Politesse

 

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L’homme étant un être vivant soumis aux lois de la vie qui contiennent celle de l’agression et de la [[Dominant|domination]] se doit de ménager des zones de paix sinon il serait en stress permanent ce qui serait très préjudiciable. Lorsqu’il rencontre l’un de ses congénères, il sait qu’il se trouve en face à la fois d’un conflit potentiel ou d’une alliance possible. Il lui faut donc élaborer dès le premier contact un message de non-agression, voire d’amitié. Hélas, ce message de bienvenue est insuffisant pour rassurer la nature inquiète de l’homme qui ressent plus que tout autre animal l’intrusion dans son territoire que son intelligence projette bien au-delà des limites physiques de proximité.
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''La politesse est définie par un code. Elle demeure un ensemble de règles acquises par l'éducation. Elle comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à ceux qui en usent d'avoir des échanges respectueux et équilibrés ; faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Au cours des siècles, certaines règles de politesse se sont figées alors que d'autres évoluaient. De tous temps, des auteurs ont formalisé et rassemblé ces règles dans des traités dits « de civilité » (autrefois) ou « de savoir-vivre » (aujourd'hui).''
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''Le savoir-être correspond à la capacité de produire des actions et des réactions adaptées à l'environnement humain et écologique. Cette capacité s'acquiert en partie par la connaissance de savoirs spécifiques. Les recherches en éducation relatives au savoir-être ont pour objectif de trouver tous les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d'acquérir au mieux la maîtrise d'actions et de réactions adaptées à leur organisme et à leur environnement : préservation de l'environnement, hygiène, empathie, contrôle émotionnel, contrôle comportemental, responsabilisation, actions pro-sociales, coopération, discours autocentré (langage "je"), gestion des conflits ...''
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Ainsi, l'humanité a développé des '''[[Charte de Hôdo|codes de respect]]''' transmis au travers de l´[[éducation]], donc mélangés avec d'autres « valeurs » issues de la qualité de vie et de toutes les [[Philosophies, Croyances et Spiritualité|croyances]] associées à une époque et à un lieu. Ainsi, la main gauche pour les uns symbolise la main du cœur et pour d’autres la main du côté « sinistre » ; et la main droite vide est symbole de paix, car elle ne tient pas d’arme… Que de confusions possibles entre « [[Tradition |cultures]] »!
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''La netiquette possède un ensemble de règles de politesse élaboré par les pionniers des réseaux informatiques, toujours valable sur internet.''
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L'agressivité et la domination aux multiples visages peuvent exploiter toutes les failles de tout système. Il est possible de blesser efficacement avec des paroles douces « polies» ne permettant pas la réplique. Ou à l'opposé, c’est le refus d’utiliser la courtoisie locale pour affirmer un conflit de [[Antériorité|générations]], de cultures…
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A relier avec les lois de Hodo: normalisation/tradition/religion.../Charte
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Pour atténuer les tensions, certaines civilisations ont élaboré des codes raffinés comme le ''keigo'' (littéralement, langage du respect) qui est l'ensemble du système de politesse en japonais. À la différence des langues occidentales dans lesquelles la notion de politesse se réalise essentiellement à partir de vocabulaire et d’expressions plus ou moins polis, le japonais intègre la courtoisie dans un système grammatical difficile à retranscrire en français sans utiliser des périphrases comme « j'ai l'impression que », « on dirait que », « c'est comme si », voire « ce n’est pas que ce n’est pas ». Mais, en dehors des mécanismes complexes de respect (ou de soumission) à une hiérarchie de catégorisation par fonctions, proximités, sexes, âges… le plus intéressant de point de vue hôdon, c’est la notion du langage de modestie. Cette forme de courtoisie, ou kenjōgo, est l’une des trois faces de la politesse japonaise, souvent la plus difficile à appréhender, car pour beaucoup d'autre culture cette attitude est assimilée à une hypocrite allégeance. À cela il faut ajouter cette autre caractéristique : le fait d’exprimer les pensées ou sentiments d’une personne sont toujours énoncé avec beaucoup de prudence avec les périphrases précitées, car il est présomptueux de se mettre à la place de l’autre.
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{{Important|'''Pourtant, se montrer modeste est de notre point de vue la seule manière de mettre en veilleuse toute forme d’agressivité.'''
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De par son caractère systématique commun aux autres lois, la politesse achoppe parfois sur des cas particuliers mal appropriés, la faisant dévier de son but originel. Ainsi, chez un individu A qui n'apprécie pas un individu B, l'emploi de mots doux ou considérés comme tels du type « Merci beaucoup. », « C'est très gentil. », ou un sourire, aboutit à une relation d'hypocrisie. L'expérience montre que celle-ci peut être volontaire, et ses effets très néfastes car dire quelque chose de foncièrement irrespectueux sous une forme édulcorée est naturellement très affligeant. On constate aussi que les compliments ne sont pas nécessairement sincères, honnêtes, et peuvent se transformer en flatterie ; celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable « Le corbeau et le renard ».
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''La [http://fr.wikipedia.org/wiki/Netiquette netiquette] possède un ensemble de règles de politesse élaboré par les pionniers des réseaux informatiques, toujours valable sur internet, mais de plus en plus ignorée, comme d’autres règles de courtoisie, par exemple, celle de citer l’auteur ou le site d’un élément recopié.''
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La politesse se traduit tous les jours par l'utilisation de certains termes comme bonjour, au revoir, bienvenue, s'il vous plaît, ou merci, et par des attitudes spécifiques : sourire à qui vous parle, adapter sa tenue aux circonstances…
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Le keigo (敬語, littéralement langage du respect) est l'ensemble du système de politesse en japonais. À la différence des langues occidentales dans lesquelles la notion de politesse se réalise essentiellement à partir de vocabulaire et d'expressions plus ou moins polis, le japonais possède un système grammatical bien défini pour exprimer la politesse. Les mécanismes de politesse en japonais mettent en évidence, aussi bien de manière positive que négative, non seulement la relation qui existe entre le locuteur et l'interlocuteur mais aussi entre le locuteur et les personnes dont il est question au cours de la communication.
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Le langage de la modestie, ou kenjōgo, est celle des trois dimensions de la politesse japonaise qui est la plus difficile à appréhender, et qui est en général la plus mal comprise. Le kenjōgo s'utilise pour exprimer une relation verticale existant entre deux personnes (ou leurs groupes respectifs) dont le locuteur parle.
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Le cas le plus fréquent d'utilisation du kenjōgo est de très loin celui où le locuteur parle de lui-même en se plaçant en bas de la relation verticale qui l'oppose à son interlocuteur, afin de se montrer modeste.
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Version actuelle

L’homme étant un être vivant soumis aux lois de la vie qui contiennent celle de l’agression et de la domination se doit de ménager des zones de paix sinon il serait en stress permanent ce qui serait très préjudiciable. Lorsqu’il rencontre l’un de ses congénères, il sait qu’il se trouve en face à la fois d’un conflit potentiel ou d’une alliance possible. Il lui faut donc élaborer dès le premier contact un message de non-agression, voire d’amitié. Hélas, ce message de bienvenue est insuffisant pour rassurer la nature inquiète de l’homme qui ressent plus que tout autre animal l’intrusion dans son territoire que son intelligence projette bien au-delà des limites physiques de proximité.

Ainsi, l'humanité a développé des codes de respect transmis au travers de l´éducation, donc mélangés avec d'autres « valeurs » issues de la qualité de vie et de toutes les croyances associées à une époque et à un lieu. Ainsi, la main gauche pour les uns symbolise la main du cœur et pour d’autres la main du côté « sinistre » ; et la main droite vide est symbole de paix, car elle ne tient pas d’arme… Que de confusions possibles entre « cultures »!

L'agressivité et la domination aux multiples visages peuvent exploiter toutes les failles de tout système. Il est possible de blesser efficacement avec des paroles douces « polies» ne permettant pas la réplique. Ou à l'opposé, c’est le refus d’utiliser la courtoisie locale pour affirmer un conflit de générations, de cultures…

Pour atténuer les tensions, certaines civilisations ont élaboré des codes raffinés comme le keigo (littéralement, langage du respect) qui est l'ensemble du système de politesse en japonais. À la différence des langues occidentales dans lesquelles la notion de politesse se réalise essentiellement à partir de vocabulaire et d’expressions plus ou moins polis, le japonais intègre la courtoisie dans un système grammatical difficile à retranscrire en français sans utiliser des périphrases comme « j'ai l'impression que », « on dirait que », « c'est comme si », voire « ce n’est pas que ce n’est pas ». Mais, en dehors des mécanismes complexes de respect (ou de soumission) à une hiérarchie de catégorisation par fonctions, proximités, sexes, âges… le plus intéressant de point de vue hôdon, c’est la notion du langage de modestie. Cette forme de courtoisie, ou kenjōgo, est l’une des trois faces de la politesse japonaise, souvent la plus difficile à appréhender, car pour beaucoup d'autre culture cette attitude est assimilée à une hypocrite allégeance. À cela il faut ajouter cette autre caractéristique : le fait d’exprimer les pensées ou sentiments d’une personne sont toujours énoncé avec beaucoup de prudence avec les périphrases précitées, car il est présomptueux de se mettre à la place de l’autre.

Pourtant, se montrer modeste est de notre point de vue la seule manière de mettre en veilleuse toute forme d’agressivité.


La netiquette possède un ensemble de règles de politesse élaboré par les pionniers des réseaux informatiques, toujours valable sur internet, mais de plus en plus ignorée, comme d’autres règles de courtoisie, par exemple, celle de citer l’auteur ou le site d’un élément recopié.

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