Bonheur
Un article de Livingstone.
Remue-méninges hôdons
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Le bonheur, la quête finale.
Cela pourrait être le slogan de n’importe quel idéal politique, philosophique ou religieux.
Mais le bonheur de chacun est différent de celui des autres, car personne n’en a la même approche.
S’il est, actuellement, impossible d’en donner une définition, on sait pourtant induire l’état de béatitude « Zen » avec la simple prise de certains médicaments. Par contre, des chercheurs comme Henri Laborit ont montré comment et combien le « malheur » pouvait physiquement altérer le cerveau (cf. le film Mon oncle d'Amérique).
Ainsi, il semblerait que « bonheur » et « malheur » soient des sensations engendrées par le cerveau lorsque ce dernier établit un bilan positif ou négatif d’une activité. Il semblerait que ce soit plus qu’un simple bilan, plus qu’une paire des leviers d’aiguillage, mais la « propulsion » de l’intelligence même. Ce serait comme l’oxygène ou le gaz carbonique pour la paramécie, attirée par l’un, repoussée par l’autre. C'est pourquoi le bonheur est une quête universelle, capitale à la vie. Dans ce cas, il est tentant au démagogue de tout genre de s’en servir pour influencer, manipuler et en imposer sa conception faisant même oublier que le but même de la Vie reste inconnu. C’est pourquoi, contrairement à de nombreux mouvements, le projet Hôdo n’a pas la prétention de définir ce qu’est le bonheur, et encore moins de proposer la solution.
Entre le martyr accepté en vue de jouir d’un paradis post mortem et l’obsession de la croissance d’un empire financier, que de manières de concevoir le bonheur. À chacun de le trouver ! Mais, dans l’optique du « Respecter toute intelligence ainsi que son support (première loi de la Charte de Hôdo) », nous nous interrogeons sur les moyens mis en oeuvre pour tendre vers ce bonheur.
La terreur est la stratégie de maints tyrans lancés à la conquête du bonheur. Nous dénonçons les tyrans, tous les tyrans, ceux qui écrasent des peuples entiers sous la botte militaire ou ceux qui usent la menace d’une police omniprésente. Nous dénonçons le terrorisme sous toutes ses formes depuis les plus spectaculaires comme le bombardement de masse, aux plus discrètes comme le harcèlement moral, voire insidieuses comme la culpabilisation.
Nombreux sont les tyrans qui ne verront jamais leur nom dans l’Histoire. Ces derniers ne se repaissant que de quelques victimes si faciles à trouver parmi les masses qui se résignent seulement à survivre sans trop souffrir. Parmi eux, il y a ceux qui exploitent la sueur de cette nouvelle espèce de serviteurs des temps modernes, esclaves libres de choisir leur maître avec toute la reconnaissance pour recevoir le pain quotidien. Et aussi, ceux qui se servent de la chair meurtrie pour assouvir leurs besoins de plaisir, ces tyrans de l’ombre, face à des enfants sans défense. Il y a même ceux qui cultivent la haine comme une religion. Car, le bonheur devient souvent, trop souvent, la satisfaction des instincts sans lesquels nous ne pourrions vivre.
Le bonheur un droit pour tous ? La maîtrise des instincts, un devoir pour tous ? La Charte de Hôdo insiste plus sur le respect de l’intelligence que de la vie. C’est pour cela qu’elle fait de la santé mentale, physique et écologique une priorité, un but de civilisation. Nous croyons qu’il ne peut y avoir de bonheur pour chacun, si chacun ne s’efforce de canaliser ses instincts vers un but commun. Nous pensons qu’on ne peut donner du bonheur en utilisant la domination et encore moins construire le paradis par l’agressivité destructrice.
La maîtrise des instincts, un devoir pour tous ? Sans doute, sinon, pour nous, il ne s’agit que de vague politique moralisante sans efficacité à long terme, et dont le seul but est de se donner bonne conscience dans l’immédiat.
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