Psychologie cognitive

 

Un article de Livingstone.

L'apprentissage généralisé par la vulgarisation et l'éducation devrait permettre de comprendre les mécanismes de notre pensée et des comportements qui en découlent.

Un tel partage de connaissances devrait permettre d'améliorer notre savoir-être pour notre confort individuel et pour une meilleure synergie sociale, car plus nous sommes conscients des mécanismes qui nous entraînent dans la vie, plus nous sommes à même de comprendre nos rôles dans la communauté humaine.


La psychologie cognitive part du principe que l'on peut inférer des représentations, des structures et des processus mentaux à partir de l'étude du comportement. Contre le béhaviorisme, elle défend que la psychologie est bien l'étude du mental et non du comportement. À la différence des autres courants mentalistes, elle ne pense pas que l'introspection soit une voie d'accès particulièrement fiable pour explorer le mental.

La psychologie cognitive est véritablement née en même temps que l'intelligence artificielle. Il est intéressant de souligner que l'une et l'autre se font la courte échelle, car elles s'alimentent en concepts et en modèles.

L'apparition d'outils puissants (résultat de la micro-informatique permettant l'exploitation de techniques tel que la RMN) pour observer le comportement du cerveau en temps réel permet d'étayer de plus en plus « visuellement » les interactions entre pensées et actions. Nous sommes arrivés à une croisée de chemins comparable à celui qui fusionna la mécanique statistique et la thermodynamique classique pour faire rebondir cette dernière plus en avant dans la compréhension de certains phénomènes.


Les sciences cognitives sont fortement exploitées dans tout ce qui concerne le « coaching managérial », mais, hélas, peu dans le cadre des relations à l'intérieur des groupes non « professionnels » du plus petit comme une famille au plus grands comme les nations.

D'ailleurs, l'enseignement du management est souvent limité à la hiérarchie déjà en place, pour évidemment mieux asseoir sa domination au travers d'une meilleure efficacité des « collaborateurs ». Or, si cette hiérarchie devenait vraiment fonctionnelle et acratique, tout le monde devrait connaître et posséder les mêmes règles du jeu quant aux influences et dépendances réciproques afin de découvrir les mécanismes de dépendances et de soumission afin d'être « libre » de s'engager et non être engagé par manipulation occultée. Une telle hiérarchie correspond plus au moyeu de la roue plutôt qu'à la pointe d'une pyramide (ou d'un obélisque, à force de ne favoriser que le management comme métier « d'avenir » !).

Voici des idées à développer pour en donner l'accès à tous dans l'esprit hôdon.

Cet article est une ébauche

L'autonomie est déterminée par la relation compétence-motivation. Démarrage normal en incompétence-motivation, fin anormale en x-démotivation, échec en incompétence-démotivation (à force d'être démotivé, il y a perte de compétence). A l'autonomie correspond une certaine forme hiérachique : incompétance-démotivé-directif; compétence-motivé-délégation/ attention mot-concept parfois dévoyé (sert à se débarasser, à tester, etc)

  • Dans toute réévaluation d'action-attitude il faut regarder toutes les facettes du changement : ce qui va s'arrêter et ce qui va commencer, ce qui va continuer (conforter) et ce qui va changer.
  • Il faut toujours se rappeler que ce n'est pas l'autre qui changera. On ne change pas, on ne s'adapte que par petite touches. S'il faut changer une situation, il est vain de demander à l'autre de le faire.
  • hypothèse de libre arbitre :
    • commence avec idée du NON (refus de continuer);
    • choix d'actions possibles;
    • dilemme : le meilleur bien visible, la moindre renonciation.
      • Un seul chois n'est pas libre,
      • mais trois choix n'est plus un dilemme
  • Les leurres de la meilleure décision :
    • jamais avant (on ne connais pas le futur et ne rejoue pas le passé)
    • c'est à moi de faire que ce choix soit le meilleure possible (réajustements permanents)
    • Il existe peut-être des choix différents... il faut oser créer, prendre conscience de soi et enrichir la perception du réel.
  • l'effet glue...
  • Transition refus accueil
    • nommer émotion
      • joie= réussite/reconnaissance
      • peur (de l'inconnu)
      • tristesse= perte/manque
      • colère= injustice
    • émotion neutre
    • replacer émotion
    • agir avec émotion
  • Possibilité d'agir :
    • Durée, échéance
    • clair, simple
    • sensé
    • atteignable, réaliste (moyens)
    • reconnaissance
    • bénéfice (ou risque à ne pas faire)
    • valeurs personnelles (consistant)
  • double lien (sens)
  • Il faut savoir être « vrai », mais il n'est pas sain de devenir « transparent ».
  • Toute concession demande réciprocité
  • Toute négocation peut se faire sur dans le temps ou l'espace.
  • le temps propre
    • sommeil
    • repas
    • loisir
    • activité
    • "temps virtuel »
    • rituel
    • passe-temps
    • lecture
    • jeux-psi
  • Les indispensables pour être bien dans sa peau
    • sécurité
    • sens
    • appartenance (intéressement au gens)
    • autonomie
  • Les « vrais » jeux de rôle
    • Le persécuteur
    • la victime (et la contagion)
    • le sauveur
  • Toujours « nommer » un problème pour le recadrer.

Analogie conscience à écran PC. Ecran ordi avec souris et clavier. traîtement de la touche du clavier vers l'écran : parfois rien mais détails toujours ignoré (maj+a) → pixel A. Action disque normalement invisible et détails toujours masqués.