de Noël). Il est commun d’associer ainsi trois types de signaux colorés : le vert, informatif, indiquant un bon fonctionnement, le jaune, pour prendre une décision, et le rouge pour alerter.
Il existe sans doute plusieurs modes de déclenchement possible de l’émotion. Il peut s’agir d’un signal dépassant un seuil comme la décharge d’un condensateur ou d’une préparation offrant une brèche, un chemin de décharge (ce qui conduit à diminuer le seuil). Il peut s’agir d’une montée quasiment binaire du signal ou bien d’une réponse à une résonance plus ou moins longue avec diverses fréquences.
émotion
moteur qui alerte le cerveau pour trouver stratégie et prépare l’organisme à agir.
- primaire : vivre et survivre avant tout!
- peur= fuir un danger
- colère= détruire un danger/obstacle
- secondaire : statut de fonctionnement global.
- plaisir
- tristesse
- coup de foudre ??
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