Hôdo, la légende
La saga

Les pionniers de Hôdo

Naissance d’une société basée sur « l’intelligence » suivant des idées de Henri Laborit quant à la non-domination et au respect de l’évitement.

Notre planète est exsangue. Dans un climat de lutte de pouvoir, de guerre civile et de terrorisme permanents, est pourtant né ce qui est certainement le dernier projet à échelle planétaire : sauver l’Humanité d’une extinction probable. De nombreux organismes, corporations, mafias, groupes politiques et religieux sont devenus les « généreux » mécènes de la plus complexe construction jamais créée, prototype sans seconde chance, roulette russe technologique : un vaisseau spatial devra transporter, à travers des distances jamais envisagées jusqu’à présent, un millier de volontaires désignés vers un astre extrêmement lointain que les astronomes espèrent être une planète sur laquelle la vie humaine est possible. La plupart des pionniers plus ou moins choisis pour être les champions de leurs groupes en sont de fanatiques représentants. Lubie, croisade, prudence, stratégie politique ou publicitaire, tous ont un objectif inavoué dans ce que chacun considère comme un échec quasi assuré, car si le vaisseau n’est pas détruit au cours du voyage, les voyageurs s’entretueront, mourront de manque de ressources… Sauf si…

Pour survivre ensemble dans leur nouvel univers, le capitaine du vaisseau imagine une charte qui convienne à chaque membre de son équipage, et établit les bases de la culture hôdonne, basée sur une charte contenant dix articles de loi. Pas plus, justement pour être facilement mémorisable. Les cinq premiers articles sont en fait les prémices des cinq articles de la Charte de Hodo.

Homo Sapiens Syntheticus

Histoire de robots devenant si humains qu’ils gagnent le statut d’« Homo Syntheticus ». C’est une allégorie sur l’être non agressif et l’homme imaginant de Henri Laborit.

Hôdo est une planète inhospitalière, très humide, où se développent beaucoup de germes et champignons, à la végétation et à la faune pourtant quasi absente, et essentiellement marine. C’est ainsi que devait être Terra il y a 300 millions d’années. Et pourtant, ses habitants, les Hôdons, colons et anciens habitants Terréens, et bien souvent anciens ennemis, en ont fait un paradis, notamment grâce à des schémas sociaux mis en place par des spécialistes des comportements humains et des sciences cognitives. En parallèle, des androïdes, auparavant outils de luxe destinés au service de quelques puissants, ont accédé à la conscience. Devenus eux-mêmes Hôdons de plein droit, ils apportent aux humains, les Organos, leur objectivité, leur absence de jugement, de préjugés et de tabous.

Mais le moment redouté par les Hôdons approche : un contact sera officiellement rétabli avec les habitants de Terra, qui jusqu’alors avaient cru à un échec de la mission de colonisation. Les délégués hôdons seront entraînés malgré eux dans une guerre.

Les anges déçus

L’Homo syntheticus dans sa quête de devenir l’ange gardien de l’Homo sapiens en étant le garant de la Charte de Hôdo, se mêle de la politique pour libérer l’humanité de toute domination.

Soixante ans après l’arrivée des premiers colons, la civilisation hôdonne grandit. Les êtres synthétiques et humains vivent en symbiose et des expéditions partent explorer leur système. Sur la planète voisine, plusieurs découvertes apporteront un éclairage sur la « préhistoire » de ce nouveau monde.
Mais en même temps qu´une étrange maladie se développe sur Hôdo, dans le système Sol, berceau de l’humanité, un groupe d’humains et d´androïdes luttent contre le trafic d’humains « modifiés » sur Terra, des mutants, des cyborgs, des clones et même des « humains végétaux », conduisant les anges gardiens à s´immiscer dans les rouages du pouvoir.

Jikogu

Quand différentes formes d’intelligences devront apprendre à vivre ensemble malgré leurs histoires.

Les Hôdons poussent toujours plus loin l’exploration spatiale. Un astronaute finit par trouver un monde où existe une intelligence, si différente et pourtant si tragiquement semblable à celle des humains. Les habitants de Jikogu se découvriront dans l’horreur de l’Histoire de leur monde et dans l’espoir d’une « résurrection » avec l’aide de l’explorateur hôdon.

Terra se meurt

Un cataclysme devrait anéantir la Terre. Seul un androïde absolument impartial essayera de mener à bien l’opération titanesque de sauvetage qui ne pourra sauver tout le monde.

Il faut sauver les terriens d’une catastrophe cosmique. Un énorme objet céleste va percuter la planète. Il va falloir évacuer la planète à l’instar du Titanic. Tous ne pourront être sauvés par manque de temps et de moyens. Les choix sont difficiles. Seule une âme «pure» d’un androïde, à l’abri de l’égoïsme, pourra se charger de cette tâche quasi impossible. Pour y parvenir, elle se fera aider par un peuple de miséreux et de bannis parfois au lourd passé.
Mais les Dominants du monde ne laisseront pas se dérouler le sauvetage de la planète, car seul leur salut individuel l’emporte.

La juge noire contre le pouvoir de l’ombre

Une juge, victime des Dominants du monde, cherche la justice. Quelle justice trouvera-t-elle au bout du compte?

Rébecca, juge de son état, a été transformée en cyborg contre sa volonté. Elle survit à l’opération qui avait failli être un échec et décide de châtier ceux qui l’ont métamorphosée.
Son enquête, en même temps que sa quête de vengeance, va la conduire au plus haut niveau de la gouvernance de Terra, chez les Dominants. La juge noire, telle Némésis, veut détruire le pouvoir de l’ombre. Assistée par un groupe d’anciens amis et Luciole, un androïde ange gardien, elle va non seulement petit à petit résoudre les funestes énigmes de cet univers où l’on ne sait plus qui manipule qui, mais aussi surmonter sa colère de cyborg.
Le combat du bien et du mal se transforme peu à peu en un autre combat : celui qui oppose les vérités de chacun. Et Rébecca devra accepter la sienne.
L’histoire de ce sixième volume de la légende de Hôdo se passerait chronologiquement après « Les anges déçus ».

Une des particularités de cette histoire est qu’elle se passe principalement à Poitiers, ma ville d’adoption où je compte terminer mes jours. Certes, c’est un Poitiers projeté dans un futur éloigné et donc une fiction qui ne se réalisera pas, une légende à mettre sur le compte de la grande Goule pour après-demain.

Sim-Orgs

La Terre a été détruite. Parmi les décombres, une entité extra-terrestre découvre un androïde qui a survécu à la catastrophe.

Des explorateurs extra-terrestres finissent par retrouver les humains qui ont pu fuir à temps. Commence alors une période de tensions que les « lois de Hôdo » prônées par les anges gardiens sont censées résoudre pour éviter que n’éclatent des guerres entre des factions « ennemies »:
 — Le respect de toutes formes d’intelligence, école d’humilité qui transcende la simple règle du respect de la vie.
 — Le droit à l’abri, un concept étendu extrait de l’éloge de la fuite de H. Laborit.
 — Et enfin, la recherche de consensus en usant du hasard, une forme future de démocratie.

Les champs de signes

Un humain, condamné à l’exil à cause de sa phobie envers les robots, et sa geôlière androïde se trouvent pris au piège dans une étrange structure perdue entre tous les infinis et toutes les dimensions. Dans ce dédale, ils chercheront un moyen pour revenir chez eux avec l’aide inopinée d’extraterrestres étudiant ce curieux univers.

Cette histoire est simultanément d’une part une vulgarisation poétique de la physique, du cosmos aux particules élémentaires en passant par les cellules vivantes, dont les neurones, et d’autre part, une fable, une allégorie autour de l’intelligence humaine ou non, intime ou collective.

Les androïdes de la paix

Un couple d’androïdes est recruté par un organisme international pour enquêter sur l’atterrissage d’extraterrestres. Leurs intelligence et émotivité artificielles sont mises à l’épreuve pour éviter des conflits et créer de nouveaux liens d’amitié.

Des extraterrestres ont atterri en pleine Amazonie. C’est une première. Inquiets, plusieurs organismes veulent prendre contact avec ces nouveaux venus pour connaître leurs motivations. L’un de ces organismes recrute un couple d’anthropoïdes pour cette mission. Hotaru et Hinoko (« Luciole » et « Étincelle » en japonais) ont chacun leur spécialité. La gynoïde est polyglotte, experte en médiation. L’androïde, lui, est le tacticien qui gère entre autres les moyens de communication. D’autres organismes envoient un groupe armé pour exterminer ces extraterrestres, voyant en eux des envahisseurs de l’espace. Mais c’est une menace inattendue et pire qu’il faudra combattre.

Note : les premières de couvertures sont présentées de gauche à droite dans l’ordre chronologique de leur création: ILV, Edilivre, auto-édition. Celles d’ILV et celles auto-éditées ont été complètement réalisées par l’auteur (et un fils pour la dernière). Leurs images correspondent aux thèmes de chaque roman qu’elles illustrent.