Excès de lois
Un article de Livingstone.
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Peut-être l'influence des dix commandements de Moïse, ou le fait d'avoir dix doigts et de privilégier le système décimal aux autres... | Peut-être l'influence des dix commandements de Moïse, ou le fait d'avoir dix doigts et de privilégier le système décimal aux autres... | ||
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Cet inextricable amoncellement sert sûrement mieux les dominants que les dominés. | Cet inextricable amoncellement sert sûrement mieux les dominants que les dominés. | ||
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En fait, les lois sont bien inconnues de la plus grande majorité. | En fait, les lois sont bien inconnues de la plus grande majorité. | ||
Dans ces conditions, il est facile d'user et d'abuser de ses droits puisque presque personne n'est capable d'en connaître les termes. | Dans ces conditions, il est facile d'user et d'abuser de ses droits puisque presque personne n'est capable d'en connaître les termes. | ||
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| + | Et quand le ''peuple'', cette large communauté, a l'occasion de donner son avis, il le fait souvent dans le sens des lois les plus simples à interpréter et à appliquer: on peut comprendre que l'excès de lois fut l'une des causes de l'échec de la première constitution européenne ! | ||
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Version du 20 avril 2009 à 10:59
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La charte de Hôdo précise « Ne jamais imposer plus de dix articles de loi »
Pourquoi dix, et non huit, ou douze...?
Peut-être l'influence des dix commandements de Moïse, ou le fait d'avoir dix doigts et de privilégier le système décimal aux autres...
Mais en fait, la raison principale est d'avoir peu d'articles à mémoriser. En effet, si l'on veut prétendre que nul n'est censé ignorer la loi, il faut bien que celle-ci soit mémorisable par une large communauté.
Alors que le physicien s'enorgueillit de décrire l'univers avec le moins de lois possibles, les sociétés se complaisent dans l'étalage de règles si nombreuses et complexes, comme si l'énormité du volume à connaître et à comprendre, était proportionnelle au degré de civilisation.
Cet inextricable amoncellement sert sûrement mieux les dominants que les dominés. Combien de fois l'avocat au service de quelque « mafia » ou quelque « magnat » se débrouille pour extraire des articles hermétiques pour le commun des mortels, le vice de forme qui se retournera contre le citoyen qui croyait que la justice était impartiale.
En fait, les lois sont bien inconnues de la plus grande majorité. Dans ces conditions, il est facile d'user et d'abuser de ses droits puisque presque personne n'est capable d'en connaître les termes. Portant, le nombre de vertus à cultiver dans le Bushidô et le zen et de bien d'autres enseignements de sagesses se comptent sur les deux mains.
Et quand le peuple, cette large communauté, a l'occasion de donner son avis, il le fait souvent dans le sens des lois les plus simples à interpréter et à appliquer: on peut comprendre que l'excès de lois fut l'une des causes de l'échec de la première constitution européenne !
