Domination

 

Un article de Livingstone.

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« Tant qu'on n'aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent et tant que l'on n'aura pas dit que jusqu'ici cela a toujours été pour dominer l'autre, il y a peu de chance qu'il y ait quoi que ce soit qui change. »[1]


Max Weber définit la domination comme : « toute chance qu'a un individu de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé.  » Autrement dit, Un dominant est un être et bien souvent un groupe est en position d'imposer, par tout moyen à sa convenance, y compris la force, ses idées, ses lois, sa vérité ou ses croyances voire simplement son bon plaisir.

La domination s'accompagne souvent, mais pas nécessairement, de l'usage de l'autorité, c'est à dire du droit de pouvoir commander et d'être obéi. Elle implique les notions de légitimité, de pouvoir, de commandement et d'obéissance, et ne doit pas être confondue avec l'autoritarisme. Sa source de légitimité peut varier, et elle peut enfin s'exprimer selon un rapport de force ou un rapport de compétence.

   * Le mot Soumission décrit un rapport entre deux entités dont l'une influence le comportement de l'autre. Il définit aussi une demande ouverte visant à obtenir le meilleur prix pour un service visé.

En psychologie sociale, il est communément admis l'existence de deux types de soumission :

  1. La soumission librement consentie se rapporte à un procédé de persuasion défini par les sociologues français Joule et Beauvois ;
  2. La soumission à l'autorité. (voir : expérience de Milgram).

Selon Stéphane Laurens, maître de conférences, « L'influence interindividuelle ou l'influence sociale fascine et effraye. (...) les terribles faits divers qui lui sont attribués (Suicides collectifs, crimes rituels…) ainsi que de troublantes études scientifiques (Travaux sur l'hypnose, études expérimentales sur le conformisme ou soumission à l'autorité…) nous affirment l'existence d'une force quasiment irrésistible et qui pourrait nous pousser à faire ou à penser des choses que nous ne voudrions pas, une force qui pourrait même nous conduire à notre perte.Il y a, avec l'influence, l'idée d'une intrusion, d'un véritable viol de la conscience, de la volonté… qui semble pouvoir passer sous le contrôle ou la volonté d'un autre. Ce n'est plus moi qui veut ou qui agit, c'est la volonté d'un autre qui est entrée en moi et c'est un autre qui agit à travers moi (sentiment de possession) »[2].

Arnaud Esquerre, sociologue, pose les questions « Qu’est-ce qui distingue un consentement fabriqué d’un consentement non fabriqué par quelqu’un d’autre ? Qui est en position de faire la distinction ? Quels sont les signes même d’une manipulation mentale ? » concluant qu’elles restent sans réponse[3]. Pourtant, la notion de manipulation mentale est fréquemment utilisée.

La théorisation de la manipulation mentale (appelée mind control (contrôle mental) ou plus récemment thought reform (réforme de la pensée) dans les pays anglophones) est très liée à la question des sectes. Le psychiatre Jean-Marie Abgrall le souligne en disant que « sans manipulation mentale, il ne peut exister de sectes »[4].

Élément de compréhension essentiel de certaines dérives pour les uns, thèse réfutée pour les autres[5], la controverse n’est pas terminée.

En psychologie, selon une définition récente et relativement consensuelle, le terme d'agression recouvre toute forme de comportement ayant pour but d'infliger un dommage à un autre organisme vivant lorsque ce dernier est motivé par le désir de ne pas subir un traitement pareil[1].

L'agression est donc :

   * un comportement social intentionnel (acte dirigé intentionnellement contre une cible) ;
   * élément d'une action pour faire du mal ou pour blesser (les conséquences de l'acte subi sont perçues par la victime comme étant « aversives ») ;
   * ne concerne que les organismes vivants (un animal est également considéré comme une victime) ;
   * implique, de la part de la victime, le désir de l'évitement.

Centre pour la Communication NonViolente [modifier]

Le Centre pour la Communication NonViolente (CNVC), organisme promoteur de la méthode et certificateur de ses formateurs, définit pour ce qui le concerne la place de la spiritualité dans sa « politique générale de finalités » :

   « La finalité du Centre pour la CNV à l’échelle mondiale est qu’une masse critique de personnes utilisent la CNV pour participer à l’avènement d’une paix intérieure, interpersonnelle et institutionnelle. Le Centre pour la CNV peut atteindre cette fin en utilisant ses ressources de telle sorte que celles-ci soient au service de la vie. Cette masse critique de personnes utilisera le Centre pour la CNV comme un appui pour développer et partager une conscience spirituelle, des compétences personnelles et des aptitudes d’organisation, de façon à s’assurer que les besoins de tous soient comblés et que les conflits entre eux se résolvent de manière pacifique[13]. »

Selon cet organisme, le but de la Communication NonViolente est de « tisser des liens sur le plan humain encourageant les échanges venant du cœur et de mettre sur pied des structures gouvernementales et civiles qui favorisent de tels échanges. »[14] Processus de Communication NonViolente [modifier] Éléments de la communication non-violente.[réf. souhaitée] La CNV recommande d'éviter les évaluations et les interprétations.

Le processus de Communication NonViolente peut être utilisé de trois manières :

   * pour clarifier ce qui se passe en soi (auto-empathie)
   * pour s'exprimer d'une manière qui favorise le dialogue
   * pour écouter l'autre d'une manière qui favorise le dialogue, et quelle que soit la manière de s'exprimer de l'autre

Pour que ce processus favorise réellement la coopération et le dialogue, cela suppose deux cadres :

   * une attention au moment présent
   * une intention claire de favoriser le dialogue et la coopération

Les quatre étapes de la CNV [modifier]

La méthode de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :

   * Observation : décrire la situation en termes d'observation partageable ;
   * Sentiment et attitudes : exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation
   * Besoin : clarifier le(s) besoin(s) ,
   * Demande : faire une demande respectant les critères suivants : réalisable, concrète, précise et formulée positivement. Si cela est possible, que l'action soit faisable dans l'instant présent. Le fait que la demande soit accompagnée d'une formulation des besoins la rend négociable.

Assertivité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher

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   * 1 Définition
   * 2 Origines
   * 3 Applications
         o 3.1 Management
         o 3.2 Techniques considérées comme assertives
               + 3.2.1 Critiques de ces techniques
   * 4 Exemples
         o 4.1 Comportements assertifs
         o 4.2 Exemples historiques
         o 4.3 L’assertivité dans la fiction
   * 5 Citations
         o 5.1 Citations connexes
   * 6 Notes et références
   * 7 Voir aussi
         o 7.1 Bibliographie
               + 7.1.1 Bibliographie anglophone
         o 7.2 Articles connexes
         o 7.3 Liens internes

Dans le cadre des relations humaines, l’assertivité désigne un comportement ou une attitude qui s'appuie avant tout sur le refus d’avoir recours aux trois comportements types à effets négatifs que sont :

   * les comportements d’agression (ou de domination par la force) ;
   * les comportements de soumission, qui peuvent se matérialiser par la fuite ou l’abandon ;
   * les comportements de manipulation (ou de domination par la ruse), parfois exprimés sous forme de manipulations mentales.

Le choix d’un comportement assertif suivra l’adoption de la « position de vie » correspondante.

L’assertivité est étudiée dans des domaines tels que la psychologie sociale ou le management. Définition [modifier]

L’assertivité, ou avoir un comportement assertif, est la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. Elle correspond à une attitude de fermeté par rapport aux événements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non, de façon à développer des relations plus harmonieuses.

L'assertivité, c'est tout à la fois la prise de conscience et l'affirmation de ses propres limites.

Plus subjectivement, l'assertivité peut être considérée comme l'art, lorsque l'on a un message difficile à exprimer, de le faire sans passivité mais aussi sans agressivité. C'est un juste milieu à trouver. Beaucoup de gens réagissent avec sub-assertivité ou au contraire avec agressivité lorsqu'ils sont contrariés. Dire les choses aussi souvent que possible avec simple assertivité, est un gage de réussite sociale. Ce qui ne veut pas dire que l'on peut tout-le-temps tout dire à n'importe qui. Dans certains cas, plutôt exceptionnels, il sera stratégique de pouvoir se taire.[réf. souhaitée] Cependant il y a des écoles de pensée, telles que l' honnêteté radicale qui prônent que l'on doit toujours dire ce que l'on a dans la tête. Origines [modifier]

Le mot assertivité vient de l'anglais assertiveness, substantif formé à partir du verbe « to assert » : affirmer, assertion, s'affirmer, défendre ses droits, défendre son opinion. Assertiveness peut se traduire en français par l'affirmation de soi, la confiance en soi, l'assurance personnelle et « force tranquille ».

Le psychologue new-yorkais Andrew Salter aurait introduit ce concept dans la première moitié du XXe siècle[1]. Il aurait été développé plus récemment par Joseph Wolpe, psychiatre et professeur de médecine américain, qui le décrivait comme une « Expression libre de toutes émotions vis à vis d'un tiers, à l'exception de l'anxiété ». Applications [modifier]

Être assertif, c’est avoir pour objectif un rapport gagnant-gagnant avec une « force tranquille » [2].

Considérée comme fondamentale pour la communication non violente, elle produit un effet d’entraînement sur le ou les interlocuteurs. Elle permet d'accroître la qualité de la relation et la compréhension mutuelle[3], tout en enclenchant un cercle vertueux.

Bien que l’assertivité ne soit pas une technique mais une attitude, elle permet de développer des techniques s’en inspirant. Les techniques « d'assertivité » sont issues de l'analyse transactionnelle dont elles développent l'état « adulte »[4]. Management [modifier]

Les compétences liées à l’assertivité sont [5] :

   * se respecter et se faire respecter,
   * développer une bonne assurance interne,
   * identifier ses attitudes les plus fréquentes,
   * savoir faire face à des comportements passifs, agressifs et manipulateurs,
   * communiquer efficacement.

Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Techniques considérées comme assertives [modifier]

La technique dite du « disque rayé » (ou Broken record) peut être considérée comme une technique commune d’assertivité. Elle consiste simplement à répéter une requête à chaque fois que l’on est confronté à une résistance illégitime. Le terme évoque les disques microsillons dont la surface rayée reproduit en boucle la même séquence sonore indéfiniment. L’inconvénient dans cette approche est que la requête perd de sa force à mesure qu’elle est répétée. Cela peut alors se retourner contre son utilisateur qui doit avoir à sa disposition des mesures répressives[6].

La technique dite du Fogging consiste à commencer par trouver un terrain d’entente en isolant des points sur lesquels un accord est possible, avant de contredire la partie du discours à laquelle on s’oppose[6]. Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Critiques de ces techniques [modifier]

Les techniques dites assertives deviennent sujettes à caution si leur utilisation doit conduire à une forme de manipulation, ce qui serait en profonde contradiction avec le premier principe qui consiste justement à refuser ce comportement.

L’assertivité est l’art de la concession et du compromis. Réduire l’assertivité à des « trucs et astuces », c’est en pervertir le sens profond au risque de tomber dans la caricature.

Si l’assertivité n’est pas une technique, ce n’est pas non plus une méthode puisque c’est une attitude ou un comportement. Créer des techniques ou méthodes à partir de l’assertivité présente donc le risque d’entrer en contradiction avec la définition même de l’assertivité. Le véritable assertif ne devra jamais perdre de vue l’essentiel : « Ni vainqueurs, ni vaincus »[7]. Pour s’en tenir au plus strict respect de l’assertivité, il ne faut pas chercher à gagner plus que l’autre (c'est-à-dire être dominant) mais ne pas non plus accepter de gagner moins (être soumis). Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Exemples [modifier] Comportements assertifs [modifier] Comportements humains et positions de vie

La position de vie de l'assertif correspond au « je suis OK, vous êtes OK » (relation idéale selon l'analyse transactionnelle). L’assertif postule le respect réciproque des opinions : ce n'est pas parce que moi j'aime telle chose que les autres ont tort de ne pas l'aimer.

Schéma ci-contre : Comportements humains et positions de vie

   * Je suis OK, vous êtes OK : Assertivité
   * Je suis OK, vous n'êtes pas OK : Agression (ou domination par la force) / Manipulation (ou domination par la ruse)
   * Je ne suis pas OK, vous êtes OK : Soumission
   * Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK : Abandon

Un comportement assertif consiste à s'exprimer en respectant le plan suivant :

   * Exprimer les faits…
   * Puis donner votre sentiment sur les faits exposés en utilisant le JE plutôt que le TU
   * Exprimer votre demande suite aux faits.

Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Exemples historiques [modifier] Article détaillé : Désobéissance civile.

Les méthodes employées par Gandhi dans sa lutte pour l’indépendance de l’Inde sont considérées comme représentatives d’une attitude assertive ; par le choix de la Non-violence et d’exposer aux Indiens leurs droits à s'auto-organiser et à s’émanciper de l’administration britannique.


Notes:

[1] Dernière phrase prononcée par Henri Laborit dans Mon oncle d'Amérique, cf. la transcription du texte du film.