Politesse
Un article de Livingstone.
m (amélioration mineures) |
m (suite de développement) |
||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
(sources [http://fr.wikipedia.org Wikipedia]) | (sources [http://fr.wikipedia.org Wikipedia]) | ||
''La politesse est définie par un code. Elle demeure un ensemble de règles acquises par l'[[éducation]]. Elle comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à ceux qui en usent d'avoir des échanges [[Charte de Hôdo|respectueux]] et équilibrés ; faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Au cours des siècles, certaines règles de politesse se sont figées alors que d'autres évoluaient. De tous temps, des auteurs ont formalisé et rassemblé ces règles dans des traités dits « de civilité » (autrefois) ou « de savoir-vivre » (aujourd'hui).'' | ''La politesse est définie par un code. Elle demeure un ensemble de règles acquises par l'[[éducation]]. Elle comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à ceux qui en usent d'avoir des échanges [[Charte de Hôdo|respectueux]] et équilibrés ; faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Au cours des siècles, certaines règles de politesse se sont figées alors que d'autres évoluaient. De tous temps, des auteurs ont formalisé et rassemblé ces règles dans des traités dits « de civilité » (autrefois) ou « de savoir-vivre » (aujourd'hui).'' | ||
+ | |||
+ | L'homme étant un être vivant soumis au lois de la vie qui contiennent celle de l'agression et de la domination se doit de ménager des zones de paix sinon il serait en stress permanent ce qui serait très préjudiciable. Lorsqu'il rencontre l'un de ses congénères, il sait qu'il se trouve en face à la fois d'un conflit potentiel ou d'une alliance possible. Il lui faut donc élaborer dès le premier contact un message de non agression, voire d'amitié. Ce message de bienvenue est hélas insuffisant pour rassurer la nature inquiète de l'homme qui ressent plus que tout autre animal l'intrusion dans son territoire que son intelligence projette bien au delà des limites physique de proximité. | ||
De par son caractère systématique commun aux autres lois, la politesse achoppe parfois sur des cas particuliers mal appropriés, la faisant dévier de son but originel. Ainsi, chez un individu A qui n'apprécie pas un individu B, l'emploi de mots doux ou considérés comme tels du type « Merci beaucoup. », « C'est très gentil. », ou un sourire, aboutit à une relation d'hypocrisie. L'expérience montre que celle-ci peut être volontaire, et ses effets très néfastes car dire quelque chose de foncièrement irrespectueux sous une forme édulcorée est naturellement très affligeant. On constate aussi que les compliments ne sont pas nécessairement sincères, honnêtes, et peuvent se transformer en flatterie ; celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable « Le corbeau et le renard ». | De par son caractère systématique commun aux autres lois, la politesse achoppe parfois sur des cas particuliers mal appropriés, la faisant dévier de son but originel. Ainsi, chez un individu A qui n'apprécie pas un individu B, l'emploi de mots doux ou considérés comme tels du type « Merci beaucoup. », « C'est très gentil. », ou un sourire, aboutit à une relation d'hypocrisie. L'expérience montre que celle-ci peut être volontaire, et ses effets très néfastes car dire quelque chose de foncièrement irrespectueux sous une forme édulcorée est naturellement très affligeant. On constate aussi que les compliments ne sont pas nécessairement sincères, honnêtes, et peuvent se transformer en flatterie ; celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable « Le corbeau et le renard ». |
Version du 17 octobre 2009 à 18:37
(sources Wikipedia) La politesse est définie par un code. Elle demeure un ensemble de règles acquises par l'éducation. Elle comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à ceux qui en usent d'avoir des échanges respectueux et équilibrés ; faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Au cours des siècles, certaines règles de politesse se sont figées alors que d'autres évoluaient. De tous temps, des auteurs ont formalisé et rassemblé ces règles dans des traités dits « de civilité » (autrefois) ou « de savoir-vivre » (aujourd'hui).
L'homme étant un être vivant soumis au lois de la vie qui contiennent celle de l'agression et de la domination se doit de ménager des zones de paix sinon il serait en stress permanent ce qui serait très préjudiciable. Lorsqu'il rencontre l'un de ses congénères, il sait qu'il se trouve en face à la fois d'un conflit potentiel ou d'une alliance possible. Il lui faut donc élaborer dès le premier contact un message de non agression, voire d'amitié. Ce message de bienvenue est hélas insuffisant pour rassurer la nature inquiète de l'homme qui ressent plus que tout autre animal l'intrusion dans son territoire que son intelligence projette bien au delà des limites physique de proximité.
De par son caractère systématique commun aux autres lois, la politesse achoppe parfois sur des cas particuliers mal appropriés, la faisant dévier de son but originel. Ainsi, chez un individu A qui n'apprécie pas un individu B, l'emploi de mots doux ou considérés comme tels du type « Merci beaucoup. », « C'est très gentil. », ou un sourire, aboutit à une relation d'hypocrisie. L'expérience montre que celle-ci peut être volontaire, et ses effets très néfastes car dire quelque chose de foncièrement irrespectueux sous une forme édulcorée est naturellement très affligeant. On constate aussi que les compliments ne sont pas nécessairement sincères, honnêtes, et peuvent se transformer en flatterie ; celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable « Le corbeau et le renard ».
La politesse se traduit tous les jours par l'utilisation de certains termes comme bonjour, au revoir, bienvenue, s'il vous plaît, ou merci, et par des attitudes spécifiques : sourire à qui vous parle, adapter sa tenue aux circonstances…
Le keigo (敬語, littéralement langage du respect) est l'ensemble du système de politesse en japonais. À la différence des langues occidentales dans lesquelles la notion de politesse se réalise essentiellement à partir de vocabulaire et d'expressions plus ou moins polis, le japonais possède un système grammatical bien défini pour exprimer la politesse. Les mécanismes de politesse en japonais mettent en évidence, aussi bien de manière positive que négative, non seulement la relation qui existe entre le locuteur et l'interlocuteur mais aussi entre le locuteur et les personnes dont il est question au cours de la communication.
Mais ce qui est particulièrement remarquable, est le langage de la modestie, ou kenjōgo, l'une des trois dimensions de la politesse japonaise, celle qui est la plus difficile à appréhender, et qui est en général la plus mal comprise. Le kenjōgo s'utilise pour exprimer une relation verticale existant entre deux personnes (ou leurs groupes respectifs) dont le locuteur parle. Le cas le plus fréquent d'utilisation du kenjōgo est de très loin celui où le locuteur parle de lui-même en se plaçant en bas de la relation verticale qui l'oppose à son interlocuteur, afin de se montrer modeste.
La netiquette possède un ensemble de règles de politesse élaboré par les pionniers des réseaux informatiques, toujours valable sur internet.