Hôdo, président!

 

Un article de Livingstone.

(Différences entre les versions)
(2ème loi : le droit à l'évitement, à l'abri, au « chez soi ».)
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== 1ère loi : le respect de toute forme d'intelligence : ==
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Respecter autrui et vivre en synergie requiert la possibilité de fuir un contexte lorsque l'effort devient épuisant et de pouvoir se ressourcer à l'abri de toute sollicitation.
Respecter autrui et vivre en synergie requiert la possibilité de fuir un contexte lorsque l'effort devient épuisant et de pouvoir se ressourcer à l'abri de toute sollicitation.
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Chaque humain devrait avoir son « chez soi » et personne ne devrait y être maintenu emprisonné. Il doit être libre de s'y réfugier seul et d'en sortir à sa guise.
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Chaque humain devrait avoir son chez soi » et personne ne devrait y être maintenu emprisonné. Il doit être libre de s'y réfugier seul et d'en sortir à sa guise.
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===Les « sphères de vie »===
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Un être humain évolue dans plusieurs espaces sociaux. Pour simplifier et ne pas rentre dans les innombrables spécificités liées à la vie de chacun, il ne faut considérer que trois sphères :
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*la sphère intime dans laquelle l'humain veut perdre contact avec le reste du monde et ne partager s'il le souhaite qu'avec on nombre réduits d'« intimes ». Cet espace est son abri, son refuge. Toute intrusion, même indirecte comme le bruit, les lumières y sont plus ou moins fortement ressenties comme des agressions et de viols d'inimité.
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*À l'opposé, la sphère de liberté, qui permet à chacun de pourvoir se projeter au delà de toute contrainte, sociale ou physique ; du point de vue urbaniste, cela impose le respect de certaines espace non construit et peu peuplé, tel que les espaces verts aménagés ou non.
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*Entre les deux, la sphère sociale est celle ou l'humain évolue pour vivre et faire vivre. Cette sphère est contraignante par ses règles de vie en communauté, d'où la nécessité des deux autres, afin d'assurer le droit à l'évitement.
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La politique hôdonne ce doit de respecter et de faire respecter les deux sphères intimes et liberté. Elle doit aussi contribuer au bon fonctionnement de la sphère sociale, garantes des deux autres.
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==Conséquences politiques==
Ces lois orientent tous les autres choix et impose la sortie de tous les système économique dominants et spéculatif par l'usage d'une unité monétaire internationale reconnue dans le système international d'unités SI. Sans cette monnaie, il sera impossible de viser à un commerce équitable, un revenu universel et à la notion de coût écologique. Il sera donc proposé une étude sur ce plan au différentes institutions scientifiques et bureau des mesures, nationaux et internationaux. Il faudra sans doute attendre longtemps pour en voir la réalisation, donc il faut prévoir une phase de transition pour d'une part répondre aux urgences nationales et d'autre part oser être une vitrine internationale.
Ces lois orientent tous les autres choix et impose la sortie de tous les système économique dominants et spéculatif par l'usage d'une unité monétaire internationale reconnue dans le système international d'unités SI. Sans cette monnaie, il sera impossible de viser à un commerce équitable, un revenu universel et à la notion de coût écologique. Il sera donc proposé une étude sur ce plan au différentes institutions scientifiques et bureau des mesures, nationaux et internationaux. Il faudra sans doute attendre longtemps pour en voir la réalisation, donc il faut prévoir une phase de transition pour d'une part répondre aux urgences nationales et d'autre part oser être une vitrine internationale.

Version du 2 avril 2017 à 16:49

Clin d'oeil à "moi, président!"

Sommaire

1ère loi : le respect de toute forme d'intelligence :

C'est un devoir plus qu'un dû.

Respect entre humains :

Ne pas juger et encore moins condamner selon des coutumes, traditions et convictions de sources diverses. Chacun a sa vérité et ne connaît qu'elle. L'une des règles principale de l'éducation humaine généraliste et pré professionnelle dès le plus jeune âge est d'enseigner les outils pour acquérir cette notion, par exemple en apprenant à maîtriser du langage non violent.

Ne pas effacer les différences sous prétextes d'égalité : toute différence est source de renouveau. Mais il ne faut ni valoriser ni déprécier selon l'origine ou la nature biologique, ni en fonction des us et coutumes qui rassemblent des populations, ni sur les aléas de la vie qui peuvent modifier voire handicaper une personne.

Le respect doit se manifester par le devoir de laisser autrui le droit de s'exprimer et d'expliquer sa vérité sans crainte d'être jugé et condamné. Si une synergie est impossible à un moment donné, si les comportements sont incompatibles, ils seront traités en respectant les seconde et troisième lois. Même un ennemi, et toute personne hostile en général doit être respecté, mais cela ne veut pas dire que l'on doive se soumettre à leur volonté. Selon la seconde loi de Hôdo, toute menace doit être écartée, toute attaque mérite une défense voire une riposte, mais tout conflit doit commencer avec dans l'esprit de préparer une issue sereine et pacifique, non un écrasement définitif.

Le respect de l'intelligence prime le respect de la vie. Le droit à la fin de vie dans le respect de cette intelligence doit être respecté.

Respect entre non humains :

La nature ne doit pas être considérée comme un supermarché de choses inertes et consommables. Les êtres évolués doivent être d'autant plus respecté qu'ils sont communiquant et sensibles à la souffrance.

2ème loi : le droit à l'évitement, à l'abri, au « chez soi ».

Respecter autrui et vivre en synergie requiert la possibilité de fuir un contexte lorsque l'effort devient épuisant et de pouvoir se ressourcer à l'abri de toute sollicitation.

Chaque humain devrait avoir son chez soi » et personne ne devrait y être maintenu emprisonné. Il doit être libre de s'y réfugier seul et d'en sortir à sa guise.

Les « sphères de vie »

Un être humain évolue dans plusieurs espaces sociaux. Pour simplifier et ne pas rentre dans les innombrables spécificités liées à la vie de chacun, il ne faut considérer que trois sphères :

  • la sphère intime dans laquelle l'humain veut perdre contact avec le reste du monde et ne partager s'il le souhaite qu'avec on nombre réduits d'« intimes ». Cet espace est son abri, son refuge. Toute intrusion, même indirecte comme le bruit, les lumières y sont plus ou moins fortement ressenties comme des agressions et de viols d'inimité.
  • À l'opposé, la sphère de liberté, qui permet à chacun de pourvoir se projeter au delà de toute contrainte, sociale ou physique ; du point de vue urbaniste, cela impose le respect de certaines espace non construit et peu peuplé, tel que les espaces verts aménagés ou non.
  • Entre les deux, la sphère sociale est celle ou l'humain évolue pour vivre et faire vivre. Cette sphère est contraignante par ses règles de vie en communauté, d'où la nécessité des deux autres, afin d'assurer le droit à l'évitement.

La politique hôdonne ce doit de respecter et de faire respecter les deux sphères intimes et liberté. Elle doit aussi contribuer au bon fonctionnement de la sphère sociale, garantes des deux autres.

Conséquences politiques

Ces lois orientent tous les autres choix et impose la sortie de tous les système économique dominants et spéculatif par l'usage d'une unité monétaire internationale reconnue dans le système international d'unités SI. Sans cette monnaie, il sera impossible de viser à un commerce équitable, un revenu universel et à la notion de coût écologique. Il sera donc proposé une étude sur ce plan au différentes institutions scientifiques et bureau des mesures, nationaux et internationaux. Il faudra sans doute attendre longtemps pour en voir la réalisation, donc il faut prévoir une phase de transition pour d'une part répondre aux urgences nationales et d'autre part oser être une vitrine internationale.

En phase transitoire, un statut spécial sera demandé à la communauté européenne pour ne pas briser irréversiblement les ponts, mais prendre une relative indépendance expérimentale reconductible. En effet, un revenu minimal sera proposé à toute personne résidant en France sans revenu extérieur ni transfert de ce revenu vers l'extérieur, donc cette période requerra une indépendance de gestion des ressources du pays. Il faut rapeler que dans l'esprit hôdon, je revenu universel est le revenu énergétique offert par la nature à l'humain, chose qu'il ne peut profiter librement dans l'urbanisme actuel.

Pour minimiser les fuites « économiques » et les spéculations qui en découlerait, une partie, voire la totalité, de ce revenu sera donc fournie en biens immobiliers et en services :

Ces services sont réparti en deux grands groupes :

  • Le bien-être : les soins de santé dont la sécurité sociale, la retraite et les phases de repos physiques et/ou intellectuels, tous les secours et toutes les protections.
  • L'intelligence : l'enseignement et le partage des connaissances dont la recherche et les services civiques nationaux associé à un apprentissage (service d'initiation, d'insertion et de réinsertion)

L'activité socio-professionnelle appartient aux deux groupes car elle est vue comme un bien être et une source d'échange de connaissances. Toute personne apte à fournir un travail devrait pouvoir œuvrer dans un domaine qui corresponde à sa personnalité et ses compétences acquises. Toute recherche d'emploi devrait être accompagnée par une activité civique à horaire souple pour permettre les déplacements, les entretiens et les autres tâches administratives qu'imposent le changement de statut. Une formation complémentaire dans ce temps d'activité civique.

Tout organisme requiert pour ses membres une mutualisation pour faire grandir en bien-être l'organisme. Les bénéfices de cette mutualisation doit se reverser sur l'ensemble des membres du dit organisme. Comment le faire, surtout pendant une période transitoire sans doute longue vers le revenu universel, lui même étape vers un revenu universel planétaire ?

Impôt et taxe

Actuellement, deux méthodes sont utilisées pour créer et maintenir certaines fonctions : l'imposition et la taxe.

L'imposition est pervers dans l'esprit hôdon car il touche indistinctement les revenu du travail actif et ceux de la fructifications passive. Cela peut induire des doubles impositions invisibles. De plus, seul le travail actif peut difficilement passer inaperçu. Les règles de calculs sont si complexes que cela permet d'utiliser des moyens de contournement pour réduire l'imposition, mais s'y retrouver dans ce dédale demande une certaine compréhension experte qui n'est pas à la portée de la majorité, c'est à dire, statistuqement les classes dites moyennes. Il en résulte un sentiment d'injustice.

Les taxes sur l'achat semblent plus efficaces et plus « visibles » car elles se payent généralement en temps réel.

Ce qui semble pernicieux et donc injuste est la double mode d'imposition. Un seul système serait plus sain, et la taxations pourrait être plus justes et plus supportables à condition de ne pas taxer les besoins de premières nécessités. Pour compenser l'absence de revenu universel. Dans cette optique, la taxe n'est pas un impôt sur la production d'un service ou d'un bien, mais un impôt sur le capital de l'acheteur qui se manifeste lors de l'achat. Une personne qui achète un bien mille fois plus cher qu'une autre le ferait, est supposée avoir mille fois plus de capital, au moins disponible pour ce bien.

Il y aurait pour cela trois type de taxations :

  • la taxe nulle pour les services minimum ;
  • une taxe « normale » unique et identique pour tous les autres services reçus/donnés et biens achetés/vendus ;
  • une taxe supplémentaire sur les produits menaçant l'équivalent local.

Ces trois taxations, leur taux et leur domaine d'application, seraient évaluées par des organismes contradictoires et indépendant de l'état, ce qui doit être aisément vérifiable par quiconque.

Une autre source de revenu doit être aussi envisagée afin de diminuer au maximum la taxation qui n'est qu'un palliatif. Il s'agirait de réinstaurer toute une série de services publiques rentables qui ont été détricotés par l'Europe, d'où la nécessité réitérée de prendre du recul par rapport à certaines règles européennes. Ces services, au lieu d'avoir été éliminé auraient pu au contraire, devenir européens. Peut-être un jour, mais maintenant l'urgence est autre.

La fonction publique

L'avantage de ces services n'est pas se limiter à devenir une source de revenu, mais aussi d'avoir des actions civiques multiples dont :

  • Absorption rapide de chercheurs d’emploi en son propre sein pour les préparer à une reprise d'activité ;
  • Poids international en normalisation pour défendre les intérêts nationaux et les entreprises indépendantes locales ;
  • Réactivité en cas de nécessité locale : par exemple une entreprise de travaux publique nationale ou d'état pourrait se donner des priorité d'intervention non commerciales pour des constructions d'urgences ;
  • Présence équitable sur le territoire, pour éviter les zone délaissées par les services communs.

Les ressources de l'ensemble de ces services (« de l'ensemble », car certains seront déficitaires, ne fut-ce que la santé, l'enseignement, la recherche et les secours) devront alimenter l'ensemble des services et donc devront être rentables.

Dans cette optique, le fonctionnariat prendra une nouveau visage :

  • Il sera un foyer de très haute qualité professionnelle pouvant vendre leur expertise à des organisme privé ou étrangers ;
  • En même temps, grâce à son excellence, il sera école d'expertise pour les populations désireuses de se perfectionner dans un art sans être soumis au carriérisme ;
  • Par la même occasion, il accueillera les citoyens sans activités rémunérées pour éliminer le chômages et se réorienter professionnellement.
  • Il pourrait faire partie d'un service civique « obligatoire », dans le même état d'esprit que l'internat de hôpitaux pour les médecins.

Les spécificités conduisent les membres qui les partagent à se rassembler pour optimiser certaines actions, au final bénéfique à l'ensemble de l'organisme même très indirectement. C'est vrai partout et pour tout type d'actions. La majorité de ces regroupements doivent être « privés », mais une minorité doit recouvrir l'ensemble du territoire pour le servir dans un esprit d'organisme. On peut comparer la « fonction publique » au sang et à la lymphe qui entretiennent cet organisme ainsi qu'au système nerveux lui recueille et distribue les informations sous l'égide d'un chef d’orchestre qui représente l'entité du dit organisme.

Un tel organisme peut être sujet de nombreuse affections internes et externes.

La résolution des conflits