Domination

 

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Max Weber définit la domination comme : « toute chance qu'a un individu de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé. » Autrement dit, un dominant est un être et bien souvent un groupe est en position d'imposer, par tout moyen à sa convenance, y compris la force, ses idées, ses lois, sa vérité ou ses croyances voire simplement son bon plaisir.
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Max Weber définit la domination comme : « toute chance qu'a un individu de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé. » Autrement dit, un dominant est un être et bien souvent un groupe est en position d'imposer, par tout moyen à sa convenance, y compris la force, ses idées, ses lois, sa vérité ou ses croyances voire simplement son bon plaisir.[2]
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La domination utilise plusieurs moyens:
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La domination utilise plusieurs moyens :
* l’agression (ou de domination par la force) ;
* l’agression (ou de domination par la force) ;
* la dépendance (ou la menace d'un « manque ») ; ces deux cas ôtent souvent la possibilité de fuite imposant une soumission souvent inconditionnelle ;
* la dépendance (ou la menace d'un « manque ») ; ces deux cas ôtent souvent la possibilité de fuite imposant une soumission souvent inconditionnelle ;
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À l'instar de la sexualité, l'agressivité fait partie des briques de base de notre « vitalité ». Elle est indispensable pour agir et aller de l'avant en surmontant voire en détruisant les obstacles. Comme la sexualité, l'agressivité peut être exacerbée, pervertie, mise à l'honneur ou l'index selon les définitions des sociétés. Il est donc très difficile de définir une normalité, mais la sexualité et l'agressivité peuvent s'éduquer afin d'en extraire la violence. Il semble néanmoins que la colère, qui est une émotion d'alerte, soit « techniquement » plus difficilement maîtrisable et en même temps plus facile à induire comme le montrent tous les incitations et enseignements à la haine.
À l'instar de la sexualité, l'agressivité fait partie des briques de base de notre « vitalité ». Elle est indispensable pour agir et aller de l'avant en surmontant voire en détruisant les obstacles. Comme la sexualité, l'agressivité peut être exacerbée, pervertie, mise à l'honneur ou l'index selon les définitions des sociétés. Il est donc très difficile de définir une normalité, mais la sexualité et l'agressivité peuvent s'éduquer afin d'en extraire la violence. Il semble néanmoins que la colère, qui est une émotion d'alerte, soit « techniquement » plus difficilement maîtrisable et en même temps plus facile à induire comme le montrent tous les incitations et enseignements à la haine.
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L'attitude sociale qui s'appuie sur l'agressivité, l'agression, est défini comme étant le comportement dont le but est de porter dommage à autrui pour détruire l'obstacle qu'il représente, le résultat étant l'élimination, la fuite ou l'abdication des personnes ou des groupes. L'agression est souvent utilisée dans le partage des dominations de manière défensive ou préventive. Les dominants utilisent souvent le dernier argument pour justifier des guerres de contrôle.
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L'attitude sociale qui s'appuie sur l'agressivité, l'agression, est définie comme étant le comportement dont le but est de porter dommage à autrui pour détruire l'obstacle qu'il représente, le résultat étant l'élimination, la fuite ou l'abdication des personnes ou des groupes. L'agression est souvent utilisée dans le partage des dominations de manière défensive ou préventive. Les dominants utilisent souvent le dernier argument pour justifier des guerres de contrôle.
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Mais les violences ont un prix élevé aussi pour ceux qui en sont à l'origine. Il existe d'autres méthodes, moins destructrices pour imposer sa domination, notamment, la limitation de liberté ou la menace. De plus, l'agression ne prédispose pas à une soumission rentable, le risque de revanche reste présent parfois sur plusieurs générations.
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Mais les violences ont un prix élevé aussi pour ceux qui en sont à l'origine. Il existe d'autres méthodes, moins destructrices pour imposer sa domination, notamment, la limitation de liberté ou la menace. De plus, l'agression ne prédispose pas à une soumission rentable et le risque de revanche reste présent parfois sur plusieurs générations.[3]
==La soumission==
==La soumission==
La soumission qui est le rapport entre deux entités dont l'une influence le comportement de l'autre peut violer les deux premières lois de Hôdo.
La soumission qui est le rapport entre deux entités dont l'une influence le comportement de l'autre peut violer les deux premières lois de Hôdo.
*Le non-respect de toute forme d'intelligence permet de traiter autrui en « objet ».
*Le non-respect de toute forme d'intelligence permet de traiter autrui en « objet ».
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*Le non-respect du droit à l'évitement permet de transformer autrui en esclave.
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*Le non-respect du droit à l'évitement permet de transformer autrui en esclave.[4]
La domination s'accompagne souvent, mais pas nécessairement, de l'usage de l'autorité, c'est à dire du droit de pouvoir commander et d'être obéi.
La domination s'accompagne souvent, mais pas nécessairement, de l'usage de l'autorité, c'est à dire du droit de pouvoir commander et d'être obéi.
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L'autorité implique des notions « culturelles » de « légitimité » validant l'obéissance indispensable dans de nombreuses relations fonctionnelles (productives ou relationnelles): c'est le cas du chef d'orchestre, du chef pompier...
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L'autorité implique des notions « culturelles » de « légitimité » validant l'obéissance indispensable dans de nombreuses relations fonctionnelles (productives ou relationnelles) : c'est le cas du chef d'orchestre, du chef pompier... [5]
Lorsque l'autorité est dévoyée à des buts de domination, elle devient rapidement tyrannie.
Lorsque l'autorité est dévoyée à des buts de domination, elle devient rapidement tyrannie.
Elle peut être conquise par la force (donc l'agression) ou par une suite de manoeuvres (comme les flatteusement dénommées ambitions de carrière) pouvant conduire à des maltraitances du type harcèlement.
Elle peut être conquise par la force (donc l'agression) ou par une suite de manoeuvres (comme les flatteusement dénommées ambitions de carrière) pouvant conduire à des maltraitances du type harcèlement.
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Une autorité légitime peut aussi se pervertir. Ces dérives sont à l'origine du concept de l'anarchie.
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Une autorité légitime peut aussi se pervertir. Ces dérives sont à l'origine du concept de l'anarchie.[6]
La soumission à l'autorité est un phénomène bien étudié depuis l'expérience de Milgram, dont l'ampleur des conséquences fait peur, gênant par la même occasion la recherche sur des mécanismes cérébraux qui peuvent pourtant entraîner l'autodestruction du soumis.
La soumission à l'autorité est un phénomène bien étudié depuis l'expérience de Milgram, dont l'ampleur des conséquences fait peur, gênant par la même occasion la recherche sur des mécanismes cérébraux qui peuvent pourtant entraîner l'autodestruction du soumis.
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La dépendance, présentée souvent comme une « protection » est l'un des arguments de persuasion privilégiés des dominants (mafia « protégeant » son domaine, proxénète « protégeant » la prostituée, mais aussi état protégeant ses citoyens, ou parent protégeant son foyer...)
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La dépendance, présentée souvent comme une « protection » est l'un des arguments de persuasion privilégiés des dominants (mafia « protégeant » son domaine, proxénète « protégeant » sa prostituée, mais aussi État protégeant son peuple, ou parent protégeant son foyer...)
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==La manipulation mentale==
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==La manipulation mentale [7]==
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La soumission est d'autant plus efficace que les « victimes » sont consentantes... Plus elles ont l'impression d'agir en liberté plus elles seront enrôlées, comme s’ils se sécrétaient leur propre dépendance. La manipulation peut être utilisée autant dans un domaine positif, c'est à dire qui élève la personnalité que dans un but d'extorsion. Il est donc difficile, là aussi, de déclarer que tout est blanc ou noir.
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« L'influence interindividuelle ou l'influence sociale fascine et effraye. (...) les terribles faits divers qui lui sont attribués (Suicides collectifs, crimes rituels…) ainsi que de troublantes études scientifiques (Travaux sur l'hypnose, études expérimentales sur le conformisme ou la soumission à l'autorité…) nous affirment l'existence d'une force quasiment irrésistible et qui pourrait nous pousser à faire ou à penser des choses que nous ne voudrions pas, une force qui pourrait même nous conduire à notre perte. Il y a, avec l'influence, l'idée d'une intrusion, d'un véritable viol de la conscience, de la volonté… qui semble pouvoir passer sous le contrôle ou la volonté d'un autre. Ce n'est plus moi qui veux ou qui agis, c'est la volonté d'un autre qui est entrée en moi et c'est un autre qui agit à travers moi (sentiment de possession) » Stéphane Laurens.
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La soumission est d'autant plus efficace que les « victimes » sont consentantes... Plus elles ont l'impression d'agir en liberté plus elles seront enrôlées, comme s’ils se sécrétaient leur propre dépendance. La manipulation mentale est la plus douce des techniques de domination, mais elle peut être utilisée autant dans un domaine positif comme l'encouragement à surmonter un obstacle, que dans un but d'extorsion. Il est donc difficile, là aussi, de déclarer que tout est blanc ou noir. Mais ce qui est important, c'est de savoir que tout le monde l'utilise et pas seulement l'escroc qui essaie d'abuser d'autrui. L'enseignant qui encourage un élève à surmonter l'obstacle utilise à son insu la manipulation mentale, est, hélas, parfois le même qui dévalorisera un autre élève...
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*Version domestication et manipulatrice. Soumission.
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==Assertivité et le comportement hôdon==
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*Assertivité : le principe comportamentale de Hôdo.
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L’assertivité désigne un comportement ou une attitude qui s'appuie avant tout sur le refus d’avoir recours aux trois comportements types à effets négatifs vus plus haut. Néanmoins, ce comportement doit avoir la capacité de défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres en visant. Elle correspond à une attitude de fermeté par rapport aux événements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non, de façon à développer des relations plus harmonieuses de type gagnant-gagnant. Considérée comme fondamentale pour la communication non violente, elle est censée produire un effet d’entraînement sur le ou les interlocuteurs, ce qui est l'objectif même de ce site, en tentant de favoriser l'accroissement de la qualité de la relation et la compréhension mutuelle.
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dominants (relations avec romans)
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L'assertivité a toute une série de recommandations qui sont précisément celles de Hôdo.
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* Le mot Soumission décrit . Il définit aussi une demande ouverte visant à obtenir le meilleur prix pour un service visé.
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En psychologie sociale, il est communément admis l'existence de deux types de soumission :
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*Se respecter et se faire respecter.
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*L'affirmation de ses propres limites.
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*Savoir faire face à des comportements passifs, agressifs et manipulateurs.
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*Communiquer efficacement.
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1. La soumission librement consentie se rapporte à un procédé de persuasion défini par les sociologues français Joule et Beauvois ;
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La technique dite du « disque rayé » (ou Broken record) peut être considérée comme une technique commune d’assertivité. Elle consiste simplement à répéter une requête chaque fois que l’on est confronté à une résistance illégitime. Le terme évoque les disques microsillons dont la surface rayée reproduit en boucle la même séquence sonore indéfiniment. L’inconvénient dans cette approche est que la requête perd de sa force à mesure qu’elle est répétée. Cela peut alors se retourner contre son utilisateur qui doit avoir à sa disposition des mesures répressives[6].
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2. La soumission à l'autorité. (voir : expérience de Milgram).
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Selon Stéphane Laurens, maître de conférences, « L'influence interindividuelle ou l'influence sociale fascine et effraye. (...) les terribles faits divers qui lui sont attribués (Suicides collectifs, crimes rituels…) ainsi que de troublantes études scientifiques (Travaux sur l'hypnose, études expérimentales sur le conformisme ou soumission à l'autorité…) nous affirment l'existence d'une force quasiment irrésistible et qui pourrait nous pousser à faire ou à penser des choses que nous ne voudrions pas, une force qui pourrait même nous conduire à notre perte.Il y a, avec l'influence, l'idée d'une intrusion, d'un véritable viol de la conscience, de la volonté… qui semble pouvoir passer sous le contrôle ou la volonté d'un autre. Ce n'est plus moi qui veut ou qui agit, c'est la volonté d'un autre qui est entrée en moi et c'est un autre qui agit à travers moi (sentiment de possession) »[2].
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Arnaud Esquerre, sociologue, pose les questions « Qu’est-ce qui distingue un consentement fabriqué d’un consentement non fabriqué par quelqu’un d’autre ? Qui est en position de faire la distinction ? Quels sont les signes même d’une manipulation mentale ? » concluant qu’elles restent sans réponse[3]. Pourtant, la notion de manipulation mentale est fréquemment utilisée.
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La théorisation de la manipulation mentale (appelée mind control (contrôle mental) ou plus récemment thought reform (réforme de la pensée) dans les pays anglophones) est très liée à la question des sectes. Le psychiatre Jean-Marie Abgrall le souligne en disant que « sans manipulation mentale, il ne peut exister de sectes »[4].
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Élément de compréhension essentiel de certaines dérives pour les uns, thèse réfutée pour les autres[5], la controverse n’est pas terminée.
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Centre pour la Communication NonViolente [modifier]
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Le Centre pour la Communication NonViolente (CNVC), organisme promoteur de la méthode et certificateur de ses formateurs, définit pour ce qui le concerne la place de la spiritualité dans sa « politique générale de finalités » :
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« La finalité du Centre pour la CNV à l’échelle mondiale est qu’une masse critique de personnes utilisent la CNV pour participer à l’avènement d’une paix intérieure, interpersonnelle et institutionnelle. Le Centre pour la CNV peut atteindre cette fin en utilisant ses ressources de telle sorte que celles-ci soient au service de la vie. Cette masse critique de personnes utilisera le Centre pour la CNV comme un appui pour développer et partager une conscience spirituelle, des compétences personnelles et des aptitudes d’organisation, de façon à s’assurer que les besoins de tous soient comblés et que les conflits entre eux se résolvent de manière pacifique[13]. »
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Selon cet organisme, le but de la Communication NonViolente est de « tisser des liens sur le plan humain encourageant les échanges venant du cœur et de mettre sur pied des structures gouvernementales et civiles qui favorisent de tels échanges. »[14]
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Processus de Communication NonViolente [modifier]
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Éléments de la communication non-violente.[réf. souhaitée] La CNV recommande d'éviter les évaluations et les interprétations.
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Le processus de Communication NonViolente peut être utilisé de trois manières :
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* pour clarifier ce qui se passe en soi (auto-empathie)
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* pour s'exprimer d'une manière qui favorise le dialogue
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* pour écouter l'autre d'une manière qui favorise le dialogue, et quelle que soit la manière de s'exprimer de l'autre
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Pour que ce processus favorise réellement la coopération et le dialogue, cela suppose deux cadres :
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* une attention au moment présent
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* une intention claire de favoriser le dialogue et la coopération
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Les quatre étapes de la CNV [modifier]
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La méthode de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :
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* Observation : décrire la situation en termes d'observation partageable ;
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* Sentiment et attitudes : exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation
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* Besoin : clarifier le(s) besoin(s) ,
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* Demande : faire une demande respectant les critères suivants : réalisable, concrète, précise et formulée positivement. Si cela est possible, que l'action soit faisable dans l'instant présent. Le fait que la demande soit accompagnée d'une formulation des besoins la rend négociable.
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Assertivité
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Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Cet article est une ébauche concernant la psychologie.
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Sommaire
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* 1 Définition
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* 2 Origines
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* 3 Applications
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o 3.1 Management
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o 3.2 Techniques considérées comme assertives
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+ 3.2.1 Critiques de ces techniques
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* 4 Exemples
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o 4.1 Comportements assertifs
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o 4.2 Exemples historiques
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o 4.3 L’assertivité dans la fiction
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* 5 Citations
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o 5.1 Citations connexes
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* 6 Notes et références
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* 7 Voir aussi
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o 7.1 Bibliographie
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+ 7.1.1 Bibliographie anglophone
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o 7.2 Articles connexes
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o 7.3 Liens internes
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Dans le cadre des relations humaines, l’assertivité désigne un comportement ou une attitude qui s'appuie avant tout sur le refus d’avoir recours aux trois comportements types à effets négatifs que sont :
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* les comportements d’agression (ou de domination par la force) ;
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* les comportements de soumission, qui peuvent se matérialiser par la fuite ou l’abandon ;
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* les comportements de manipulation (ou de domination par la ruse), parfois exprimés sous forme de manipulations mentales.
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Le choix d’un comportement assertif suivra l’adoption de la « position de vie » correspondante.
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L’assertivité est étudiée dans des domaines tels que la psychologie sociale ou le management.
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Définition [modifier]
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L’assertivité, ou avoir un comportement assertif, est la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. Elle correspond à une attitude de fermeté par rapport aux événements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non, de façon à développer des relations plus harmonieuses.
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L'assertivité, c'est tout à la fois la prise de conscience et l'affirmation de ses propres limites.
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Plus subjectivement, l'assertivité peut être considérée comme l'art, lorsque l'on a un message difficile à exprimer, de le faire sans passivité mais aussi sans agressivité. C'est un juste milieu à trouver. Beaucoup de gens réagissent avec sub-assertivité ou au contraire avec agressivité lorsqu'ils sont contrariés. Dire les choses aussi souvent que possible avec simple assertivité, est un gage de réussite sociale. Ce qui ne veut pas dire que l'on peut tout-le-temps tout dire à n'importe qui. Dans certains cas, plutôt exceptionnels, il sera stratégique de pouvoir se taire.[réf. souhaitée] Cependant il y a des écoles de pensée, telles que l' honnêteté radicale qui prônent que l'on doit toujours dire ce que l'on a dans la tête.
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Origines [modifier]
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Le mot assertivité vient de l'anglais assertiveness, substantif formé à partir du verbe « to assert » : affirmer, assertion, s'affirmer, défendre ses droits, défendre son opinion. Assertiveness peut se traduire en français par l'affirmation de soi, la confiance en soi, l'assurance personnelle et « force tranquille ».
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Le psychologue new-yorkais Andrew Salter aurait introduit ce concept dans la première moitié du XXe siècle[1]. Il aurait été développé plus récemment par Joseph Wolpe, psychiatre et professeur de médecine américain, qui le décrivait comme une « Expression libre de toutes émotions vis à vis d'un tiers, à l'exception de l'anxiété ».
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Applications [modifier]
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Être assertif, c’est avoir pour objectif un rapport gagnant-gagnant avec une « force tranquille » [2].
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Considérée comme fondamentale pour la communication non violente, elle produit un effet d’entraînement sur le ou les interlocuteurs. Elle permet d'accroître la qualité de la relation et la compréhension mutuelle[3], tout en enclenchant un cercle vertueux.
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Bien que l’assertivité ne soit pas une technique mais une attitude, elle permet de développer des techniques s’en inspirant. Les techniques « d'assertivité » sont issues de l'analyse transactionnelle dont elles développent l'état « adulte »[4].
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Management [modifier]
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Les compétences liées à l’assertivité sont [5] :
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* se respecter et se faire respecter,
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* développer une bonne assurance interne,
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* identifier ses attitudes les plus fréquentes,
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* savoir faire face à des comportements passifs, agressifs et manipulateurs,
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* communiquer efficacement.
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Techniques considérées comme assertives [modifier]
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La technique dite du « disque rayé » (ou Broken record) peut être considérée comme une technique commune d’assertivité. Elle consiste simplement à répéter une requête à chaque fois que l’on est confronté à une résistance illégitime. Le terme évoque les disques microsillons dont la surface rayée reproduit en boucle la même séquence sonore indéfiniment. L’inconvénient dans cette approche est que la requête perd de sa force à mesure qu’elle est répétée. Cela peut alors se retourner contre son utilisateur qui doit avoir à sa disposition des mesures répressives[6].
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La technique dite du Fogging consiste à commencer par trouver un terrain d’entente en isolant des points sur lesquels un accord est possible, avant de contredire la partie du discours à laquelle on s’oppose[6].
La technique dite du Fogging consiste à commencer par trouver un terrain d’entente en isolant des points sur lesquels un accord est possible, avant de contredire la partie du discours à laquelle on s’oppose[6].
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Critiques de ces techniques [modifier]
 
Les techniques dites assertives deviennent sujettes à caution si leur utilisation doit conduire à une forme de manipulation, ce qui serait en profonde contradiction avec le premier principe qui consiste justement à refuser ce comportement.
Les techniques dites assertives deviennent sujettes à caution si leur utilisation doit conduire à une forme de manipulation, ce qui serait en profonde contradiction avec le premier principe qui consiste justement à refuser ce comportement.
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L’assertivité est l’art de la concession et du compromis. Réduire l’assertivité à des « trucs et astuces », c’est en pervertir le sens profond au risque de tomber dans la caricature.
L’assertivité est l’art de la concession et du compromis. Réduire l’assertivité à des « trucs et astuces », c’est en pervertir le sens profond au risque de tomber dans la caricature.
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Si l’assertivité n’est pas une technique, ce n’est pas non plus une méthode puisque c’est une attitude ou un comportement. Créer des techniques ou méthodes à partir de l’assertivité présente donc le risque d’entrer en contradiction avec la définition même de l’assertivité. Le véritable assertif ne devra jamais perdre de vue l’essentiel : « Ni vainqueurs, ni vaincus »[7]. Pour s’en tenir au plus strict respect de l’assertivité, il ne faut pas chercher à gagner plus que l’autre (c'est-à-dire être dominant) mais ne pas non plus accepter de gagner moins (être soumis).
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Si l’assertivité n’est pas une technique, ce n’est pas non plus une méthode puisque c’est une attitude ou un comportement. Créer des techniques ou méthodes à partir de l’assertivité présente donc le risque d’entrer en contradiction avec la définition même de l’assertivité. Le véritable assertif ne devra jamais perdre de vue l’essentiel : « Ni vainqueurs, ni vaincus »[7]. Pour s’en tenir au plus strict respect de l’assertivité, il ne faut pas chercher à gagner plus que l’autre (c'est-à-dire être dominant), mais ne pas non plus accepter de gagner moins (être soumis).
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Exemples [modifier]
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Comportements assertifs [modifier]
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Comportements humains et positions de vie
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La position de vie de l'assertif correspond au « je suis OK, vous êtes OK » (relation idéale selon l'analyse transactionnelle). L’assertif postule le respect réciproque des opinions : ce n'est pas parce que moi j'aime telle chose que les autres ont tort de ne pas l'aimer.
La position de vie de l'assertif correspond au « je suis OK, vous êtes OK » (relation idéale selon l'analyse transactionnelle). L’assertif postule le respect réciproque des opinions : ce n'est pas parce que moi j'aime telle chose que les autres ont tort de ne pas l'aimer.
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Schéma ci-contre : Comportements humains et positions de vie
Schéma ci-contre : Comportements humains et positions de vie
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* Je suis OK, vous êtes OK : Assertivité
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* Je suis OK, vous êtes OK : Assertivité
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* Je suis OK, vous n'êtes pas OK : Agression (ou domination par la force) / Manipulation (ou domination par la ruse)
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* Je suis OK, vous n'êtes pas OK : Agression (ou domination par la force) / Manipulation (ou domination par la ruse)
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* Je ne suis pas OK, vous êtes OK : Soumission
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* Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK : Abandon
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* Je ne suis pas OK, vous êtes OK : Soumission
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* Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK : Abandon
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Un comportement assertif consiste à s'exprimer en respectant le plan suivant :
Un comportement assertif consiste à s'exprimer en respectant le plan suivant :
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* Exprimer les faits…
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* Exprimer les faits…
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* Puis donner votre sentiment sur les faits exposés en utilisant le JE plutôt que le TU
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* Puis donner votre sentiment sur les faits exposés en utilisant le JE plutôt que le TU
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* Exprimer votre demande suite aux faits.
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* Exprimer votre demande suite aux faits.
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Exemples historiques [modifier]
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Article détaillé : Désobéissance civile.
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Les méthodes employées par Gandhi dans sa lutte pour l’indépendance de l’Inde sont considérées comme représentatives d’une attitude assertive ; par le choix de la Non-violence et d’exposer aux Indiens leurs droits à s'auto-organiser et à s’émanciper de l’administration britannique.
Les méthodes employées par Gandhi dans sa lutte pour l’indépendance de l’Inde sont considérées comme représentatives d’une attitude assertive ; par le choix de la Non-violence et d’exposer aux Indiens leurs droits à s'auto-organiser et à s’émanciper de l’administration britannique.
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<span id="note_1">[1] Dernière phrase prononcée par [[Henri Laborit]] dans ''[http://fr.wikipedia.org/wiki/Mon_oncle_d'Amérique Mon oncle d'Amérique]'', cf. la [http://quantasoi.free.fr/textes/Mon%20oncle.htm transcription du texte du film].</span><br/>
<span id="note_1">[1] Dernière phrase prononcée par [[Henri Laborit]] dans ''[http://fr.wikipedia.org/wiki/Mon_oncle_d'Amérique Mon oncle d'Amérique]'', cf. la [http://quantasoi.free.fr/textes/Mon%20oncle.htm transcription du texte du film].</span><br/>
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[2] Dans les romans de Hôdo, la domination est omniprésente. Elle hante même les "pionniers" qui devront concentrer leur agressivité sur un danger commun.
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[3]Dans "homo syntheticus", deux états en guerre ne savent même plus pourquoi exactement elle perdure.
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[4]Dans "les anges déçus", cet état d'esprit conduira à créer des espèces d'humain dans un but uniquement de "machine intelligente".
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1. La soumission librement consentie se rapporte à un procédé de persuasion défini par les sociologues français Joule et Beauvois ;
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2. La soumission à l'autorité. (voir : expérience de Milgram).
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Version du 4 décembre 2010 à 21:21

Cet article est une ébauche

« Tant qu'on n'aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent et tant que l'on n'aura pas dit que jusqu'ici cela a toujours été pour dominer l'autre, il y a peu de chance qu'il y ait quoi que ce soit qui change. »[1]


Max Weber définit la domination comme : « toute chance qu'a un individu de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé. » Autrement dit, un dominant est un être et bien souvent un groupe est en position d'imposer, par tout moyen à sa convenance, y compris la force, ses idées, ses lois, sa vérité ou ses croyances voire simplement son bon plaisir.[2]

La domination utilise plusieurs moyens :

  • l’agression (ou de domination par la force) ;
  • la dépendance (ou la menace d'un « manque ») ; ces deux cas ôtent souvent la possibilité de fuite imposant une soumission souvent inconditionnelle ;
  • la manipulation (ou de domination par la ruse).

Sommaire

L'agression

À l'instar de la sexualité, l'agressivité fait partie des briques de base de notre « vitalité ». Elle est indispensable pour agir et aller de l'avant en surmontant voire en détruisant les obstacles. Comme la sexualité, l'agressivité peut être exacerbée, pervertie, mise à l'honneur ou l'index selon les définitions des sociétés. Il est donc très difficile de définir une normalité, mais la sexualité et l'agressivité peuvent s'éduquer afin d'en extraire la violence. Il semble néanmoins que la colère, qui est une émotion d'alerte, soit « techniquement » plus difficilement maîtrisable et en même temps plus facile à induire comme le montrent tous les incitations et enseignements à la haine.

L'attitude sociale qui s'appuie sur l'agressivité, l'agression, est définie comme étant le comportement dont le but est de porter dommage à autrui pour détruire l'obstacle qu'il représente, le résultat étant l'élimination, la fuite ou l'abdication des personnes ou des groupes. L'agression est souvent utilisée dans le partage des dominations de manière défensive ou préventive. Les dominants utilisent souvent le dernier argument pour justifier des guerres de contrôle.

Mais les violences ont un prix élevé aussi pour ceux qui en sont à l'origine. Il existe d'autres méthodes, moins destructrices pour imposer sa domination, notamment, la limitation de liberté ou la menace. De plus, l'agression ne prédispose pas à une soumission rentable et le risque de revanche reste présent parfois sur plusieurs générations.[3]

La soumission

La soumission qui est le rapport entre deux entités dont l'une influence le comportement de l'autre peut violer les deux premières lois de Hôdo.

  • Le non-respect de toute forme d'intelligence permet de traiter autrui en « objet ».
  • Le non-respect du droit à l'évitement permet de transformer autrui en esclave.[4]

La domination s'accompagne souvent, mais pas nécessairement, de l'usage de l'autorité, c'est à dire du droit de pouvoir commander et d'être obéi. L'autorité implique des notions « culturelles » de « légitimité » validant l'obéissance indispensable dans de nombreuses relations fonctionnelles (productives ou relationnelles) : c'est le cas du chef d'orchestre, du chef pompier... [5] Lorsque l'autorité est dévoyée à des buts de domination, elle devient rapidement tyrannie. Elle peut être conquise par la force (donc l'agression) ou par une suite de manoeuvres (comme les flatteusement dénommées ambitions de carrière) pouvant conduire à des maltraitances du type harcèlement. Une autorité légitime peut aussi se pervertir. Ces dérives sont à l'origine du concept de l'anarchie.[6]

La soumission à l'autorité est un phénomène bien étudié depuis l'expérience de Milgram, dont l'ampleur des conséquences fait peur, gênant par la même occasion la recherche sur des mécanismes cérébraux qui peuvent pourtant entraîner l'autodestruction du soumis.

La dépendance, présentée souvent comme une « protection » est l'un des arguments de persuasion privilégiés des dominants (mafia « protégeant » son domaine, proxénète « protégeant » sa prostituée, mais aussi État protégeant son peuple, ou parent protégeant son foyer...)

La manipulation mentale [7]

« L'influence interindividuelle ou l'influence sociale fascine et effraye. (...) les terribles faits divers qui lui sont attribués (Suicides collectifs, crimes rituels…) ainsi que de troublantes études scientifiques (Travaux sur l'hypnose, études expérimentales sur le conformisme ou la soumission à l'autorité…) nous affirment l'existence d'une force quasiment irrésistible et qui pourrait nous pousser à faire ou à penser des choses que nous ne voudrions pas, une force qui pourrait même nous conduire à notre perte. Il y a, avec l'influence, l'idée d'une intrusion, d'un véritable viol de la conscience, de la volonté… qui semble pouvoir passer sous le contrôle ou la volonté d'un autre. Ce n'est plus moi qui veux ou qui agis, c'est la volonté d'un autre qui est entrée en moi et c'est un autre qui agit à travers moi (sentiment de possession) » Stéphane Laurens.

La soumission est d'autant plus efficace que les « victimes » sont consentantes... Plus elles ont l'impression d'agir en liberté plus elles seront enrôlées, comme s’ils se sécrétaient leur propre dépendance. La manipulation mentale est la plus douce des techniques de domination, mais elle peut être utilisée autant dans un domaine positif comme l'encouragement à surmonter un obstacle, que dans un but d'extorsion. Il est donc difficile, là aussi, de déclarer que tout est blanc ou noir. Mais ce qui est important, c'est de savoir que tout le monde l'utilise et pas seulement l'escroc qui essaie d'abuser d'autrui. L'enseignant qui encourage un élève à surmonter l'obstacle utilise à son insu la manipulation mentale, est, hélas, parfois le même qui dévalorisera un autre élève...

Assertivité et le comportement hôdon

L’assertivité désigne un comportement ou une attitude qui s'appuie avant tout sur le refus d’avoir recours aux trois comportements types à effets négatifs vus plus haut. Néanmoins, ce comportement doit avoir la capacité de défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres en visant. Elle correspond à une attitude de fermeté par rapport aux événements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non, de façon à développer des relations plus harmonieuses de type gagnant-gagnant. Considérée comme fondamentale pour la communication non violente, elle est censée produire un effet d’entraînement sur le ou les interlocuteurs, ce qui est l'objectif même de ce site, en tentant de favoriser l'accroissement de la qualité de la relation et la compréhension mutuelle.

L'assertivité a toute une série de recommandations qui sont précisément celles de Hôdo.

  • Se respecter et se faire respecter.
  • L'affirmation de ses propres limites.
  • Savoir faire face à des comportements passifs, agressifs et manipulateurs.
  • Communiquer efficacement.

La technique dite du « disque rayé » (ou Broken record) peut être considérée comme une technique commune d’assertivité. Elle consiste simplement à répéter une requête chaque fois que l’on est confronté à une résistance illégitime. Le terme évoque les disques microsillons dont la surface rayée reproduit en boucle la même séquence sonore indéfiniment. L’inconvénient dans cette approche est que la requête perd de sa force à mesure qu’elle est répétée. Cela peut alors se retourner contre son utilisateur qui doit avoir à sa disposition des mesures répressives[6].

La technique dite du Fogging consiste à commencer par trouver un terrain d’entente en isolant des points sur lesquels un accord est possible, avant de contredire la partie du discours à laquelle on s’oppose[6].

Les techniques dites assertives deviennent sujettes à caution si leur utilisation doit conduire à une forme de manipulation, ce qui serait en profonde contradiction avec le premier principe qui consiste justement à refuser ce comportement.

L’assertivité est l’art de la concession et du compromis. Réduire l’assertivité à des « trucs et astuces », c’est en pervertir le sens profond au risque de tomber dans la caricature.

Si l’assertivité n’est pas une technique, ce n’est pas non plus une méthode puisque c’est une attitude ou un comportement. Créer des techniques ou méthodes à partir de l’assertivité présente donc le risque d’entrer en contradiction avec la définition même de l’assertivité. Le véritable assertif ne devra jamais perdre de vue l’essentiel : « Ni vainqueurs, ni vaincus »[7]. Pour s’en tenir au plus strict respect de l’assertivité, il ne faut pas chercher à gagner plus que l’autre (c'est-à-dire être dominant), mais ne pas non plus accepter de gagner moins (être soumis). Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !

La position de vie de l'assertif correspond au « je suis OK, vous êtes OK » (relation idéale selon l'analyse transactionnelle). L’assertif postule le respect réciproque des opinions : ce n'est pas parce que moi j'aime telle chose que les autres ont tort de ne pas l'aimer.

Schéma ci-contre : Comportements humains et positions de vie

  • Je suis OK, vous êtes OK : Assertivité
  • Je suis OK, vous n'êtes pas OK : Agression (ou domination par la force) / Manipulation (ou domination par la ruse)
  • Je ne suis pas OK, vous êtes OK : Soumission
  • Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK : Abandon

Un comportement assertif consiste à s'exprimer en respectant le plan suivant :

  • Exprimer les faits…
  • Puis donner votre sentiment sur les faits exposés en utilisant le JE plutôt que le TU
  • Exprimer votre demande suite aux faits.

Les méthodes employées par Gandhi dans sa lutte pour l’indépendance de l’Inde sont considérées comme représentatives d’une attitude assertive ; par le choix de la Non-violence et d’exposer aux Indiens leurs droits à s'auto-organiser et à s’émanciper de l’administration britannique.


Notes:

[1] Dernière phrase prononcée par Henri Laborit dans Mon oncle d'Amérique, cf. la transcription du texte du film.
[2] Dans les romans de Hôdo, la domination est omniprésente. Elle hante même les "pionniers" qui devront concentrer leur agressivité sur un danger commun.

[3]Dans "homo syntheticus", deux états en guerre ne savent même plus pourquoi exactement elle perdure.

[4]Dans "les anges déçus", cet état d'esprit conduira à créer des espèces d'humain dans un but uniquement de "machine intelligente".

  1. La soumission librement consentie se rapporte à un procédé de persuasion défini par les sociologues français Joule et Beauvois ;
  2. La soumission à l'autorité. (voir : expérience de Milgram).