Politiques et religions

Un article de Livingstone.

[...] la mort nous angoisse. À quoi bon souffrir de maladies et d'autres injures de la vie, si cela ne sert qu'à vivre puis disparaître ? Est-ce que cela vaut même la peine de tenir désespérément à nos bons souvenirs ? Alors, pourquoi sommes-nous là, de surcroît conscients de l'être ? [extrait d'Homo Syntheticus, de Serge Jadot]

Le respect de l'intelligence c'est entre autres accepter l'angoisse existentialiste. Pour résorber cette angoisse, nous élaborons souvent une sorte de cocon mental. Cette protection assimilable à un abri doit être respectée comme tout autre moyen d'évitement.

Ces deux règles inscrites dans la Charte de Hôdo imposent alors le respect des philosophies, croyances et spiritualité, évidemment tant qu'elles sont elles-mêmes compatibles avec l'esprit hôdon.

La difficulté d'adaptation de ce que l'on considère comme valeurs fondamentales fait que souvent l'humain essaie d'imposer ces convictions, risquant ainsi de créer une dominance de pensée.

L'exemple du communisme soviétique est intéressant à cet égard. Pour s'opposer à la dominance par la capitalisation du pouvoir, le communisme a utilisé et abusé d'un pouvoir de soumission idéologique tout à fait identique à celui de la soumission aux courses hiérarchiques utilisée par le courant opposé. L'échec du communisme est sûrement dû entre autres au manque de gratification tangible comme le capitalisme peut offrir comme le pouvoir d'achat. Mais parmi ses erreurs, le communisme il faut remarquer qu'il s’est attiré ses pires ennemis en attaquant toutes les convictions religieuses. Or, les religions, en proposant comment vivre pour satisfaire aux exigences divines, dictent des comportements sociaux. De leur point de vue, elles doivent donc influer dans la politique, créant ainsi à leur tour leurs dominations de pensées... Ironie du sort, maintes religions qui prônaient une certaine forme de communautarisme se sont retrouvées dans l'opposition.

Les religions, même quand elles ne sont pas au pouvoir, sont toujours présentes dans la vie de tous les jours. Elles sont présentes comme héritage culturel même chez ceux qui ne pratiquent plus les religions d'origine, qui n'en pratiquent aucune ou qui sont même contre toutes les croyances.