Les péchés des ancêtres

 

Un article de Livingstone.

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'''Les péchés des ancêtres'''<sup>[[#note_1|[1]]]</sup>
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Il y a quelque 250 000 ans, l'homme de Neandertal commençait à peupler l'Europe. Leur colonisation aurait peut-être en fait commencé il y a 600 000 ans...
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Puis, pour une raison inconnue, l'espèce disparut avant 28 000 ans pour s'effacer devant l’Homo sapiens moderne apparu en Afrique il y a quelque 200 000 ans. La disparition est complètement inexpliquée et il est impossible actuellement de savoir si ce dernier Homo en fut responsable.
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les pêchés des Ancêtres (Gabriel Knight: The Sins of the Fathers)
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Parmi tous les territoires européens, la Belgique et ses environs semblent être un lieu de passage et de mélange de populations intéressant. Elle est déjà à la frontière entre deux sous-espèces, l'une occupant le nord de l'Europe (Scandinavie, Écosse, Irlande), et l'autre le centre (Nord de la France, centre de l'Allemagne, Pologne...). À cette même époque, il y a quelque 10 000, des migrations issues du proche Orient viennent s'implanter dans le sud.
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Il y a quelque 250 000 ans, l'homme de Néendertal commençait à peupler l'Europe. Leur colonisation aurait peut-être en fait commencé il y 600 000 ans...
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Toujours au niveau de la Belgique, une autre division apparaît au IVe millénaire avant notre ère, culturelle celle-là, voire linguistique : le néolithique occidental et le néolithique danubien. À cette intersection se trouvera la future Belgica décrite par Jules César : une gaule mélange de Celtes et de Germains, s'étendant du nord de la Seine à l'ouest des Pays bas. Selon les écrits de César, il est probable que les Gaulois belges étaient mélangés à ceux du sud de l'Angleterre.
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Puis, pour une raison inconnue, l'espèce disparut avant 28 000 ans pour s'effacer devant l’Homo sapiens moderne apparu en Afrique il y a quelque 200 000 ans. La disparition est complètement inexpliquée et il est impossible actuellement de savoir si ce dernier Homo en fut responsable.
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Parmi tous les territoires européens la Belgique et ses environs semblent être un lieu de passage et de mélange de population intéressant. Elle est déjà à la frontières entre deux sous-espèces, l'une occupant le nord de l'Europe (Scandinavie, Écosse, Irlande) et l'autre le centre (Nord de la France, centre de l'Allemagne, Pologne...). A cette même époque, il y a quelque 10 000, des migrations issues du proche Orient viennent s'implanter dans le Sud.
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La conquête romaine effaça presque complètement la langue gauloise et donna naissance à une nouvelle ethnie : les Gallo-Romains.
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Toujours au niveau de la Belgique, une autre division apparaît au IVe millénaire avant notre ère, culturelle celle-là, voire linguistique: le néolithique occidental et le néolithique danubien. A cette intersection se trouvera la future Belgica décrite par Jules César: une gaule mélange de Celtes et de Germains, s'étendant du nord de la Seine à l'ouest des Pays Bas. Selon les écrits de César il est probable que les gaulois belges était mélangés à celle de sud de l'Angleterre.
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Les grandes invasions commencent au IIIe siècle après Jésus-Christ, quand les Francs, les Alamans, les Saxons, les Huns, les Avars, les Bulgares, les Goths et les Vandales se rencontrent, envahissent, pillent et déstabilisent l'Empire romain dont la gaule Belgique. Elles ont pris fin au Ve siècle en France, avec l'établissement des royaumes francs.
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La conquête romaine effaça presque complètement la langue gauloise et donna naissance à une nouvelle ethnie: les gallo-romains.
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Les Francs du début du Ier millénaire parlaient des dialectes du groupe linguistique dit bas allemand, groupe à l'origine du néerlandais et du flamand et pourtant, ils sont à l'origine du « '''''Franç'''''ais ». Au Xe siècle, l'arrivée au pouvoir d'une dynastie saxonne, les Ottoniens, en Germanie, et celle des Capétiens en Francie occidentale marquent la fin de la dynastie des Francs. Mais le terme « franc » reste toutefois en usage pour distinguer les habitants de la France durant le Moyen Âge et c'est par le nom de « franj » que les chroniqueurs arabes décrivent au XIIIe siècle les croisés.
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"C'est en 254 que les Francs débutent leurs incursions sur le sol romain. au même moment, les Alamans attaquent une nouvelle fois le limes qu'ils franchissent et ravagent la Gaule Belgique. "
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D'autres conquérants, les Normands, qui sont actuellement les habitants de la Normandie, partirent pour l’Angleterre, l’Italie et la Terre sainte. À l’origine, les « hommes du Nord », les « Nort(h)manni » d'après un terme francique latinisé, sont des Vikings venus de Scandinavie, ravageant les côtes de tout l’Occident avant de s’installer en Normandie, d’où certains partiront, plus tard,
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"Historiquement les Francs du début du Ier millénaire (bien avant Charlemagne) parlaient des dialectes du groupe linguistique dit bas allemand, groupe à l'origine du néerlandais, "
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Les autres Vikings continueront leur chemin, s’aventurant jusqu’au cœur de la Méditerranée, pénétrant loin dans les terres de l’Est, poussant jusqu’en Orient, traversant l’Atlantique, découvrant l’Islande, le Groenland, Terre-Neuve, mais également les côtes du Canada et de l'est de l’Amérique du Nord, essentiellement de la fin du VIIIe siècle au XIe siècle.
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"Au Xe siècle, l'arrivée au pouvoir d'une dynastie saxonne, les Ottoniens, en Germanie, et celle des Capétiens en Francie occidentale marquent la fin de la dynastie des Carolingiens. Le terme Francs reste toutefois en usage pour distinguer les habitants de la France durant le Moyen Âge et c'est par le nom de franj que les chroniqueurs arabes décrivent au XIIIe siècle les croisés."
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Cette population scandinave est majoritairement originaire du Danemark, mais aussi de la Norvège et de ses possessions (d’Irlande notamment) et de quelques bandes venues de Suède. Ces guerriers vikings viennent dans la plus grande majorité des cas, seuls, prenant de gré ou de force des femmes du pays pour épouses et/ou concubines sinon ils viennent avec de nombreuses femmes et esclaves celtes.
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"Les grandes invasions commencent au IIIe siècle après Jésus-Christ, quand les Francs, les Alamans, les Saxons, les Huns, les Avars, les Bulgares, les Goths et les Vandales rencontrent, envahissent, pillent et déstabilisent l'Empire romain. Elles ont pris fin au Ve siècle en France, avec l'établissement des royaumes francs,"
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Pourquoi cette petite histoire bien mieux expliquée et détaillée par exemple sur Wikipédia<sup>[[#note_2|[2]]]</sup> ? Tout simplement, pour démontrer combien il peut être dommageable pour la paix, celle des citoyens, de toujours déterrer le passé pour enterrer le futur.
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"Les Normands sont actuellement les habitants de la Normandie, mais ce terme a désigné à l’origine les « hommes du Nord », les « Nort(h)manni » d'après un terme francique latinisé, les Vikings venus de Scandinavie, ravageant les côtes de tout l’Occident avant de s’installer en Normandie, d’où certains partiront, plus tard, pour l’Angleterre, l’Italie et la Terre sainte.
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Un Belge, tel qu'il est résumé ici brièvement sur 600 000 ans, devrait se réclamer de quelle race, de quelle population envahie, martyrisée... Quels gènes peuvent lui dire quelles sont ses origines ? N'en reste-t-il pas un peu d'anciens « visiteurs » ? Ne partage-t-il pas accidentellement des « souvenirs » de Jules César, Attila, Napoléon ou Hitler ? En voyant ses origines, on peut même se poser la question de savoir ce qui sépare un Flamand d'un Wallon...
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Cette histoire belge est pourtant l'histoire de tous les peuples de la Terre, chacun avec leurs ancêtres, tous des envahisseurs à l'exception de pionniers...
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<u>Notes:</u>
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Les autres Vikings continueront leur chemin, s’aventurant jusqu’au cœur de la Méditerranée, pénétrant loin dans les terres de l’Est, poussant jusqu’en Orient, traversant l’Atlantique, découvrant l’Islande, le Groenland, Terre-Neuve, mais également les côtes du Canada et de l'est de l’Amérique du Nord, essentiellement de la fin du VIIIe siècle au XIe siècle."
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<span id="note_1">1.- Petit clin d'oeil au titre du jeu « [https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Knight:_The_Sins_of_the_Fathers Gabriel Knight: The Sins of the Fathers] »</span><br/>
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<span id="note_2">2.- Principale source de cet article.</span><br/>
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"La population scandinave qui s’implante dans le duché est majoritairement originaire du Danemark, mais une minorité non négligeable est originaire de la Norvège, que ce soit du royaume ou des possessions norvégiennes (d’Irlande notamment) : ces Norvégiens se fixent principalement dans le nord de la péninsule du Cotentin. Quelques bandes varègues venues de Suède s’installent également en Normandie. Ces guerriers vikings viennent dans la plus grande majorité des cas, seuls, prenant de gré ou de force des femmes du pays pour épouses et/ou concubines. Certains Vikings, principalement des Norvégiens d’Irlande viennent avec de nombreuses femmes et esclaves celtes."
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"Historiquement les Francs du début du Ier millénaire (bien avant Charlemagne) parlaient des dialectes du groupe linguistique dit bas allemand, groupe à l'origine du néerlandais, entre autres."
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Version actuelle

Les péchés des ancêtres[1]

Il y a quelque 250 000 ans, l'homme de Neandertal commençait à peupler l'Europe. Leur colonisation aurait peut-être en fait commencé il y a 600 000 ans... Puis, pour une raison inconnue, l'espèce disparut avant 28 000 ans pour s'effacer devant l’Homo sapiens moderne apparu en Afrique il y a quelque 200 000 ans. La disparition est complètement inexpliquée et il est impossible actuellement de savoir si ce dernier Homo en fut responsable.

Parmi tous les territoires européens, la Belgique et ses environs semblent être un lieu de passage et de mélange de populations intéressant. Elle est déjà à la frontière entre deux sous-espèces, l'une occupant le nord de l'Europe (Scandinavie, Écosse, Irlande), et l'autre le centre (Nord de la France, centre de l'Allemagne, Pologne...). À cette même époque, il y a quelque 10 000, des migrations issues du proche Orient viennent s'implanter dans le sud.

Toujours au niveau de la Belgique, une autre division apparaît au IVe millénaire avant notre ère, culturelle celle-là, voire linguistique : le néolithique occidental et le néolithique danubien. À cette intersection se trouvera la future Belgica décrite par Jules César : une gaule mélange de Celtes et de Germains, s'étendant du nord de la Seine à l'ouest des Pays bas. Selon les écrits de César, il est probable que les Gaulois belges étaient mélangés à ceux du sud de l'Angleterre.

La conquête romaine effaça presque complètement la langue gauloise et donna naissance à une nouvelle ethnie : les Gallo-Romains.

Les grandes invasions commencent au IIIe siècle après Jésus-Christ, quand les Francs, les Alamans, les Saxons, les Huns, les Avars, les Bulgares, les Goths et les Vandales se rencontrent, envahissent, pillent et déstabilisent l'Empire romain dont la gaule Belgique. Elles ont pris fin au Ve siècle en France, avec l'établissement des royaumes francs.

Les Francs du début du Ier millénaire parlaient des dialectes du groupe linguistique dit bas allemand, groupe à l'origine du néerlandais et du flamand et pourtant, ils sont à l'origine du « Français ». Au Xe siècle, l'arrivée au pouvoir d'une dynastie saxonne, les Ottoniens, en Germanie, et celle des Capétiens en Francie occidentale marquent la fin de la dynastie des Francs. Mais le terme « franc » reste toutefois en usage pour distinguer les habitants de la France durant le Moyen Âge et c'est par le nom de « franj » que les chroniqueurs arabes décrivent au XIIIe siècle les croisés.

D'autres conquérants, les Normands, qui sont actuellement les habitants de la Normandie, partirent pour l’Angleterre, l’Italie et la Terre sainte. À l’origine, les « hommes du Nord », les « Nort(h)manni » d'après un terme francique latinisé, sont des Vikings venus de Scandinavie, ravageant les côtes de tout l’Occident avant de s’installer en Normandie, d’où certains partiront, plus tard,

Les autres Vikings continueront leur chemin, s’aventurant jusqu’au cœur de la Méditerranée, pénétrant loin dans les terres de l’Est, poussant jusqu’en Orient, traversant l’Atlantique, découvrant l’Islande, le Groenland, Terre-Neuve, mais également les côtes du Canada et de l'est de l’Amérique du Nord, essentiellement de la fin du VIIIe siècle au XIe siècle.

Cette population scandinave est majoritairement originaire du Danemark, mais aussi de la Norvège et de ses possessions (d’Irlande notamment) et de quelques bandes venues de Suède. Ces guerriers vikings viennent dans la plus grande majorité des cas, seuls, prenant de gré ou de force des femmes du pays pour épouses et/ou concubines sinon ils viennent avec de nombreuses femmes et esclaves celtes.

Pourquoi cette petite histoire bien mieux expliquée et détaillée par exemple sur Wikipédia[2] ? Tout simplement, pour démontrer combien il peut être dommageable pour la paix, celle des citoyens, de toujours déterrer le passé pour enterrer le futur.

Un Belge, tel qu'il est résumé ici brièvement sur 600 000 ans, devrait se réclamer de quelle race, de quelle population envahie, martyrisée... Quels gènes peuvent lui dire quelles sont ses origines ? N'en reste-t-il pas un peu d'anciens « visiteurs » ? Ne partage-t-il pas accidentellement des « souvenirs » de Jules César, Attila, Napoléon ou Hitler ? En voyant ses origines, on peut même se poser la question de savoir ce qui sépare un Flamand d'un Wallon...


Cette histoire belge est pourtant l'histoire de tous les peuples de la Terre, chacun avec leurs ancêtres, tous des envahisseurs à l'exception de pionniers...


Notes:

1.- Petit clin d'oeil au titre du jeu « Gabriel Knight: The Sins of the Fathers »
2.- Principale source de cet article.

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