Justice

 

Un article de Livingstone.

Cet article est une ébauche

Vengeance !

Personne n'est à l'abri d'agression, et aucune victime ne peut prétendre n'avoir jamais été de l'autre côté.

Comment gérer la situation ?

L'escalade vengeresse : l'une des conséquences de la domination et de l'agressivité associée est la revanche et surtout les escalades guerrières.

  • Les frappes préventives.
  • Les conquêtes territoriales.
  • Les ingérences politiques.
  • Les rachats et ventes.

L'homme est binaire : il choisit entre « jamais plus ça » et « vengeance ! ». La revanche n'est pas nécessairement directe : elle se retourne parfois et même souvent contre d'autres victimes. C'est par exemple l'enseignant qui rend à volonté son cours ardu inconsciemment : et qui redresse les épines derrière la route qu'il a suivie .

Techniques de l'aïkido, du tai-chi ?

Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle ? C'est le pardon qui doit y mettre fin (légende shintô). Mais ne retrouve-t-on pas des préceptes similaires dans d'autres religions et philosophies humanistes ?

Là on aborde un aspect de la justice qui est l'aspect "épée" et non l'aspect "balance" si l'on s'en réfère à la carte du tarot.

Le problème de la colère, ou du désir de vengeance, c'est qu'elle peut prendre le dessus sur tout raisonnement. Tuer l'assassin de son ami ne rend pas l'ami mais pourtant le désir de vengeance peut devenir une obsession. Par ailleurs, Le problème de l'oeil pour oeil, dent pour dent, c'est que c'est rarement le cas : les deux yeux pour une dent, puis s'il le peut, l'aveugle tue pour se venger de sa propre vie désormais gâchée... Il semble donc que violence et justice ne fasse pas bon ménage, or la violence est souvent liée à la vengeance. La victime semble être aussi mal placé que le bourreau pour se faire justice, puisque son désir n'est pas de rééquilibrer le "déséquilibre judiciaire", ou injustice : plus encore que de récupérer l'équivalent ce qui a lui a été pris, son désir est d'inverser le "déséquilibre de justice" pour faire subir au bourreau ce même sentiment d'injustice.

L'épée de la justice aurait donc fonction de "trancher" de manière non pas aveugle à la réalité, mais aveugle aux sentiments qui font prendre à partie. Et la balance étalonne ce qui a été soustrait à la victime, en faisant payer le bourreau. Mais comment faire quand une telle chose, l'injustice, est à ce point inquantifiable ? --écrivez-moi 25 février 2008 à 21:08 (CET)