Société de consommation

 

Un article de Livingstone.

(Différences entre les versions)
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Une entreprise de chemises (un objet de consommation situé entre le pain quotidien et le château résidentiel) produit chaque année 1000 chemises au prix unitaire de 10 UM.
Une entreprise de chemises (un objet de consommation situé entre le pain quotidien et le château résidentiel) produit chaque année 1000 chemises au prix unitaire de 10 UM.
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La fabrication de chaque chemise coûte 4 UM, ce qui fait que le profit pour l'entreprise est de 2000 UM par an.
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La fabrication de chaque chemise coûte 4 UM, ce qui fait que le profit pour l'entreprise est de 6000 UM par an.
Bien sûr, pour cette petite démonstration de compte de fées, il n'y a pas de taxe ni d'impôts ni toute autre addition salée à soustraire du produit.
Bien sûr, pour cette petite démonstration de compte de fées, il n'y a pas de taxe ni d'impôts ni toute autre addition salée à soustraire du produit.
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L'entreprise juge que 2000 UM est insuffisant pour assurer un capital (sous entendu des investissements imprévus sans possibilité de crédit... il s'agit bien d'un compte de fées et non de SF).
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L'entreprise juge que 6000 UM est insuffisant pour assurer un capital (sous-entendu des investissements imprévus sans possibilité de crédit... il s'agit bien d'un compte de fées et non de SF).
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Une étude de marché estime qu'en vendant la chemise à 9,5 UM pour cibler un plus grand marché, on pourrait en vendre 2000 par an et gagner 3000 UM.
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Une étude de marché estime qu'en vendant la chemise à 9 UM pour cibler un plus grand marché, on pourrait en vendre 2000 par an et gagner 10.000 UM.
Hélas, seulement 1500 chemises ont été vendues car il y eu un phénomène de saturation du marché.
Hélas, seulement 1500 chemises ont été vendues car il y eu un phénomène de saturation du marché.
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L'entreprise reste avec 500 chemises sur les bras et à causes des invendus l'entreprise ne gagne que 250 UM.
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L'entreprise reste avec 500 chemises sur les bras et à causes des invendus l'entreprise ne gagne que 5500 UM.
Une audit permet de comprendre comment diminuer les pertes: il suffit de produire à flux tendu!
Une audit permet de comprendre comment diminuer les pertes: il suffit de produire à flux tendu!
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Effectivement, les bénéfices remontent à 2250 UM.
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Effectivement, les bénéfices remontent à 7500 UM.
C'est mieux, mais insuffisant.
C'est mieux, mais insuffisant.
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Jusqu'à présent, l'entreprise avait fait des efforts sur la marge mais pas sur les coûts de production.
Jusqu'à présent, l'entreprise avait fait des efforts sur la marge mais pas sur les coûts de production.
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En passant de 10 UM par chemise à 9,5 UM, les frais de fabrication étaient resté à 4 UM et la marge était diminuée de 6 à 5,5 UM.
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En passant de 10 UM par chemise à 9 UM, les frais de fabrication étaient resté à 4 UM et la marge était diminuée de 6 à 5 UM.
Et si au lieu de cela, c'étaient les dépenses qui étaient diminuées (honni soit qui mal y pense! il n'y a pas de salaires dans cet exemple).
Et si au lieu de cela, c'étaient les dépenses qui étaient diminuées (honni soit qui mal y pense! il n'y a pas de salaires dans cet exemple).
Là, le miracle se produit (sacré coût de génie!).
Là, le miracle se produit (sacré coût de génie!).
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Rien qu'en réduisant les dépenses de 4 UM à 3,5 UM le bénéfice passe de 2250 UM à 3750 UM.
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Rien qu'en réduisant les dépenses de 4 UM à 3 UM le bénéfice passe de 7500 UM à 9000 UM.
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Mieux! C'est une véritable victoire écologique, car si les dépense sont le reflet de l'énergie consommée et de la matière première consommée, voire consummée les dépense ont diminué de 6000 UM à 5250 UM.
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Mieux! C'est une véritable victoire écologique, car si les dépenses sont le reflet de l'énergie consommée et de la matière première consommée, voire consummée, les dépenses ont diminué de 6000 UM à 4500 UM.
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*1500 9,5 4 5,5 6000 2250
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*1500 9,5 3,5 6 5250 3750
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*2000 9,5 3,5 6 7000 5000
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*1500 9,5 4,5 5 6750 750
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*1500 11 4,5 6,5 6750 3000
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Version du 14 avril 2011 à 19:59

Cet article est une ébauche

La consommation à l'usage des nuls!


Une entreprise de chemises (un objet de consommation situé entre le pain quotidien et le château résidentiel) produit chaque année 1000 chemises au prix unitaire de 10 UM.

La fabrication de chaque chemise coûte 4 UM, ce qui fait que le profit pour l'entreprise est de 6000 UM par an.

Bien sûr, pour cette petite démonstration de compte de fées, il n'y a pas de taxe ni d'impôts ni toute autre addition salée à soustraire du produit.

L'entreprise juge que 6000 UM est insuffisant pour assurer un capital (sous-entendu des investissements imprévus sans possibilité de crédit... il s'agit bien d'un compte de fées et non de SF).

Une étude de marché estime qu'en vendant la chemise à 9 UM pour cibler un plus grand marché, on pourrait en vendre 2000 par an et gagner 10.000 UM. Hélas, seulement 1500 chemises ont été vendues car il y eu un phénomène de saturation du marché. L'entreprise reste avec 500 chemises sur les bras et à causes des invendus l'entreprise ne gagne que 5500 UM.

Une audit permet de comprendre comment diminuer les pertes: il suffit de produire à flux tendu! Effectivement, les bénéfices remontent à 7500 UM. C'est mieux, mais insuffisant.

En cherchant comment améliorer le profit, une idée de génie surgit (on tombe des les comptes de mille et une UM).

Jusqu'à présent, l'entreprise avait fait des efforts sur la marge mais pas sur les coûts de production. En passant de 10 UM par chemise à 9 UM, les frais de fabrication étaient resté à 4 UM et la marge était diminuée de 6 à 5 UM. Et si au lieu de cela, c'étaient les dépenses qui étaient diminuées (honni soit qui mal y pense! il n'y a pas de salaires dans cet exemple). Là, le miracle se produit (sacré coût de génie!). Rien qu'en réduisant les dépenses de 4 UM à 3 UM le bénéfice passe de 7500 UM à 9000 UM. Mieux! C'est une véritable victoire écologique, car si les dépenses sont le reflet de l'énergie consommée et de la matière première consommée, voire consummée, les dépenses ont diminué de 6000 UM à 4500 UM.