Christianisme

 

Un article de Livingstone.

Les fondements sociaux du christianisme pourraient se résumer en cette phrase : aime ton prochain comme toi-même. Cet amour peut s'exprimer de diverses manières : le pardon, la charité, la miséricorde, le désintéressement. Cette attitude cadre avec la loi « Respecter toute intelligence ainsi que son support (première loi de la Charte de Hôdo)  ».

L'enseignement contient de nombreuses paraboles explicites, mais probablement aussi des « analogies » que l'évolution culturelle a rendues hermétique imposant une relecture « ésotérique ». Les deux spécificités du christianisme, non reconnues par tous, sont intéressantes à voir sous l'angle hôdon.

Le verbe fait chair

Le verbe peut être la partie conceptuelle de l'intelligence. Or pour nous, l'intelligence est indissociable de la vie.

La trinité

La trinité est un concept très troublant pour les monothéistes dont se réclame le christianisme.

Pourtant, de notre point de vue, ce concept n'est pas incompatible d'une « unicité de créativité », appelée Dieu. En effet, du point de vue physico-mathématique, il semble qu'il soit indispensable de disposer au départ de trois « objets » (trois « couleurs ») concourant à l'élaboration de toute nouvelle structure.

Le Père et le Fils pourraient être la paire de deux éléments ordonnés sur lesquels une relation-opération-fonction, l'Esprit, agirait pour engendrer un « ensemble » qui, s'agissant d'un Dieu, pourrait être l'Univers.

L'image du Christ selon Henri Laborit

L'image du Christ qui s'est construite en moi, c'est celle d'un ami personnel, que j'accepte bien volontiers de partager avec les autres, sachant d'ailleurs que chaque homme a son Christ à lui, même et surtout peut-être s'il le rejette ou du moins s'il rejette l'image que la niche environnementale a tenté de lui imposer.

(...) Pour moi, je me contente d'aller saluer, quand j'en ai le temps, celui qui disait à cette brave Marthe faisant la cuisine, qu'elle perdait le sien et que Marie, assise à ses pieds, écoutant sa parole, Marie qui avait choisie la connaissance, avait choisie la meilleure part, celle qui ne lui serait pas enlevée.

(...) Celui qui chassait les marchands du temple, ce temple qui est la maison de Dieu, c'est-à-dire nous-mêmes.

(...) Celui qui demandait à son Père, sur le mont des Oliviers, de lui éviter de boire cette coupe douloureuse qui lui était tendue, jusqu'à la lie, faisant montre ainsi d'un manque total de virilité et de courage, scrogneugneu.

(...) Celui qui était venu apporter non la tristesse, mais la joie de la bonne nouvelle.

(...) Celui qui avant Freud savait que les hommes devaient être pardonnés parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font et obéissent à leur inconscient.

(...) Celui qui s'opposait à la lapidation des femmes adultères et conseillaient de ne pas juger si l'on ne voulait pas être jugé.

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