Énergie

 

Un article de Livingstone.

L'énergie est un concept créé pour quantifier les interactions entre des phénomènes très différents.

C'est un peu une monnaie d'échange commune entre les phénomènes physiques. Ces échanges sont contrôlés par les lois et principes de la thermodynamique[1]

  • L'énergie est présente partout, et la célèbre équation E=mc2 nous apprend que même l'« inerte » matière est énergie.
  • L'énergie potentielle est le « capital » qui permet de produire un travail.
  • Un être vivant est un transformateur d'énergie et peut capitaliser[2] l'énergie en vue d'une future utilisation.
Pour l'être vivant, le but de ces transformations est de fournir un travail qui permettra de maintenir et de développer la vie en transformant cette fois ses structures internes et externes.
  • Ces transformations s'accompagnent la plupart du temps d'une perte irrécupérable (mesurée par le rendement et contribuant à la fameuse entropie). Elle est généralement provoquée lors d'une résistance s'opposant au travail.
Cette résistance au changement peut être utilement exploitée pour mémoriser des états et donc participer à la pérennité de l'information à la fois pour son stockage et pour sa diffusion.

Notes:

1.- Le corps des êtres vivants est physique : il obéit donc aux lois de la physique. Toute violation de ces lois (appelée paranormale, magique, miraculeuse...) est une incomplète compréhension des lois de la physique. Cela peut provenir en général du fait que le nombre de phénomènes mis en jeu est trop important pour être complètement analysé, la violation est dans ce cas apparente, mais non réelle. Peut-être aussi s'agit-il d'une porte ouvrant sur de nouvelles découvertes, ce qui serait particulièrement utile pour la connaissance, mais, dans ce domaine, les controverses tournent très souvent autour des croyances rendant difficile une certaine et indispensable objectivité. Néanmoins, des chercheurs ont le courage de s'y atteler (cf. par exemple, la zététique)
2.- Capitaliser est à l'origine même de l'existence. La moindre cellule organique capitalise. On peut donc penser que capitaliser pour l'humain est naturel et probablement indispensable. Mais comme toute fonction normale, il peut y avoir une dérive. L'accumulation excessive sans réemploi des graisses à l'intérieur de l'organisme en est un exemple. On peut donc supposer que de l'avarice est une perversion au niveau individuel. Mais le capital au sens politique est un problème qui concerne la domination, un autre problème d'hygiène mentale.

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