Bien public

 

Un article de Livingstone.

Évolution: à remanier car doublon avec Gaïa

Le bien public
entre le respect de la planète
et le respect du droit à l'intimité et à l'évitement (deuxième loi de la Charte de Hôdo)

Chaque entité vivante occupe un espace fluide où elle peut récupérer des matériaux et de l'énergie, ou se déplacer à l'encontre de ses besoins.

  • l'espace/temps loué
    • strict
    • faiblement contrôlé
  • l'espace/temps libre

Mais comment peut-on respecter notre planète comme notre unique vaisseau à travers l'Espace et le Temps, si déjà nous ne sommes pas en mesure de respecter les transports en commun ?

Comment peut-on attendre le respect du bien commun tant que l'on considère que ce qui n'est pas possédé par quelqu'un n'appartient à personne ? Et ce qui n'appartient à personne appartiendrait à l'occupant...

Qu'importe si cet occupant est un voisin de palier quelque peu envahissant, un défricheur qui envahit un territoire dépourvu de clôtures ou un entrepreneur qui met en vente le sol de la Lune ou de Mars ! Qu'importe les armes et les arguments choisis pour annexer tout territoire : l'argent, la politique, la religion et toutes les philosophies bien pensantes...

Plus insidieux, car plus discret, il y a l'abus des ressources communes en pensant que ce qui est partagé, ce sont les réparations. Partagées surtout par les autres !

User et abuser... Déjà, il est difficile de respecter celui que l'on voit en ouvrant sa porte, alors, pour l'anonyme, l'invisible, la Terre...

Comment faire comprendre que la détérioration coûte à tous, quand la publicité incite parfois à saccager, ne fût-ce que pour avoir le « bonheur » de laver plus propre ?

Détruire est inévitable, car inexorablement tout s'use, mais pourquoi accélérer le processus par esprit de « consommation », voire de vandalisme ? Quelle différence y a-t-il tout compte fait dans les résultats ? Aucun si n'est dans l'esprit. Tout est question de « propreté » : consommer est plus propre qu'exprimer sa haine ! Consommer maintient la société que l'on connaît et adore sans autre espoir d'une autre, car toute autre serait pire à ce qu'on nous fait croire...

Mais tout n'est pas perdu ! Il y a le recyclage ! Invention moderne d'anciennes traditions qui se perpétuent chez les pauvres ne participant pas à la consommation.

Le recyclage, n'est-il pas devenu un leitmotiv autorisant la dégradation ? Pourquoi personne ne donne-t-il le prix énergétique du recyclage ? Car récupérer de la matière première requiert de l'énergie et parfois plus que celle de l'extraction, du raffinement et des divers traitements et transports de la matière. Par exemple, pour commencer à pouvoir retravailler le verre il faut au moins 550 °C. À cette température, les microbes sont éradiqués depuis longtemps : alors, en quoi le recyclage du verre est-il plus économique/écologique que la consigne ? User et abuser... C'est souvent aller à l'encontre des deux lois fondamentales:

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