Politesse

 

Un article de Livingstone.

Cet article est une ébauche

(sources Wikipedia) La politesse est définie par un code. Elle demeure un ensemble de règles acquises par l'éducation. Elle comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à ceux qui en usent d'avoir des échanges respectueux et équilibrés ; faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Au cours des siècles, certaines règles de politesse se sont figées alors que d'autres évoluaient. De tous temps, des auteurs ont formalisé et rassemblé ces règles dans des traités dits « de civilité » (autrefois) ou « de savoir-vivre » (aujourd'hui).

Le savoir-être correspond à la capacité de produire des actions et des réactions adaptées à l'environnement humain et écologique. Cette capacité s'acquiert en partie par la connaissance de savoirs spécifiques. Les recherches en éducation relatives au savoir-être ont pour objectif de trouver tous les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d'acquérir au mieux la maîtrise d'actions et de réactions adaptées à leur organisme et à leur environnement : préservation de l'environnement, hygiène, empathie, contrôle émotionnel, contrôle comportemental, responsabilisation, actions pro-sociales, coopération, discours autocentré (langage "je"), gestion des conflits ...

La netiquette possède un ensemble de règles de politesse élaboré par les pionniers des réseaux informatiques, toujours valable sur internet.

A relier avec les lois de Hodo: normalisation/tradition/religion.../Charte

De par son caractère systématique commun aux autres lois, la politesse achoppe parfois sur des cas particuliers mal appropriés, la faisant dévier de son but originel. Ainsi, chez un individu A qui n'apprécie pas un individu B, l'emploi de mots doux ou considérés comme tels du type « Merci beaucoup. », « C'est très gentil. », ou un sourire, aboutit à une relation d'hypocrisie. L'expérience montre que celle-ci peut être volontaire, et ses effets très néfastes car dire quelque chose de foncièrement irrespectueux sous une forme édulcorée est naturellement très affligeant. On constate aussi que les compliments ne sont pas nécessairement sincères, honnêtes, et peuvent se transformer en flatterie ; celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable « Le corbeau et le renard ».

La politesse se traduit tous les jours par l'utilisation de certains termes comme bonjour, au revoir, bienvenue, s'il vous plaît, ou merci, et par des attitudes spécifiques : sourire à qui vous parle, adapter sa tenue aux circonstances… Le keigo (敬語, littéralement langage du respect) est l'ensemble du système de politesse en japonais. À la différence des langues occidentales dans lesquelles la notion de politesse se réalise essentiellement à partir de vocabulaire et d'expressions plus ou moins polis, le japonais possède un système grammatical bien défini pour exprimer la politesse. Les mécanismes de politesse en japonais mettent en évidence, aussi bien de manière positive que négative, non seulement la relation qui existe entre le locuteur et l'interlocuteur mais aussi entre le locuteur et les personnes dont il est question au cours de la communication.

Le langage de la modestie, ou kenjōgo, est celle des trois dimensions de la politesse japonaise qui est la plus difficile à appréhender, et qui est en général la plus mal comprise. Le kenjōgo s'utilise pour exprimer une relation verticale existant entre deux personnes (ou leurs groupes respectifs) dont le locuteur parle. Le cas le plus fréquent d'utilisation du kenjōgo est de très loin celui où le locuteur parle de lui-même en se plaçant en bas de la relation verticale qui l'oppose à son interlocuteur, afin de se montrer modeste. (...)