Lapin Blanc
Un article de Livingstone.
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C’est pourquoi Hôdo préconise l’acratie, c’est-à-dire une hiérarchie fonctionnelle incontournable au bon fonctionnement de la plupart des organismes, mais une absence de monopole de pouvoirs. | C’est pourquoi Hôdo préconise l’acratie, c’est-à-dire une hiérarchie fonctionnelle incontournable au bon fonctionnement de la plupart des organismes, mais une absence de monopole de pouvoirs. | ||
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+ | Il est possible de créer d’autres structures politiques. Malheureusement, toutes n’existent actuellement que grâce à un puissant apport de moyen matériel et parfois en plus de vies humaines. Alors, comment faire avec Hôdo ? Nous ferons comme pour le logiciel libre et comme pour d’autres projets tels que Wikipédia. Au passage, c’est aussi une opportunité qui montre que l’intelligence ne connaît pas les frontières physiques. | ||
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+ | Comment faire précisément dans un cas comme Hôdo ? Maintenir un forum indépendant est coûteux, non seulement en moyen matériel, mais aussi en présence humaine, surtout à l’heure des cyberattaques de tout genre. Mais il existe des services qui le permettent un tel emploi : Facebook entre autres. C’est une voie, surtout pour faire germer le projet. | ||
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+ | Pour faire de « Hôdo » un parti, faut-il changer son nom pour le remplacer par quelque chose de plus « in », de plus « politiquement convainquant » ou tout simplement de plus parlant, dans le genre : « en route », « résistance », « le peuple », « l’acratie »... ? Le seul slogan qui conviendrait à Hôdo serait éventuellement « humains », mais cela serait très présomptueux et pas dans l’esprit respectueux de Hôdo qui refuserait de tomber dans une partisanerie sectaire qui taxerait de « mauvais » humains ceux qui ne partageraient pas les mêmes idées. « Hôdo » a été originellement choisi pour son sens premier : paradis que vous méritez par votre action pour le créer. Mais en se libérant de l’idéogramme originel, « Hôdo » peut être compris comme « la voie de l’information », ce qui correspond à l’époque actuelle où les échanges de connaissances sont bien plus développés que par le passé. Cela peut apporter de plus en plus d’égalité entre tous les habitants de la planète quant au savoir, même si ce dernier peut être encombré de scories. Il est sans doute présomptueux de dire qu’il y a plus de désinformation. C’est sûrement vrai en valeur absolue, mais peut-être pas en valeur relative vu le nombre d’informations partagées et le nombre de personnes y accédant. | ||
+ | L’avantage du nom « Hôdo », c’est qu’il n’a aucune connotation politique connue. Il est donc libre comme le vent. Par contre faut-il dire « parti Hôdo », « projet Hôdo » ou « Hôdo » tout court ? Par paresse « Hôdo », tout court est pratique. « Projet Hôdo » me semble plus approprié, mais « Parti Hôdo » s’impose peut-être pour entrer en politique. | ||
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+ | Il faut noter au passage que « Hô » peut aussi se traduire « méthode ». Il en faudra. Il faut obligatoirement des chefs d’orchestre, des commandants des pompiers, des capitaines de vaisseau... à toute roue, il faut un moyeu. L’acratie ne rejette pas la hiérarchisation fonctionnelle, elle est par contre opposée à toute forme de Domination tenant à soumettre par la force physique ou non un modèle de vie comme vérité unique ou comme seul moyen de survie. | ||
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+ | Donc, si le « parti » Hôdo se présente à des élections, il lui faudra un nom de candidat, car les règles de notre démocratie imposent un nom de personne physique éligible. Quel nom de candidat mettre quand on est acratique ? | ||
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Version du 16 mai 2017 à 11:52
Et si, au lieu de voter blanc, nul ou de s’abstenir, on votait pour toute autre chose ?
Si au lieu de voter pour un « représentant » de la nation qui, dans le meilleur des cas, n’oublie pas ceux de son parti, ses supporters, et sa cour ; si au lieu de voter pour un « Dominant » qui croit être le seul détenteur de la seule vérité à imposer à une masse informe, soupe humaine réduite à des répartitions statistiques dans lesquelles l’humain lui-même n’y est même plus un numéro, à la rigueur un échantillon ; si au lieu de voter pour un individu et son appareil, on votait pour l’humanité ?
L’acratie
Nous sommes tous, sans exception, et je ne m’exclus pas de ce « tous », comme le font de nombreux prophètes de moralité, des Dominants en herbes. De même, nous sommes tous plus ou moins des adorateurs de Dominants, car ça nous arrange bien.
Mais le Dominant n’obéit qu’à sa vérité, la sienne, celle qu’il a dans sa petite boîte crânienne. Certes, il offre son expertise de synthèse et de gestion qui sont parfois d’une grande qualité, mais il ne s’arrête en général jamais à cette compétence. Son pouvoir ne s’arrête malheureusement jamais à la notion de domination fonctionnelle, et toujours il essaie de fabriquer son univers en l’imposant au soumis, « théoriquement » et « élégamment dit », aux électeurs.
Le système démocratique a cru résoudre ce problème en faisant cohabiter les tendances opposées, comme le frein et l’accélérateur du véhicule, la direction à gauche ou à droite. Sage conception, car l’Univers lui-même n’existe que par ces antagonismes : sans force de répulsion, il n’y aurait pas l’expansion de l’univers qui ne serait qu’un immortel trou noir, et sans force d’attraction il n’y aurait pas les soleils, les planètes et la vie dessus.
Mais hélas, l’esprit dominant s’accommode très mal du partage du pouvoir. Alors nos démocraties se comportent comme des monarchies sectaires à durée déterminée. Imaginez votre voiture devant rouler pendant un certain temps sans freins, puis, pour respecter l’alternance, avec les freins, mais sans accélérateur. Il ne faut pas être sorti de l’ENA pour deviner que vous n’irez pas loin dans un cas et que vous n’éviterez pas les accidents dans le second.
Alors des Dominants imaginent que la solution est au milieu. Même si ce n’est pas pour « ratisser large », ce type de Dominant sera confronté à un problème récurant : le dilemme. S’il tergiverse, hésite, doute, il conduira inévitablement les affaires, la nation en l’occurrence, dans l’abîme d’un ressenti d’abandon, source de désespoir, d’abus dans les zones d’ombre, et donc de colères... Le soumis n’accepte la dominance qu’au prix de la sécurité. Or, si le dominant tranche, il sera peu à peu et plus ou moins vite en train d’endosser la tunique de dictateur. Il trahira alors la notion de démocratie et les dissensions resurgissent encore plus violemment.
C’est pourquoi Hôdo préconise l’acratie, c’est-à-dire une hiérarchie fonctionnelle incontournable au bon fonctionnement de la plupart des organismes, mais une absence de monopole de pouvoirs.
Il est possible de créer d’autres structures politiques. Malheureusement, toutes n’existent actuellement que grâce à un puissant apport de moyen matériel et parfois en plus de vies humaines. Alors, comment faire avec Hôdo ? Nous ferons comme pour le logiciel libre et comme pour d’autres projets tels que Wikipédia. Au passage, c’est aussi une opportunité qui montre que l’intelligence ne connaît pas les frontières physiques.
Comment faire précisément dans un cas comme Hôdo ? Maintenir un forum indépendant est coûteux, non seulement en moyen matériel, mais aussi en présence humaine, surtout à l’heure des cyberattaques de tout genre. Mais il existe des services qui le permettent un tel emploi : Facebook entre autres. C’est une voie, surtout pour faire germer le projet.
Pour faire de « Hôdo » un parti, faut-il changer son nom pour le remplacer par quelque chose de plus « in », de plus « politiquement convainquant » ou tout simplement de plus parlant, dans le genre : « en route », « résistance », « le peuple », « l’acratie »... ? Le seul slogan qui conviendrait à Hôdo serait éventuellement « humains », mais cela serait très présomptueux et pas dans l’esprit respectueux de Hôdo qui refuserait de tomber dans une partisanerie sectaire qui taxerait de « mauvais » humains ceux qui ne partageraient pas les mêmes idées. « Hôdo » a été originellement choisi pour son sens premier : paradis que vous méritez par votre action pour le créer. Mais en se libérant de l’idéogramme originel, « Hôdo » peut être compris comme « la voie de l’information », ce qui correspond à l’époque actuelle où les échanges de connaissances sont bien plus développés que par le passé. Cela peut apporter de plus en plus d’égalité entre tous les habitants de la planète quant au savoir, même si ce dernier peut être encombré de scories. Il est sans doute présomptueux de dire qu’il y a plus de désinformation. C’est sûrement vrai en valeur absolue, mais peut-être pas en valeur relative vu le nombre d’informations partagées et le nombre de personnes y accédant. L’avantage du nom « Hôdo », c’est qu’il n’a aucune connotation politique connue. Il est donc libre comme le vent. Par contre faut-il dire « parti Hôdo », « projet Hôdo » ou « Hôdo » tout court ? Par paresse « Hôdo », tout court est pratique. « Projet Hôdo » me semble plus approprié, mais « Parti Hôdo » s’impose peut-être pour entrer en politique.
Il faut noter au passage que « Hô » peut aussi se traduire « méthode ». Il en faudra. Il faut obligatoirement des chefs d’orchestre, des commandants des pompiers, des capitaines de vaisseau... à toute roue, il faut un moyeu. L’acratie ne rejette pas la hiérarchisation fonctionnelle, elle est par contre opposée à toute forme de Domination tenant à soumettre par la force physique ou non un modèle de vie comme vérité unique ou comme seul moyen de survie.
Donc, si le « parti » Hôdo se présente à des élections, il lui faudra un nom de candidat, car les règles de notre démocratie imposent un nom de personne physique éligible. Quel nom de candidat mettre quand on est acratique ?
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