Antériorité

 

Un article de Livingstone.

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Mais l'Homme est aussi un prédateur pour lui-même, aussi n'hésite-t-il pas à [[envahisseurs|envahir]] le territoire des autres humains, que ce soit par l'occupation douce ou violente, par les armes ou les charmes, à prix de sang ou de monnaie virtuelle...
Mais l'Homme est aussi un prédateur pour lui-même, aussi n'hésite-t-il pas à [[envahisseurs|envahir]] le territoire des autres humains, que ce soit par l'occupation douce ou violente, par les armes ou les charmes, à prix de sang ou de monnaie virtuelle...
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Cette règle de l''''antériorité''' ne se pose pas lorsqu'il y a [[Synergie et soumission|symbiose]] ou respect du deuxième article de la Charte de Hôdo, à savoir : le droit à l'intimité et à l'évitement.
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Cette règle de l''''antériorité''' ne se pose pas lorsqu'il y a [[Synergie et soumission|symbiose]] ou respect du deuxième article de la Charte de Hôdo, à savoir : le droit à l'intimité et à l'évitement. Malheureusement ce n'est pas souvent le cas, pire, l'envahi arrive parfois à avoir honte d'occuper le terrain de l'envahisseur... Humour grinçant, humour noir? Si peu...
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Mais que faut-il entendre par "antériorité"? En effet, l'Homme a souvent recours à la mémoire de l'histoire qui dépasse sa propre existence pour revendiquer cette antériorité.
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Ne faudrait-il pas alors restreindre l'"antériorité" de l'occupation d'un territoire aux vivants contemporains? Sinon on risquerait d'avoir en permanence des luttes pour revenir à une situation antérieure... laquelle d'ailleurs? Pourquoi devrait-elle s'arrête à l'aube de l'Histoire? Car en fait, que savons des occupations préhistoriques? Quel était le premier homme qui occupait un emplacement convoité?
[[category:politique]]
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Version du 13 décembre 2009 à 22:07

Cet article est une ébauche

L'être vivant à besoin d'un espace qui lui assure des ressources et une certaine sécurité. Cet habitat, terrain de chasse, est tout naturellement occupé par le premier venu, microbes ou végétaux qui se contentent des forces de la nature, essentiellement le Soleil et la gravitation, pour absorber et exploiter la matière première.

Cet espace se retrouve de plus en plus occupé par les espèces qui y prospèrent, mais aussi par l'arrivée de nouveaux venus. Certains de ces derniers cohabitent en symbiose, d'autres se comportent en prédateurs. Souvent, au bout de la chaîne alimentaire se retrouve l'Homme...

Il semble naturellement accepté que le premier humain arrivant dans un espace soit le "propriétaire" des lieux.

Mais l'Homme est aussi un prédateur pour lui-même, aussi n'hésite-t-il pas à envahir le territoire des autres humains, que ce soit par l'occupation douce ou violente, par les armes ou les charmes, à prix de sang ou de monnaie virtuelle...

Cette règle de l'antériorité ne se pose pas lorsqu'il y a symbiose ou respect du deuxième article de la Charte de Hôdo, à savoir : le droit à l'intimité et à l'évitement. Malheureusement ce n'est pas souvent le cas, pire, l'envahi arrive parfois à avoir honte d'occuper le terrain de l'envahisseur... Humour grinçant, humour noir? Si peu...

Mais que faut-il entendre par "antériorité"? En effet, l'Homme a souvent recours à la mémoire de l'histoire qui dépasse sa propre existence pour revendiquer cette antériorité.

Ne faudrait-il pas alors restreindre l'"antériorité" de l'occupation d'un territoire aux vivants contemporains? Sinon on risquerait d'avoir en permanence des luttes pour revenir à une situation antérieure... laquelle d'ailleurs? Pourquoi devrait-elle s'arrête à l'aube de l'Histoire? Car en fait, que savons des occupations préhistoriques? Quel était le premier homme qui occupait un emplacement convoité?