Amoralité

Un article de Livingstone.

À l'instar de H.Laborit, nous pensons que la dichotomie des actes sociaux en bien et en mal est une erreur à éviter. Mais cela ne veut pas dire que que tout est "égal".

La philosphie du ""yin et du yang" s'adapte mieux à l'esprit a-moral du projet Hôdo.

Tout élément de l'univers est en soumis à des forces de répulsions et d'attractions. L'organisme vivant est contrôlé par des agents inhibants ou stimulants La simple paramécie peut avancer ou reculer selon les concentrations chimiques de l'eau. Ainsi, l'homme aime ou déteste, ressent du plaisir ou de la souffrance. Son attitude vis à vis de ses congénaire, de la nature, de la planète peut être constructive ou destructive, c'est à dire génératrice d'ordre ou de désordre. Souvent, même il provoque les deux opposés, comme lorsqu'il réfrigère, simultanément il produit de la chaleur, d'ailleurs plus que du froid. Le chirurgien "blesse" le corps du patient pour le soigner. Cette acte salvateur est pourtant jugé dans certaine croyances religieuses comme un mal. nulle part il n'y a de lumière sans ombre.

La normale, c'est l'équilibre instable et donc dynamique des forces.

La morale de l'histoire...

L'intérêt de vivre ensemble est le commerce. L'échange de services enrichit la communauté. Mais le commerce impose de négocier. Les négociation peuvent prendre toutes les formes dont la plus simple et radicale est connue sous l'expression "la bourse ou la vie"!

L'incontestabilité des règles: une loi divine révélé: l'indispensable Morale. Elle peut être contestée par n'importe qui sauf si celui qui la diffuse est au-dessus de tout soupçons. Et surtout sans concurrence, c'est pourquoi les religions monothéistes sont "supérieures" aux autres et tolèrent si mal le partage du pouvoir!

La confusion avec un code de bonne conduite, protocole, courtoisie... dont le but est de limiter l'agression perpétuelle.

Des règles comme un jeu.

Les règles morales, les lois, le travail, la propriété, tous ces réglements

Un des fleurons de la pensée unique que l'on pourrait mettre en question, en doute, en naïveté, est l'indéboulonnable crise des valeurs, l'absence de repères, que l'on ne peut absolument pas éviter au premier journal télévisé, écrit, et même informatique sur Internet. L'écroulement de tout un monde de jugements de valeurs.

Le chirurgien "blesse" le corps du patient pour le soigner. Cette acte salvateur est pourtant jugé dans certaine croyances religieuses comme un mal.

Le mètre, le gramme, etc. ne représentent aujourd'hui aucune valeur morale, philosophique ou politique.