Aïkido au quotidien

 

Un article de Livingstone.

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En quoi consiste la technique de l'aïkido ? En résumé, elle consiste à « aider » l'adversaire à développer son agression en lui offrant si peu de résistance que la violence de l'action est aspirée et rejetée dans le vide, se retournant ainsi contre son auteur. En général, la plus grande difficulté réside dans l'attente du bon moment où il faut s'effacer. La peur et l'impatience sont particulièrement mauvaises conseillères en l'occurrence. La précipitation est même dangereuse lorsqu'on a affaire avec un dominant qui connaissant lui aussi les règles de l'aïkido utilise la provocation pour induire à l'erreur.
En quoi consiste la technique de l'aïkido ? En résumé, elle consiste à « aider » l'adversaire à développer son agression en lui offrant si peu de résistance que la violence de l'action est aspirée et rejetée dans le vide, se retournant ainsi contre son auteur. En général, la plus grande difficulté réside dans l'attente du bon moment où il faut s'effacer. La peur et l'impatience sont particulièrement mauvaises conseillères en l'occurrence. La précipitation est même dangereuse lorsqu'on a affaire avec un dominant qui connaissant lui aussi les règles de l'aïkido utilise la provocation pour induire à l'erreur.
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C'est pourquoi la première chose à acquérir, comme dans la plupart des arts martiaux, est la [Auto-analyse|connaissance de soi] pour apprendre à maîtriser entre autres autant les inhibitions que les impulsions, sources d'actes inadéquats.
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C'est pourquoi la première chose à acquérir, comme dans la plupart des arts martiaux, est la [[Auto-analyse|connaissance de soi]] pour apprendre à maîtriser entre autres autant les inhibitions que les impulsions, sources d'actes inadéquats.
De nombreuses techniques peuvent y conduire et la combinaison de plusieurs d'entre elles peut s'avérer bénéfique. Lesquelles faut-il choisir ? La réponse est simple : celle qui vous convient... pour une fois que l'on peut choisir ! Il va de soi que les techniques distribuées automatiquement aux « élites » ne seront peut-être pas accessibles, mais, elles ne sont vraiment pas meilleures que celles que l'on choisit en accord avec ses convictions, ses habitudes, sa personnalité... et surtout l'affinité de l'apprenti et de l'enseignant, garantes du partage de connaissances.
De nombreuses techniques peuvent y conduire et la combinaison de plusieurs d'entre elles peut s'avérer bénéfique. Lesquelles faut-il choisir ? La réponse est simple : celle qui vous convient... pour une fois que l'on peut choisir ! Il va de soi que les techniques distribuées automatiquement aux « élites » ne seront peut-être pas accessibles, mais, elles ne sont vraiment pas meilleures que celles que l'on choisit en accord avec ses convictions, ses habitudes, sa personnalité... et surtout l'affinité de l'apprenti et de l'enseignant, garantes du partage de connaissances.

Version du 5 décembre 2009 à 21:54

Cet article est une ébauche

Il nous faut inventer un « Aïkido au quotidien », parce qu'il faut, hélas, se défendre des « prédateurs ». Même si nous sommes pour prôner un monde sans dominance, nous ne pouvons oublier que la dominance restera sans doute toujours même si elle est rendue plus tolérable en la détournant vers des objectifs plus fonctionnels et humanistes. Comme dans toutes défenses, il faut étudier l'agresseur sans surestimation et découvrir non seulement ses points faibles, mais aussi nos issues de secours. Il faut évidemment aussi être conscients de nos compétences et savoir reconnaître quand on n'est pas à la hauteur pour pouvoir fuir.

Pourquoi utiliser un « aïkido » comme référence plutôt qu'un autre art martial ? Parce que cet art (et les autres qui lui ressemblent) est fondamentalement pacifiste en ce sens que ce n'est pas l'aïkidoka qui en théorie ouvre les hostilités. La victime n'essaie pas d'anéantir son adversaire et, à la limite, elle pourrait appliquer un principe chinois « laisser une chance à l'ennemi de devenir un ami ».

De plus, cet art offre des techniques plus adaptées pour celui qui est démuni d'équipements de combats (à prendre ici au sens métaphorique) comme c'est souvent le cas lors d'une soumission forcée.

L'aïkido est sensé s'adapter à l'attaque dont elle épouse jusqu'à l'assimilation. L'attitude ne sera pas la même pour celui qui « résiste » dans un territoire envahi, pour le salarié harcelé, pour le voisin asocial et provocateur... Dans tous les cas, l'esprit de l'aïkido sera souvent la seule stratégie contre les dominations qui s'abritent derrière une prétendue justice, le bien de la nation pour tous les citoyens, la sauvegarde de l'entreprise nourricière ou le droit à la « liberté »...

En quoi consiste la technique de l'aïkido ? En résumé, elle consiste à « aider » l'adversaire à développer son agression en lui offrant si peu de résistance que la violence de l'action est aspirée et rejetée dans le vide, se retournant ainsi contre son auteur. En général, la plus grande difficulté réside dans l'attente du bon moment où il faut s'effacer. La peur et l'impatience sont particulièrement mauvaises conseillères en l'occurrence. La précipitation est même dangereuse lorsqu'on a affaire avec un dominant qui connaissant lui aussi les règles de l'aïkido utilise la provocation pour induire à l'erreur.

C'est pourquoi la première chose à acquérir, comme dans la plupart des arts martiaux, est la connaissance de soi pour apprendre à maîtriser entre autres autant les inhibitions que les impulsions, sources d'actes inadéquats.

De nombreuses techniques peuvent y conduire et la combinaison de plusieurs d'entre elles peut s'avérer bénéfique. Lesquelles faut-il choisir ? La réponse est simple : celle qui vous convient... pour une fois que l'on peut choisir ! Il va de soi que les techniques distribuées automatiquement aux « élites » ne seront peut-être pas accessibles, mais, elles ne sont vraiment pas meilleures que celles que l'on choisit en accord avec ses convictions, ses habitudes, sa personnalité... et surtout l'affinité de l'apprenti et de l'enseignant, garantes du partage de connaissances.

Apprendre à se découvrir, à connaître ses limites, mais aussi ses propres démons, ceux qui se retrouvent chez l'autre permet de relativiser l'agression et de savoir parfois que si l'« ennemi » est parfois malfaisant sans être « malveillant ».


Évolution: Ce qui suit est en (re)écriture

Les trois catégories d'agresseurs :

  • Les grands chefs : hors de portée...
  • Les cadres, les disciples, les militants, sympathisants, les collaborateurs...
  • Les « citoyens » formattés...