Hiérarchie
Un article de Livingstone.
L’anarchie (du grec αναρχία -anarkhia-, du an-, préfixe privatif : absence de, et arkhê, commandement, ou « ce qui est premier ») désigne la situation d’une société où il n’existe ni autorité, ni pouvoir, ni domination, ayant un caractère coercitif. L’anarchie peut, étymologiquement, également être expliquée comme le refus de tout principe premier, de toute cause première, et comme revendication de la multiplicité face à l’unicité.
Extrait de wikipedia
Pour Hôdo, il y a trois formes floues de hiérarchies dominantes.
- La hiérarchie de type militaire, adaptée aux structures ne permettant pas le doute, l'indécision dans tous les domaines urgents. Ce mode est souvent privilégié par les dominants qui veulent asseoir leur pouvoir.
- L'absence de hiérarchie ou anarchie qui peut être utilisée par les dominants pour instaurer la confiance ou diluer les forces.
- Entre les deux, la hiérarchie prend toutes les nuances de la « démocratie » au moyen de la consultation. Mais très souvent, cette consultation n'est qu'un recensement d'alliance après négociation en faveur d'une hiérarchie qui deviendra « militaire » et où les têtes auront été élues.
En général, l'humain accepte, voire recherche, une certaine hiérarchie, souvent dans le but de coordonner des actions menées en communs par toute une équipe dans un objectif partagé dont les résultats seront partagés, c'est ce que nous nommons les hiérarchies fonctionnelles. Chaque humain est narcissique et aime à se sentir utile à la communauté. Le premier violon est heureux de travailler sous la baguette d'un bon chef d'orchestre et n'a peut-être aucune envie de changer de rôle. Évidemment, le chef d'orchestre rêve sûrement de son côté d'avoir le meilleur orchestre, et il peut ainsi devenir tyrannique et oublier qu'il dirige un groupe de musiciens et non d'instruments. Certains tyrans ont bien d'autres objectifs que celui de réaliser une fonction, celle d'assouvir leur propre et unique besoin, narcissisme, capital, qu'importe, en augmentant leur pouvoir. L'esprit dominant sommeille en chacun d'entre nous! C'est d'autant plus risqué, que certaine fonction impose un comportement « militaire », basé sur l'obéissance. En effet, un pompier par exemple n'a pas le temps de discuter des ordres de sont supérieurs. Mais ce qui est vrai pendant l'incendie, doit-il l'être en permanence ? L'obéissance, ne devrait-elle pas être que de la confiance et non de la soumission ?
Dans le concept hôdon, il y a deux formes de hiérarchies fonctionnelles, la sociale et la professionnelle.
- La hiérarchie fonctionnelle sociale a un but, celui de maintenir une structure d'un groupe partageant des ressources.
Dès que deux personnes coexistent, il peut y avoir de ressources non partageables naturellement convoitées par chacun. Il a donc risque de conflit.
Le conflit peut entraîner soit la prise de position du plus fort (quelque soit la « force » concernée : force physique, force de persuasion... ) ce qui entraîne une relation de dominant/dominé. Ou le conflit peut être écarté en tentant de trouver un consensus, ce qui implique un partage « équitable », « juste » et tout compte fait marchandé.
Le rôle de la hiérarchie sociale est uniquement modératrice. Le chef, qui serait plutôt ici le sage, le juge... serait celui qui évite les conflit et conduit au consensus dans le groupe et avec les groupes adjacents, il participe au marchandage non comme un « dieu » mais comme un « maître de brainstorming ».
Nous pensons que la perception de la vie est différente pour les deux sexes, ce qui nous fait penser que ce type de hiérarchie fonctionnelle sociale devrait être binomiale, c'est à dire toujours représentée par une femme et un homme, simultanéement à tous les niveaux.
- La hiérarchie fonctionnelle professionnelle, a évidement un but, mais pas nécessairement celui que souhaiterait les dominants. Il ne faut pas confondre l'élitisme assimilé à une course au pouvoir d'avec l'expertise, la maîtrise d'un art qui peut-être d'ailleurs celui de la coordination comme le chef d'orchestre. Ce type de « chef », n'est pas en soi supérieur et il faudrait presque dire qu'il est central.