Hôdo, président!

 

Un article de Livingstone.

(Différences entre les versions)
(La justice et la police)
(Laïcité)
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====Laïcité====
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Agir ensemble impose souvent une relative homogénéité comportementale, car pour créer ensemble, il faut un certain protocole, un même langage, un certain jeu de normes qui permettent les échanges. Or les protocoles, les normes, les modus vivendi sont fortement influencés par les convictions acquises au cours de la vie, convictions de tout types : scientifiques, philosophiques, religieuses, politiques. Ces modes de pensées peuvent rentrer en conflit pour la raison qui mènent le monde, la Domination avec ses « certitudes », ses « vérité unique ».
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La laïcité a été introduite pour privilégié le mode de domination basée sur la politique plutôt que sur celle des religions. La politique peut mieux s'adapter au desiderata des dominants que les religions plus contraignantes, car on ne change pas de dieux à chaque mort du roi, chaque élection, chaque coup d'état.
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La laïcité à l'origine n'était pas prévue pour des conflit interreligieux dans laquelle il faut ajouter comme religion, l'athéisme. Il s'en suit un flou qui laisse l'interprétation libre autour de la notion de prosélytisme ou propagande. Cette notion est d'autant plus floue que chacun essaie de propager ses idées pour étendre sont champs de domination. Or la propagation d'idées concerne tous les acteur de la vie social. Il faudrait donc étendre la notion de « laïcité » à celle de « neutralité » en général concernant toutes lespropagandes, mais là, on risquerait de tomber dans le travers des censures, un autre outil de domination.
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En outre, plus efficace que la propagande, la manipulation mentale qui érige les prisons dans la tête est encore plus néfaste, car non visible, donc difficilement controversable.
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Pour palier à tous ces risques, le projet Hôdo a prévu une loi en appui aux deux précédente : « le consensus ou le hasard ». Cette loi permettrait d'obtenir une neutralité « bienveillante », lors de tous les conflits comportementaux.
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Le consensus serait la règles habituelle de tous les contrats, dans quelque domaines que ce soit et à quelque taille de parties prenantes. Dans un premier temps, elle tenterait de permettre au différente partie en question d'exposer et de défendre leurs conceptions. La présence de modérateurs indépendants ou équitablement dépendants seraient probablement présents pour atténuer les réactions purement émotives. Ensuite, un terrain neutre serait défini et serait suivit contractuellement, donc soumis à la justice et sa police.
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Il arrivera sûrement des cas, où le consensus sera lent à obtenir et néanmoins qu'une réponse soit rapidement voulue. Dans ce cas, il sera proposé que chaque élément du contrat n'obtenant pas de consensus stricto sensu soit aléatoirement accepté ou refusé. Cette attitude a pour but de rapidement avancer, permettre une période d'essai et ne pas soumettre le choix à la volonté du plus dominant escamotant ainsi toute émergence de nouvelles solutions.
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====Éducation====
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Version du 11 avril 2017 à 13:42

Clin d'oeil à "moi, président!"

Sommaire

1ère loi : le respect de toute forme d'intelligence :

C'est un devoir plus qu'un dû.

Respect entre humains :

Ne pas juger et encore moins condamner selon des coutumes, traditions et convictions de sources diverses. Chacun a sa vérité et ne connaît qu'elle. L'une des règles principale de l'éducation humaine généraliste et pré professionnelle dès le plus jeune âge est d'enseigner les outils pour acquérir cette notion, par exemple en apprenant à maîtriser du langage non violent.

Ne pas effacer les différences sous prétextes d'égalité : toute différence est source de renouveau. Mais il ne faut ni valoriser ni déprécier selon l'origine ou la nature biologique, ni en fonction des us et coutumes qui rassemblent des populations, ni sur les aléas de la vie qui peuvent modifier voire handicaper une personne.

Le respect doit se manifester par le devoir de laisser autrui le droit de s'exprimer et d'expliquer sa vérité sans crainte d'être jugé et condamné. Si une synergie est impossible à un moment donné, si les comportements sont incompatibles, ils seront traités en respectant les seconde et troisième lois. Même un ennemi, et toute personne hostile en général doit être respecté, mais cela ne veut pas dire que l'on doive se soumettre à leur volonté. Selon la seconde loi de Hôdo, toute menace doit être écartée, toute attaque mérite une défense voire une riposte, mais tout conflit doit commencer avec dans l'esprit de préparer une issue sereine et pacifique, non un écrasement définitif.

Le respect de l'intelligence prime le respect de la vie. Le droit à la fin de vie dans le respect de cette intelligence doit être respecté.

Respect entre non humains :

La nature ne doit pas être considérée comme un supermarché de choses inertes et consommables. Les êtres évolués doivent être d'autant plus respecté qu'ils sont communiquant et sensibles à la souffrance.

2ème loi : le droit à l'évitement, à l'abri, au « chez soi ».

Respecter autrui et vivre en synergie requiert la possibilité de fuir un contexte lorsque l'effort devient épuisant et de pouvoir se ressourcer à l'abri de toute sollicitation.

Chaque humain devrait avoir son chez soi » et personne ne devrait y être maintenu emprisonné. Il doit être libre de s'y réfugier seul et d'en sortir à sa guise.

Les « sphères de vie »

Un être humain évolue dans plusieurs espaces sociaux. Pour simplifier et ne pas rentre dans les innombrables spécificités liées à la vie de chacun, il ne faut considérer que trois sphères :

  • la sphère intime dans laquelle l'humain veut perdre contact avec le reste du monde et ne partager s'il le souhaite qu'avec on nombre réduits d'« intimes ». Cet espace est son abri, son refuge. Toute intrusion, même indirecte comme le bruit, les lumières y sont plus ou moins fortement ressenties comme des agressions et de viols d'inimité.
  • À l'opposé, la sphère de liberté, qui permet à chacun de pourvoir se projeter au delà de toute contrainte, sociale ou physique ; du point de vue urbaniste, cela impose le respect de certaines espace non construit et peu peuplé, tel que les espaces verts aménagés ou non.
  • Entre les deux, la sphère sociale est celle ou l'humain évolue pour vivre et faire vivre. Cette sphère est contraignante par ses règles de vie en communauté, d'où la nécessité des deux autres, afin d'assurer le droit à l'évitement.

La politique hôdonne ce doit de respecter et de faire respecter les deux sphères intimes et liberté. Elle doit aussi contribuer au bon fonctionnement de la sphère sociale, garantes des deux autres.

Conséquences politiques

Ces lois orientent tous les autres choix et impose la sortie de tous les système économique dominants et spéculatif par l'usage d'une unité monétaire internationale reconnue dans le système international d'unités SI. Sans cette monnaie, il sera impossible de viser à un commerce équitable, un revenu universel et à la notion de coût écologique. Il sera donc proposé une étude sur ce plan au différentes institutions scientifiques et bureau des mesures, nationaux et internationaux. Il faudra sans doute attendre longtemps pour en voir la réalisation, donc il faut prévoir une phase de transition pour d'une part répondre aux urgences nationales et d'autre part oser être une vitrine internationale.

En phase transitoire, un statut spécial sera demandé à la communauté européenne pour ne pas briser irréversiblement les ponts, mais prendre une relative indépendance expérimentale reconductible. En effet, un revenu minimal sera proposé à toute personne résidant en France sans revenu extérieur ni transfert de ce revenu vers l'extérieur, donc cette période requerra une indépendance de gestion des ressources du pays. Il faut rapeler que dans l'esprit hôdon, je revenu universel est le revenu énergétique offert par la nature à l'humain, chose qu'il ne peut profiter librement dans l'urbanisme actuel.

Pour minimiser les fuites « économiques » et les spéculations qui en découlerait, une partie, voire la totalité, de ce revenu sera donc fournie en biens immobiliers et en services :

Ces services sont réparti en deux grands groupes :

  • Le bien-être : les soins de santé dont la sécurité sociale, la retraite et les phases de repos physiques et/ou intellectuels, tous les secours et toutes les protections.
  • L'intelligence : l'enseignement et le partage des connaissances dont la recherche et les services civiques nationaux associé à un apprentissage (service d'initiation, d'insertion et de réinsertion)

L'activité socio-professionnelle appartient aux deux groupes car elle est vue comme un bien être et une source d'échange de connaissances. Toute personne apte à fournir un travail devrait pouvoir œuvrer dans un domaine qui corresponde à sa personnalité et ses compétences acquises. Toute recherche d'emploi devrait être accompagnée par une activité civique à horaire souple pour permettre les déplacements, les entretiens et les autres tâches administratives qu'imposent le changement de statut. Une formation complémentaire dans ce temps d'activité civique.

Tout organisme requiert pour ses membres une mutualisation pour faire grandir en bien-être l'organisme. Les bénéfices de cette mutualisation doit se reverser sur l'ensemble des membres du dit organisme. Comment le faire, surtout pendant une période transitoire sans doute longue vers le revenu universel, lui même étape vers un revenu universel planétaire ?

Impôt et taxe

Actuellement, deux méthodes sont utilisées pour créer et maintenir certaines fonctions : l'imposition et la taxe.

L'imposition est pervers dans l'esprit hôdon car il touche indistinctement les revenu du travail actif et ceux de la fructifications passive. Cela peut induire des doubles impositions invisibles. De plus, seul le travail actif peut difficilement passer inaperçu. Les règles de calculs sont si complexes que cela permet d'utiliser des moyens de contournement pour réduire l'imposition, mais s'y retrouver dans ce dédale demande une certaine compréhension experte qui n'est pas à la portée de la majorité, c'est à dire, statistuqement les classes dites moyennes. Il en résulte un sentiment d'injustice.

Les taxes sur l'achat semblent plus efficaces et plus « visibles » car elles se payent généralement en temps réel.

Ce qui semble pernicieux et donc injuste est la double mode d'imposition. Un seul système serait plus sain, et la taxations pourrait être plus justes et plus supportables à condition de ne pas taxer les besoins de premières nécessités. Pour compenser l'absence de revenu universel. Dans cette optique, la taxe n'est pas un impôt sur la production d'un service ou d'un bien, mais un impôt sur le capital de l'acheteur qui se manifeste lors de l'achat. Une personne qui achète un bien mille fois plus cher qu'une autre le ferait, est supposée avoir mille fois plus de capital, au moins disponible pour ce bien.

Il y aurait pour cela trois type de taxations :

  • la taxe nulle pour les services minimum ;
  • une taxe « normale » unique et identique pour tous les autres services reçus/donnés et biens achetés/vendus ;
  • une taxe supplémentaire sur les produits menaçant l'équivalent local.

Ces trois taxations, leur taux et leur domaine d'application, seraient évaluées par des organismes contradictoires et indépendant de l'état, ce qui doit être aisément vérifiable par quiconque.

Une autre source de revenu doit être aussi envisagée afin de diminuer au maximum la taxation qui n'est qu'un palliatif. Il s'agirait de réinstaurer toute une série de services publiques rentables qui ont été détricotés par l'Europe, d'où la nécessité réitérée de prendre du recul par rapport à certaines règles européennes. Ces services, au lieu d'avoir été éliminé auraient pu au contraire, devenir européens. Peut-être un jour, mais maintenant l'urgence est autre.

La fonction publique

L'avantage de ces services n'est pas se limiter à devenir une source de revenu, mais aussi d'avoir des actions civiques multiples dont :

  • Absorption rapide de chercheurs d’emploi en son propre sein pour les préparer à une reprise d'activité ;
  • Poids international en normalisation pour défendre les intérêts nationaux et les entreprises indépendantes locales ;
  • Réactivité en cas de nécessité locale : par exemple une entreprise de travaux publique nationale ou d'état pourrait se donner des priorité d'intervention non commerciales pour des constructions d'urgences ;
  • Présence équitable sur le territoire, pour éviter les zone délaissées par les services communs.

Les ressources de l'ensemble de ces services (« de l'ensemble », car certains seront déficitaires, ne fut-ce que la santé, l'enseignement, la recherche et les secours) devront alimenter l'ensemble des services et donc devront être rentables.

Dans cette optique, le fonctionnariat prendra une nouveau visage :

  • Il sera un foyer de très haute qualité professionnelle pouvant vendre leur expertise à des organisme privé ou étrangers ;
  • En même temps, grâce à son excellence, il sera école d'expertise pour les populations désireuses de se perfectionner dans un art sans être soumis au carriérisme ;
  • Par la même occasion, il accueillera les citoyens sans activités rémunérées pour éliminer le chômages et se réorienter professionnellement.
  • Il pourrait faire partie d'un service civique « obligatoire », dans le même état d'esprit que l'internat de hôpitaux pour les médecins.

Les spécificités conduisent les membres qui les partagent à se rassembler pour optimiser certaines actions, au final bénéfique à l'ensemble de l'organisme même très indirectement. C'est vrai partout et pour tout type d'actions. La majorité de ces regroupements doivent être « privés », mais une minorité doit recouvrir l'ensemble du territoire pour le servir dans un esprit d'organisme. On peut comparer la « fonction publique » au sang et à la lymphe qui entretiennent cet organisme ainsi qu'au système nerveux lui recueille et distribue les informations sous l'égide d'un chef d’orchestre qui représente l'entité du dit organisme.

Un tel organisme peut être sujet de nombreuse affections internes et externes.

La résolution des conflits

Selon la loi fondamentales de Hôdo, le respect dû à toute intelligence doit être universel. Or chacun croit en sa vérité, et chacun est en droit de demander ce respect. Cela ne pose aucun problème tant qu'il n'y a pas partage de ressources mis en jeu. Ces ressources sont aussi bien physiques que psychiques. Quelle attitude prendre dans ce cas ?

Cela a une conséquence directe sur l'application de la deuxième loi, le droit à l'abri qui est, il faut insister, autant psychique que physique. Il est impossible d'avoir une loi purement humaniste, car au final, derrière toute transaction, la loi du plus fort l'emporte. Cette force, dans les regroupement civilisés est attribuées à un service d'ordre qui sera la « force » qui épaulera la « justice », celle-ci déterminant comment départager les différente « vérités » mise en jeu par les protagonistes. Ces « vérités », la plupart du temps seront elle même des héritages du passé, gagnés par la force, quelles qu'elle soit : armée, chantage, manipulation...

La justice

Cette justice n'est donc pas elle-même « Vérité », mais une sorte de contrat adaptable selon l'évolution de la société. Toute personne qui s'oppose à ce contrat devient par définition un « hors-la-loi ». La seule manière pour cette dernière de modifier une loi qui ne lui conviendrait pas sans révolte est de rester « loyal » au contrat et de le changer de l'intérieur en utilisant la troisième loi de Hôdo : le consensus ou le hasard.

La justice assistée par la police aura deux fonctions pour se conformer à l’esprit hôdon : empêcher une action ou forcer une remise en question, notions qu’il vaut mieux opposer à celle de la punition. Le but en effet n’est pas de se venger, même pas d’éduquer, mais d’enseigner, certes avec une certaine contrainte parfois pour écouter.

La « punition » ne devrait jamais être autre chose que l’enseignement de la souffrance de l’autre et la réparation, autant que possible, des dégâts. Elle devrait faire partie du processus pédagogique et d’expériences partagées. Ce qui est utile est d’essayer de grandir ensemble, non de détruire tant qu’il n’y a pas de menace mortelle. Autant la force devrait être confiée à ceux qui savent la maîtriser, autant la réparation par la communication requiert une certaine expertise toujours à la lumière des découvertes scientifiques du fonctionnement de l’intelligence. L’art de la pédagogie est un art complexe qui ne s’improvise pas.

Il n’est pas possible de forcer l’apprentissage à celui qui n’en veut pas écouter du tout. Dans ce cas, c’est comme si la personne se renfermait dans un coma cognitif que seule la « gifle » peut réveiller. Mais une gifle, ce n’est pas un coup de poing létal ! Ce n’est pas un affrontement, le but est de secouer pour passer à l’opération suivante, le dialogue. Et là non plus, il ne faut pas que le dialogue soit un coup de poing, une sorte de « consensus » à sens unique : « si tu n’es pas d’accord avec moi, tu le regretteras ! » Le dialogue, s’il a déplacé le combat physique par le psychique en usant de mots en guise d’armes, n’est pas non plus la solution, car la soumission appelle tôt ou tard à la révolte.

De plus, cette justice devrait avoir une ingérence minimum dans la vie privée des citoyens afin de respecter la notion de refuge qui inclus celle de « jardin secret ». La justice se contente de mettre par écrit les contrats que les citoyens demandent au fur et à mesure du développement de l'intelligence collective. Ce n'est pas l'État qui impose, mais la justice qui est à l'écoute tout au long de ses activités diverses avec les citoyens. La justice est au service uniquement de la société et indépendamment des gouvernants.

Enfin, toute « loi » devrait contenir en elle une close de fin, car aucune vérité n'est éternelle. Dans cette optique, toutes les lois seront révisées et comparées aux « valeurs » actualisées de la société tout en respectant obligatoirement les deux lois fondamentales de Hôdo. Ce processus sera renouvelé tous les ans.

La protection de l'abri (sphère intime)

En attendant, la seconde loi de Hôdo, puisqu'elle affirme que chacun a droit à un refuge physique et psychique, personne n'a le droit de chasser quelqu'un d'un abri ou d'envahir ou rendre invivable un espace refuge mental et physique par quelque moyen que ce soit. Donc la justice hôdonne devrait toujours être rendue en fonction de cet impératif.

Si l'espace a été illégalement occupé, la victime doit être indemnisée d'une manière ou l'autre, car la notion de propriété privée, acquit ou loué, devrait faire partie du refuge d'une personne car il constitue l'environnement du refuge.

Il semble sage de limiter ce règlement aux contemporains, la vengeance, surtout par procuration, ne faisant pas partie des comportements hôdons.

L'abri étant un dû, il faut dans tous les cas être à même de loger toutes personnes n'ayant pas ou plus de refuge. La gestion des priorité doit être approuvée de manière consensuelle pour ne pas engendrer des envies ou jalousies, ou tout simplement déshabiller Pierre pour habiller Paul. De plus, un refuge s'inscrit dans un environnement qui doit être en mesure d'accueillir le nouveau venu avec des ressources humaines et matérielles suffisantes. Il ne faut pas confondre refuge provisoire et »chez soi ».

Intérieur (ensemble des sphères)

Un immeuble résidentiel, une résidence, un quartier, une région, une nation sont des refuges, ensembles de sous refuges. La nation est censée établir et maintenir des institutions politiques communes pour une population vivant à l’intérieur d’un territoire donné, y partageant une même culture, une même histoire et un même groupe de langues véhiculaires. Cette culture constitue la trame de l'intelligence et de comportement collectif indispensable à assurer un maintien de sérénité pour protéger le refuge et la vie physique et psychique de chacun. Il ne s'agit pas d'une « vérité » en soi, mais d'un liant qui s'adapte lentement en fonction de l’acquisition de nouvelles ressources et connaissances.

Pour maintenir ce « liant », toute personne sur le territoire français, même en transit, est soumis de manière égalitaire à ses lois sans distinctions aucunes. Ces lois sont censées respecter les 2 lois fondamentales de Hôdo. Si tel n'est pas le cas elles devront être remplacées, voire supprimées. Les lois ont été élaborées par le peuple au cours de son histoire. Même imparfaites, mais néanmoins perfectibles, elles sont un contrats auxquels souscrivent tous les nouveaux habitants.

Le respect des traditions et des coutumes françaises seront obligatoires pour tout long séjour. Cela commence par l'acquisition de la langue parlée. Toute personne qui adhère à cet état d'esprit est de fait française indépendamment de ses origines. Néanmoins, les traditions et coutumes variant d'une région à une autre, d'une époque à une autre et n'étant pas nécessairement ni écrite ni officiellement enseignée, seule le ressenti peut servir d'« alarme ». Une alarme n'a aucune valeur « morale », mais ne pas en tenir compte contrevient à la première loi de Hôdo.

Le ressources nationales n'étant ni inépuisables ni disponibles à tout instant dans un bref délai, il faudra instaurer trois types de droit de séjours avec leur visa adéquat.

Le séjour touristique ou de transit ne requerrait pas de visa, la durée de séjour est inférieur à un an. Pendant cette période, seuls les secours de premières nécessités seront accordée, mais non les autres droits liés à la citoyenneté. La personne devra obligatoirement avoir un visa de séjour long avant l'expiration du droit de visite pour rester plus longtemps sinon il sera reconduit dans son pays d'origine ou par défaut dans le pays de son dernier transit.

Le visa longue durée devrait être renouvelable annuellement. Il accorde les droits français pendant cette période. S'il n'est pas renouvelé, la personne bascule dans la situation de séjour de transit.

Le nombre de visa de séjour de longue durée seraient probablement limité et adapté en fonction des ressources de l'état. Il s'en suit que l'attribution répondrait à des priorités. Les étudiants, les réfugiés reconnus et les possesseurs d'un contrat d'activité auraient la priorités.

Après plusieurs visa de longue durée, il sera possible de postuler à obtenir la nationalité. Celle-ci sera obligatoirement présentée par un groupe de parrainage qui évaluera la validité de la requête.

Communautarisme et mixité

« Qui se ressemble s'assemble » dit-on, et c'est vrai en toute circonstance, partout sur la planète et à toute époque. Le gens ont tendance à se retrouver entre ceux qui partage le même « refuge » psychique dont les fondations repose sur tout le « langage maternel », un langage non seulement parlé, mais aussi et peut-être surtout les non dits résultant d'une culture, de croyances, de comportements, de « complexes » psychique hérités par mimétisme, formatage inconscients... Le communautarisme selon les deux lois de Hôdo n'est donc pas nécessairement condamnable : il est le besoin de se sentir à l'aise dans un environnement non hostile ou du moins compréhensif (2e loi) dans lequel l'intelligence s'est formée (1re loi).

Par contre, le risque dans un état-nation est la transformation d'une communauté physiquement localisée en ghetto.

Il existe deux notions de ghetto : celle qui refuse la cohabitation avec le reste de la population et celle qui est un confinement forcé prison. La deuxième est incompatible avec la deuxième loi qui dit que chacun à droit à un refuge ,mais pas une prison, car la notion d'évitement et de fuite n'est pas respectée.

La première est plus délicate, en effet, autant la notions de « réserve » pourrait être comprise si telle était la volonté de chacun, autant un État dans l'État peut devenir une source de conflits pouvant se solder en « emprisonnement ». Le rassemblement communautaire s'accompagne souvent d'une prise de possession d'un espace déjà occupé en tant que refuge. Les anciens habitants sont souvent poussés dehors s'il ne soumettent pas à la nouvelle forme de pensée qui s'installe, ce qui viole la deuxième loi de Hôdo. Autant il est enrichissant pour tous qu'une communauté ajoute son intelligence à celle qui préexiste autant il est dommageable d'effacer cette dernière en vertu de la première loi de Hôdo.

L'une des parades imaginée pour éviter le problème de la créations de « quartiers fermés » serait la mixité sociale, mais il est à craindre que cette solution soit inefficace car ce n'est pas le mélange de proximité qui résout les problèmes comportementaux qui sont la source des conflits. En effet, le comportement est « le » problème, car ce qui est anodin, voire bénéfique, pour l'un peut être malvenu, voire agressif, pour l'autre. Selon la première loi de Hôdo personne n'a ni tord ni raison. Le seul critère qui peut donner du poids à un comportement plus qu'à un autre est l'antériorité du domaine occupé, conséquence de la deuxième loi. La difficulté réside essentiellement dans la communications et cette dernière doit être constructive et non conflictuelle. Or il y un endroit où la communication est synergique : les lieux d'activités, qu'ils soient professionnel ou non, rémunéré ou bénévole. Il vaut donc mieux privilégier les activités menées en communs.

Laïcité

Agir ensemble impose souvent une relative homogénéité comportementale, car pour créer ensemble, il faut un certain protocole, un même langage, un certain jeu de normes qui permettent les échanges. Or les protocoles, les normes, les modus vivendi sont fortement influencés par les convictions acquises au cours de la vie, convictions de tout types : scientifiques, philosophiques, religieuses, politiques. Ces modes de pensées peuvent rentrer en conflit pour la raison qui mènent le monde, la Domination avec ses « certitudes », ses « vérité unique ».

La laïcité a été introduite pour privilégié le mode de domination basée sur la politique plutôt que sur celle des religions. La politique peut mieux s'adapter au desiderata des dominants que les religions plus contraignantes, car on ne change pas de dieux à chaque mort du roi, chaque élection, chaque coup d'état.

La laïcité à l'origine n'était pas prévue pour des conflit interreligieux dans laquelle il faut ajouter comme religion, l'athéisme. Il s'en suit un flou qui laisse l'interprétation libre autour de la notion de prosélytisme ou propagande. Cette notion est d'autant plus floue que chacun essaie de propager ses idées pour étendre sont champs de domination. Or la propagation d'idées concerne tous les acteur de la vie social. Il faudrait donc étendre la notion de « laïcité » à celle de « neutralité » en général concernant toutes lespropagandes, mais là, on risquerait de tomber dans le travers des censures, un autre outil de domination.

En outre, plus efficace que la propagande, la manipulation mentale qui érige les prisons dans la tête est encore plus néfaste, car non visible, donc difficilement controversable.

Pour palier à tous ces risques, le projet Hôdo a prévu une loi en appui aux deux précédente : « le consensus ou le hasard ». Cette loi permettrait d'obtenir une neutralité « bienveillante », lors de tous les conflits comportementaux.

Le consensus serait la règles habituelle de tous les contrats, dans quelque domaines que ce soit et à quelque taille de parties prenantes. Dans un premier temps, elle tenterait de permettre au différente partie en question d'exposer et de défendre leurs conceptions. La présence de modérateurs indépendants ou équitablement dépendants seraient probablement présents pour atténuer les réactions purement émotives. Ensuite, un terrain neutre serait défini et serait suivit contractuellement, donc soumis à la justice et sa police.

Il arrivera sûrement des cas, où le consensus sera lent à obtenir et néanmoins qu'une réponse soit rapidement voulue. Dans ce cas, il sera proposé que chaque élément du contrat n'obtenant pas de consensus stricto sensu soit aléatoirement accepté ou refusé. Cette attitude a pour but de rapidement avancer, permettre une période d'essai et ne pas soumettre le choix à la volonté du plus dominant escamotant ainsi toute émergence de nouvelles solutions.

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