Profit

 

Un article de Livingstone.

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Il n'y a pas d'action sans attente de gratification. L'organisme vivant ne travaille pas à perte sans risque de mourir. Ainsi, le profit quel qu'il soit pèse dans la balance de tous nos choix.
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Il n'y a pas d'action sans attente de gratification. L'organisme [[Une boule de vie|vivant]] ne travaille pas à perte sans risque de mourir. Ainsi, le profit, quel qu'il soit, pèse dans la balance de tous nos choix.
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Mais le profit prend un sens à la fois restrictif et dévoyé dans le capitalisme et la société de consommation. D'un point de vue entropique et cybernétique nous pouvons reprendre l'avis de H.Laborit sur la question: « ''Il n'est pas utopique d'affirmer que l'Humanité ne peut continuer à toujours faire plus de marchandises pour augmenter un profit dont le but essentiel est de faire encore plus de marchandises : régulation en tendance dont on peut prévoir que le pompage n'est pas loin'' ».
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Le profit doit compenser les pertes dues au travail pour obtenir l'objet désiré, qu'il soit matériel, abstrait ou autre.
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Il est possible d'améliorer le profit de deux manières.
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L'objet obtenu est plus « profitable » ou l'effort à réaliser est moindre.
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(Le pompage, est le régime d'auto-oscillations caractéristique d'un système actif dont la stabilité n'est pas satisfaisante.)
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L'[[intelligence]] joue beaucoup dans les deux cas.
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Dans le premier, il faut anticiper, projeter...
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Dans le second, il faut manipuler avec habileté.
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Cette manipulation concerne aussi bien l'activité physique que les concepts.
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Cet art appliqué à la communication peut même acquérir le sens « péjoratif » de la [[manipulation]] d'autrui.
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Toute négociation a pour but de présenter un « prix » à un concept sachant que l'objectif final est d'obtenir le meilleur profit de la transaction.
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La manipulation dans le sens de l'influence est intrinsèque à la personnalité au même titre que les fantasmes, l'agressivité, la [[Domination détournée|domination]], le narcissisme et toutes ces « choses honteuses » dont on se garde bien de parler.
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Comme toute attitude humaine, elle peut être imprégnée de plus ou moins de [[Tolérance et compassion|compassion]].
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Il y a [[Synergie et soumission|synergie]] lorsque le profit semble être avantageux pour chacun.
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Il y a domination lorsque le dominé a le sentiment d'être soumis à contre-gré, le profit étant dans ce cas un moindre mal.
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Comme toute attitude humaine, elle peut être auto développée ou éduquée.
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Dans ce dernier cas, la rétention d'information permet de maintenir un [[Égalité|avantage]] sur autrui.
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Pour pallier d'éventuelles disettes, le profit est [[capital]]isable, que ce soit les graisses accumulées dans les organes ou l'or stocké dans les banques. Cette capitalisation est même incontournable dans les systèmes n'utilisant pas la notion de crédit virtuel, c'est-à-dire les systèmes à échanges énergétiques purs sans apport d'information.
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Le profit prend un sens à la fois restrictif et dévoyé dans la société de consommation.

Version du 18 septembre 2010 à 20:08

Cet article est une ébauche

Il n'y a pas d'action sans attente de gratification. L'organisme vivant ne travaille pas à perte sans risque de mourir. Ainsi, le profit, quel qu'il soit, pèse dans la balance de tous nos choix.

Le profit doit compenser les pertes dues au travail pour obtenir l'objet désiré, qu'il soit matériel, abstrait ou autre. Il est possible d'améliorer le profit de deux manières. L'objet obtenu est plus « profitable » ou l'effort à réaliser est moindre.

L'intelligence joue beaucoup dans les deux cas. Dans le premier, il faut anticiper, projeter... Dans le second, il faut manipuler avec habileté.

Cette manipulation concerne aussi bien l'activité physique que les concepts. Cet art appliqué à la communication peut même acquérir le sens « péjoratif » de la manipulation d'autrui.

Toute négociation a pour but de présenter un « prix » à un concept sachant que l'objectif final est d'obtenir le meilleur profit de la transaction. La manipulation dans le sens de l'influence est intrinsèque à la personnalité au même titre que les fantasmes, l'agressivité, la domination, le narcissisme et toutes ces « choses honteuses » dont on se garde bien de parler.

Comme toute attitude humaine, elle peut être imprégnée de plus ou moins de compassion. Il y a synergie lorsque le profit semble être avantageux pour chacun. Il y a domination lorsque le dominé a le sentiment d'être soumis à contre-gré, le profit étant dans ce cas un moindre mal.

Comme toute attitude humaine, elle peut être auto développée ou éduquée. Dans ce dernier cas, la rétention d'information permet de maintenir un avantage sur autrui.

Pour pallier d'éventuelles disettes, le profit est capitalisable, que ce soit les graisses accumulées dans les organes ou l'or stocké dans les banques. Cette capitalisation est même incontournable dans les systèmes n'utilisant pas la notion de crédit virtuel, c'est-à-dire les systèmes à échanges énergétiques purs sans apport d'information.

Le profit prend un sens à la fois restrictif et dévoyé dans la société de consommation.