Gaïa

 

Un article de Livingstone.

(Différences entre les versions)
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'''Gaïa, Pachamama, Terre mère..., Terra'''
'''Gaïa, Pachamama, Terre mère..., Terra'''
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Si nous étions à bord d'un vaisseau loin de toute terre ferme et sans savoir pour combien de temps, il semblerait idiot de le saccager. Les naufragés de la Méduse étaient capable de s'entretuer, pas de couler leur radeau. Et pourtant, c'est ce que nous sommes capable de faire avec ce vaisseau qui vogue dans l'espace et que l'on nomme Terre.
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Si nous étions à bord d'un vaisseau loin de toute terre ferme et sans savoir pour combien de temps, il semblerait idiot de le saccager. Les naufragés de la Méduse étaient capables de s'entretuer, non de couler leur radeau. Et pourtant, c'est ce que nous sommes capables de faire avec ce vaisseau qui vogue dans l'espace et que l'on nomme Terre.
Les anciens adoraient cette planète au point de la diviniser et de l'assimiler à la mère nourricière.
Les anciens adoraient cette planète au point de la diviniser et de l'assimiler à la mère nourricière.
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Mais aujourd'hui sont statut divin s'est effacé pour laisser place à celui d'objet appartenant au domaine public. Or, d'une part, les sociétés consuméristes et donc individualistes (deux individus séparés consomment plus) vantent le respect exacerbé de la propriété privée au détriment des ressources partagées. D'autre part, des groupes ne participant pas aux partages normalisés des richesses considèrent les biens publics comme des "symboles" à détruire. L'un comme l'autre considèrent le bien public comme leur "bac à sable". Malheureusement, la planète n'est pas un terrain de jeux et de tests où l'on peut tout effacer pour tout recommencer.
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Mais aujourd'hui, son statut divin s'est effacé pour laisser place à celui d'objet appartenant au domaine public. Or, d'une part, les sociétés consuméristes et donc individualistes (deux individus séparés consomment plus) vantent le respect exacerbé de la propriété privée au détriment des ressources partagées. D'autre part, des groupes ne participant pas aux partages normalisés des richesses considèrent les biens publics comme des « symboles » à détruire. L'un comme l'autre considère le bien public comme leur « bac à sable ». Malheureusement, la planète n'est pas un terrain de jeux et de tests où l'on peut tout effacer pour tout recommencer.
On peut prendre la fuite d'un Titanic, et survivre à la panique et au froid, mais même avec beaucoup de chance on ne peut pour l'instant quitter la Terre.
On peut prendre la fuite d'un Titanic, et survivre à la panique et au froid, mais même avec beaucoup de chance on ne peut pour l'instant quitter la Terre.
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Combien de temps serons nous en sécurité sur ce vaisseau qui nous emmène dans un voyage qui de toute manière aura une fin. En attendant, de pouvoir créer des canots de sauvetage, sachons éviter une fin prématurée du berceau de l'humanité.
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Combien de temps serons-nous en sécurité sur ce vaisseau qui nous emmène dans un voyage qui de toute manière aura une fin ? En attendant, de pouvoir créer des canots de sauvetage, sachons éviter une fin prématurée du berceau de l'humanité.
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Certains penseurs ont imaginé que la Terre serait une entité supérieure à l'humanité tout en étant point divinisée: c'est l'hypothèse Gaïa. Le concept n'est pas nécessairement bien accueilli (désaccords sur les arguments et leurs interprétations…) mais l'idée a ceci d'originale c'est qu'elle donne du poids à la synergie pour maintenir la Terre. Si l'objectif était de développer une "Gaïa" où toute l'humanité serait participante, alors peut-être que cette planète serait un Éden qui nous permettrait d'aller plus loin en avant vers l'infini...
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Certains penseurs ont imaginé que la Terre serait une entité supérieure à l'humanité tout en n’étant point divinisée : c'est l'hypothèse Gaïa. Le concept n'est pas nécessairement bien accueilli (désaccords sur les arguments et leurs interprétations…), mais l'idée a ceci d'original qu'elle donne du poids à la synergie pour maintenir la Terre. Si l'objectif était de développer une « Gaïa » où toute l'humanité serait participante, alors peut-être que cette planète serait un Éden qui nous permettrait d'aller plus loin en avant vers l'infini...
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L'idée serait peut-être d'apprendre partout sur Terre un "civisme planétaire".
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L'idée serait peut-être d'apprendre partout sur Terre un « civisme planétaire » indépendant des traditions locales, et comme des normes consensuelles.

Version du 9 juin 2010 à 18:31

Cet article est une ébauche

Gaïa, Pachamama, Terre mère..., Terra

Si nous étions à bord d'un vaisseau loin de toute terre ferme et sans savoir pour combien de temps, il semblerait idiot de le saccager. Les naufragés de la Méduse étaient capables de s'entretuer, non de couler leur radeau. Et pourtant, c'est ce que nous sommes capables de faire avec ce vaisseau qui vogue dans l'espace et que l'on nomme Terre.

Les anciens adoraient cette planète au point de la diviniser et de l'assimiler à la mère nourricière.

Mais aujourd'hui, son statut divin s'est effacé pour laisser place à celui d'objet appartenant au domaine public. Or, d'une part, les sociétés consuméristes et donc individualistes (deux individus séparés consomment plus) vantent le respect exacerbé de la propriété privée au détriment des ressources partagées. D'autre part, des groupes ne participant pas aux partages normalisés des richesses considèrent les biens publics comme des « symboles » à détruire. L'un comme l'autre considère le bien public comme leur « bac à sable ». Malheureusement, la planète n'est pas un terrain de jeux et de tests où l'on peut tout effacer pour tout recommencer.

On peut prendre la fuite d'un Titanic, et survivre à la panique et au froid, mais même avec beaucoup de chance on ne peut pour l'instant quitter la Terre.

Combien de temps serons-nous en sécurité sur ce vaisseau qui nous emmène dans un voyage qui de toute manière aura une fin ? En attendant, de pouvoir créer des canots de sauvetage, sachons éviter une fin prématurée du berceau de l'humanité.

Certains penseurs ont imaginé que la Terre serait une entité supérieure à l'humanité tout en n’étant point divinisée : c'est l'hypothèse Gaïa. Le concept n'est pas nécessairement bien accueilli (désaccords sur les arguments et leurs interprétations…), mais l'idée a ceci d'original qu'elle donne du poids à la synergie pour maintenir la Terre. Si l'objectif était de développer une « Gaïa » où toute l'humanité serait participante, alors peut-être que cette planète serait un Éden qui nous permettrait d'aller plus loin en avant vers l'infini...

L'idée serait peut-être d'apprendre partout sur Terre un « civisme planétaire » indépendant des traditions locales, et comme des normes consensuelles.