Étalon monétaire

 

Un article de Livingstone.

Proposition d'un étalon monétaire comme en métrologie.



Le rôle d'un étalon monétaire serait de fournir une monnaie de référence neutre internationale, indépendant des pouvoirs (géo)politiques.

Cette monnaie représenterait le prix « réel » de production physique d'un objet/service, hors valeurs « abstraites » (affectif, environnemental, circonstanciel, informatif...).

L'avantage d'une telle monnaie serait de représenter :

  1. le coût écologique d'un produit montrant le prix réel et complet d'un cycle de vie de production avant consommation et recyclage. Ce dernier pourrait, devrait être connu aussi à terme, mais il est fort probable que le prix transparent avant consommation soit suffisamment explicite pour inciter au non gaspillage.
  2. une égalité de traitement des ressources planétaires indépendamment des spéculations socio-politiques et notamment des (d)évaluations nationales faisant qu'un travailleur gagne plus ou moins selon des critères ne correspondant en rien à sa qualité de travail.

Cette monnaie serait associée à une unité physique mesurant l'énergie.

Le « prix plancher » d'un produit serait évalué par des personnes indépendantes des organismes financiers. Ces mesures seraient affinées au fur et à mesure des progrès de moyens de mesures.

Ce « prix plancher » doit toujours être clairement indiqué, et une transaction commerciale ne peut descendre en dessous.

Ce prix résulterait de la somme :

  1. du coût « atomique », c.-à-d. la masse atomique.
  2. du coût chimique de base représentant le prix de construction « théorique » des molécules et des mélanges de tout objet naturel ou fabriqué (gemmes, humus, parfum, bouteille de plastique...) sans tenir compte des moyens de production.
  3. du coût biologique fourni pour faire croître et entretenir les êtres vivants intervenant dans la production de nouveaux objets : cuir, papier, ferments...
  4. des transformations, des déplacements, des stockages...
  5. du travail humain proprement dit.

Ces mesures ne seront pas stables instantanément. En effet, la « collecte » des informations énergétiques peut prendre du temps à s'affiner.

De plus, il sera difficile pour longtemps, voire impossible, de mesurer par exemple le travail intellectuel (acquisition de connaissances, recherche, invention...).

Il restera donc une part de « négociation », mais toujours sur la base d'une valeur écologique.

Enfin, il est probable que ce système doive être déployé et géré par des organismes humanitaires indépendants des nations et des financiers comme Insolido.

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