Conscience
Un article de Livingstone.
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Version du 19 janvier 2017 à 10:20
Remue-méninges hôdons
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Dans l'étude de l'intelligence, ce qu'il y a de particulièrement fascinant, c'est la conscience.
Des modèles sans doute inspirés de la mécanique statistique et de la cybernétique expliqueront probablement l'installation de flux de pensées conduisant à l'apprentissage et aux décisions et finirait par nous faire comprendre que nous serions des robots « organiques » plus complexes que les « vrais » robots qui « voient » l'obstacle et le contournent, qui reconnaissent et situent l'objet à manipuler, etc. Pour les « vrais » robots, la conscience est une fonction inutile : l'accumulation de faits, même incommensurables, et donc extrapolés, est finalement déterministe. Le programme de calcul aléatoire qui lève parfois les absences de solution éligible est lui même déterministe. Autrement dit, un robot agit d'une certaine manière parce qu'il n'a pas le choix. Or la conscience semble nous donner la possibilité de choisir. Et choisir implique a priori d'être libre au moins d'une « partie » du déterminisme, sinon cette conscience ne servirait à rien.
Mais, dans ce cas, on est aussi en droit de se poser la question « pourquoi avoir conscience d'avoir conscience ? ». Est-ce une interface vers un degré de « liberté » qui nous échappe ?
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