Utilisateur:SerSpock

 

Un article de Livingstone.

Alias Serge Jadot

Ser (o no ser) Spock, to be or not to be...

Il me semble si difficile de parler de soi non seulement par modestie (la modestie étant l'orgueil de se faire applaudir deux fois plutôt qu'une), mais peut-être aussi parce que, en près de soixante automnes, j'ai pu traîner mes guêtres dans de nombreuses aventures que j'ai toujours rêvées palpipantes à la Indiana Jones, et que, sous cet amoncellement de souvenirs, la vérité s'y perd...

Mais souvent, « on » me demande de me présenter, ne fût-ce que pour les romans que j'écris.

Qui suis-je ?

Pour être franc, je n'en sais trop rien, tout compte fait, un informaticien ex-physicien passionné de l'Univers et de l'Intelligence.

Quoi d'autre ? En vrac...

  • partisan de l'esprit de la recherche, de la synergie entre personnes et de l'accès illimité à la connaissance. Donc, je suis pour les logiciels ouverts,
  • admirateur de H.Laborit qui est à l'agressivité et la domination ce que Freud fut à la sexualité,
  • fouineurs spirituel,
  • amateur de jeux de rôles et de SF,
  • et auteur de la « Légende de Hôdo ».

Plus?

  • peintre à l'alkid à ses heures (style figuratif , voire portraitiste, genre fantastique et SF).
  • ex parachutiste sportifo
  • art martiaux (taikwondo, kondo (kendo coréen), aikido, aikibudo, et aujourd'hui taijiquan)
  • ex passionné en "hike" et en survie.

et encore,

  • amoureux de la diversité des cultures dont j'essaie, quand je peux, d'apprendre la langue, car cette dernière est l'âme des peuples.
  • au top des mes préférences intellectuelles et affectives: l'Europe occidentale et nordique, l'Amérique latine, l'extrême-Orient et la Russie.

Et plus sur facebook, mais je n'y passe qu'en coup de vent.

Pourquoi mon pseudo ?

C'est un clin d'oeil, aux deux livres de Leonard Nimoy.(« Je ne suis pas Spock », « Je suis Spock »). En fait, Spock est mon emblème au même titre qu'un dragon dans un blason. C'est le symbole de l'ataraxie, philosophie qui me fascine. En effet, je pourrais revendiquer la méthode vulcaine comme étant mienne avant qu'elle passe à l'écran. Mon caractère volcanique me gênait trop souvent, et j'ai utilisé toute mon intelligence pendant des années à endiguer péniblement tous les flots incontrôlé de l'irrationnel par une recherche permanente de « logique ».

Mon inspiration ?

On m'a demandé un jour quelle était la source d'inspiration de mes romans.

Mes références sont diverses et pas nécessairement issues de la science fiction comme « Mon Oncle d'Amérique ». Certaines sont complètement inattendues comme « Yoko Tsuno », car cette BD - que j'aime beaucoup - n'a sûrement pas les titres de noblesse de Star Trek ou Star War et Roger Leloup est bien moins connu qu'Asimov, Van Vogt et consort. Je puise volontier plus l'« émotion » dans ce type d'histoire.

Certes, je suis un grand amateur de Star Trek, et j'apprécie l'esprit qui fut à l'origine de la série: créer un univers utopique « onusien ». Mais je suis rebelle contre le monopole paramountien qui fait de l'idée originale une chasse gardée anglo-saxonne. A cause de cela, Star Trek est donc mon « dernier » modèle, celui que je fuis sauf pour écorcher ce monopole.

Parmi les oeuvres qui m'ont impressionnées, il y a « Blade runner » et « Ghost in the shell ».

Mais la référence qui risque de surprendre, c'est « moi ». Il ne s'agit pas de jouer de l'ego, mais d'essayer de créer un univers qui ne soit pas calqué sur autre chose de « connu ». Bien sûr, une mémoire vierge n'existe pas et il faut souvent utiliser un langage de SF partagé par les amateurs de SF. Mais, mon « ego » m'a beaucoup servit puisque, d'une part, j'ai vécu ou observé de nombreuses situations originales. D'autre part je suis un ex-physicien, amateur d'astronautique (à ce propos, mes histoires de vaisseau s'apparente plus de l'aviation que de la marine typiquement star-trekienne), amateur d'IA et de psychologie.